Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 15:00

 

Défi n°102 des CROQUEURS DE MOTS en vue chez maicresse Jill Bill, qui endosse la casquette de capitaine pour la prochaine quinzaine. Qu'on se le dise !

la Joconde et le capitaine - JB

petit rappel :

 

LES CROQUEURS DE MOTS est une communauté de blogs d'Over-blog née sous l'impulsion des Mots de tête de Brunô (l'Encre des mots), dont Tricôtine a repris la barre depuis ... je ne sais plus.

Depuis longtemps, et sans doute depuis ses débuts, d'autres blogs peuvent y participer. Le seul souci étant de faire connaître leurs participations

Un lundi sur deux un meneur de défi propose un sujet dont les participations sont à publier le lundi suivant.

S' est ajouté la publication de poèmes lors des 2 jeudis de la quinzaine. L'idée est de partager avec ses lecteurs des poèmes coups de coeur de poètes connus ou non* (ou les siens). Des thèmes en rapport avec le défi du lundi peuvent être suggérés mais ce n'est pas une obligation.

De même qu'il n'est pas indispensable de participer aux 3 publications.


* attention à respecter la législation sur les droits d'auteurs et le copy right

Partager cet article
Repost0
29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 02:00

 

Sur la Coquille des CROQUEURS DE MOTS, avec Hauteclaire de quart pour le défi n°101, notre cap'tain Tricôtine a toute confiance. A-telle bien fait ? La feuille de route va nous emmener loin, pour sûr !

Je résume, (pour connaitre les consignes mieux vaut relire l'original :

à l'abordage : défi n°101 chez Hauteclaire)

Nous sommes des explorateurs et nous avons déniché une machine à explorer le temps. Nous avons donc à décrire nos sensations à bord de l'engin, au cours de 2 voyages (là je n'ai pas bien compris si c'était l'un ou l'autre ou les deux), l'un dans le passé, l'autre dans le futur.

L'occasion pour moi, à la veille de faire accomplir à mon blog un saut dans l'inconnu de la sphère obéienne, de faire remonter à la surface une nouvelle commencée aux tous débuts de ce blog Fa Do Si (en 2008), et que j'ai depuis laissé tomber dans les oubliettes du temps webien

Voici donc le début résumé de cette expédition inachevée :

Imaginons que les habitants de ce continent, qui sera nommé plus tard Amérique, aient atteint nos rives avant Christophe Colomb ! Rêvons que ces fiers peuples, ces civilisations lettrées, savantes, qui avaient su établir une connaissance des étoiles et des planètes avec une précision qui devrait forcer l'admiration, inventons qu'ils aient réussi à fabriquer des navires capables de remonter les vents et les courants pour parvenir jusqu'en Europe.

Et si l'Histoire s'était déroulée ainsi !

Nous sommes en 1489 et les aztèques (ou les mayas ou les toltèques) s'apprêtent à aller voir de l'autre côté de l'océan si le soleil se couche à l'est. Leurs vaisseaux sont encore à rames et à voiles, mais on leur a ajouté une drôle de machine à pistons qui entraîne des turbines et augmente la vitesse des navires en soulageant les rameurs.

Simplement, cette machine qui comprime l'eau n'est pas encore, semble-t-il tout à fait au point et les oracles y voient la machine du diable qui va effrayer les poissons et réveiller les génies des fonds marins.

Une délégation de la couronne impériale accompagne sur la grève le départ de l'équipage, tandis que les habitants se relayent pour passer autour du cou des marins des colliers de talismans et porte-bonheur.

Ils espèrent aussi aller à la rencontre du messager des dieux annoncé par les oracles. Ne viendra-t-il pas de l'orient par l'immensité de l'océan ?

 

Voilà plus de deux mois que leur navire, doté d'un moteur à eau construit d'après l'observation de la propulsion du calmar dont l'efficacité décuple la vitesse, a atteint une drôle d'île flottante en plein milieu de l'Atlantique. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils vont nommer ainsi cet océan car les occupants de cette plateforme d'une centaine de kilomètres carrés se désignent comme les Atlantes.

[...]

Sur Atlantis, la venue de tant d'inconnus a été observée avec prudence mais sans hostilité. La crainte des maladies et de comportements inadéquats a malgré tout conduit à une mise en quarantaine sur une annexe de 25 km2 confortable certes, mais confinant vite à l'ennui dans un temps où il n'y avait plus d'autre tâche à accomplir que les diverses occupations d'entretien.

[...]

Attendre le sésame pour être autoriser à faire étape ou pour un retour ou la poursuite vers l'inconnu ! Le grand saut, quoi ! La vie s'écoulait paisiblement entre loisirs et conversations. Certains appareils commençaient à livrer leurs secrets. Nos navigateurs font des progrès dans la compréhension de la langue de leurs hôtes. Il faut dire que les moyens les plus étranges ont été mis à leur disposition. De ce fait, ils comprennent comment utiliser ces curieuses machines qui leur facilitent les tâches les plus banales comme le nettoyage ou l'alimentation mais aussi leur ouvrent un champ de connaissances insoupçonné de leurs terres d'origine.

 

Sur leur île artificielle, eh oui, ils disaient déjà leur île, même s'ils n'avaient pas l'intention d'y rester, ils avaient aussi cherché dans les informations du futur, des solutions aux imperfections de leur système de propulsion. Et là quelle n'avait pas été leur stupeur de constater que dans les années 2000, leur système n'était utilisé, et à grands frais car hors de l'élément naturel aquatique, que pour la propulsion dans l'espace avant la mise à feu des moteurs principaux ! 

 

Une exploration superficielle des bandes annonces d'un avenir plus lointain commençait à les interpeler. Allaient-ils continuer leur voyage vers des terres inconnues ? retourner à leur point de départ, mais que dire à ceux qui étaient restés ? Se préparer à explorer d'autres mondes ? Rester sur ce hâvre borné mais douillet tant qu'on ne les en délogerait pas ?

A suivre ... (peut-être)

 

brendan Ier siecle avtJC

Cette miniature en or date du 1er siècle avant Jésus-Christ

(j'ignore malheureusement le musée où il se trouve et la civilisation dont il témoigne)

 

Je remets en ligne sans modification la nouvelle et ses à côtés dans une mise en page simplifiée pour les plus courageux d'entre vous. Les billets de 1ère éditions du roman du Ponant sont 

Voyages voyages (16 juillet 2008)

D'un côté à l'autre de l'atlantique (6 août 2008)

Si les conquistadors avaient été les conquis ? (1er octobre 2008)

Du ponant au levant (5 octobre 2008)

Humains, rien qu'humains (10 octobre 2008)

Attendre le sésame (17 octobre 2008)

Le long du rivage (23 novembre 2008)

.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 22:00

Ci-dessous la reprise des chapitres mis en ligne à l'été et à l'automne 2008

 

Voyages voyages (16 juillet 2008)

 

Et si l'Histoire s'était déroulée ainsi !

 

Nous sommes en 1489 et les aztèques (ou les mayas ou les toltèques) s'apprêtent à aller voir de l'autre côté de l'océan si le soleil se couche à l'est. Leurs vaisseaux sont encore à rames et à voiles, mais on leur a ajouté une drôle de machine à pistons qui entraîne des turbines et augmente la vitesse des navires en soulageant les rameurs.

 

Simplement, cette machine qui comprime l'eau n'est pas encore, semble-t-il tout à fait au point et les oracles y voient la machine du diable qui va effrayer les poissons et réveiller les génies des fonds marins.

 

Une délégation de la couronne impériale accompagne sur la grève le départ de l'équipage, tandis que les habitants se relayent pour passer autour du cou des marins des colliers de talismans et porte-bonheur.

 

Ils espèrent aussi aller à la rencontre du messager des dieux annoncé par les oracles. Ne viendra-t-il pas de l'orient par l'immensité de l'océan ?

*******
D'un côté à l'autre de l'Atlantique (6 août 2008)
1489, c'est juste avant 1492 et la date de la découverte des Amériques retenue par les livres d'histoire pour les écoliers.  C'est en effet en octobre 1492 que Christophe Colomb aperçut une terre, sans doute San Salvador, après deux mois et demi de mer, avant d'acoster à Cuba et à Haïti. (réf toujours Petit Larousse 2006).

A cette époque,  les Aztèques (au nord ouest du Mexique actuel) sont au sommet de leur puissance et leur capitale est à l'emplacement de l'actuelle Mexico. Les Toltèques sont leur alliés ou plutôt leurs vassaux. Les Mayas (sud est du Mexique actuel et Guatémala) sont en pleine décadence depuis le IXème siècle après avoir occupé toute la moitié de la péninsule de l'Amérique centrale.  
(résumé très condensé de la consultation de Wikipédia et de l'Encyclopédia universalis dans une consultation gratuite). Comme je n'ai pas pris de notes et que je ne suis pas historienne, je ne rentrerai pas dans plus de détails.
Dimanche soir dernier, le 3 août, un documentaire britannique de Carl Hall, nous emmenait sur la trace du mystère des Mayas sur France 5.

Les indiens n'ont pas tous, heureusement, disparu  mais entre les guerres de conquête, l'arrogance des "colons", les épidémies dues aux microbes amenés dans les navires et ce fléau mondial qu'est l'abus de boissons alcoolisées, ils ont été décimés et affaiblis.
Leurs civilisations, peu disertes sur l'état de leurs connaissances scientifiques et techniques, à moins que l'orgueil des conquistadors n'en aient fait disparaitre les traces et les témoignages (écrits ou représentés sous d'autres formes) étaient certainement  beaucoup plus avancées que nous ne l'imaginons.
Le propos de Voyages voyages est simplement d'amorcer une fiction qui aurait pu se produire si la conquête, grâce à d'autres techniques, s'était faite dans l'autre sens de l'océan atlantique.

calendrier encadré par Jackie - reduc1 calendrier aztèque - reduc1
Calendriers aztèques : à gauche sur parchemin, encadré avec talent par une de mes soeurs, à droite, trouvé dans Wikipédia ; je pense, que c'est une terre cuite colorée. 
Précision sur le calendrier provenant de wikipédia : reproduction de la pierre du soleil (Aztec sun stone replica) découverte en 1791.
L'utilisation de cette image doit respecter les règles de la licence creative commons 

 Ccl_logo.gif
*******
Si les conquistadors avaient été les conquis (1er octobre 2008)
Petit aparté pour commencer, un nouveau documentaire sur les Mayas de la semaine dernière je crois m'a confirmé dans l'intuition que les témoignages des civilisations de l'autre côté de l'atlantique avaient été détruits de manière systématique. Actuellement quatre parchemins resteraient dont le codex de Dresde qui sert de base à la reconstitution de l'écriture maya. La langue s'est maintenue tant bien que mal par tradition orale et de manière clandestine jusqu'à la fin de l'Inquisition et a donc réussi à survivre jusqu'à nos jours, mais l'alphabétisation avec notre écriture avait, en à peine deux générations, fait disparaître la connaissance des signes écrits, pourtant témoins d'une civilisation beaucoup plus avancée que les nôtres à l'époque. D'ailleurs, il a pu être établi qu'ils utilisaient le zéro dès les siècles avant notre ère.

Pour de plus amples renseignements, taper codex mayas sur un moteur de recherche. Il y a une foule de renseignements dont je n'ai pas l'expertise pour en recommander la pertinence ni pour en pointer les faiblesses.
Internet est une jungle touffue avec des trésors et des écueils, alors je tâtonne souvent.

Voici une illustration d'un codex maya trouvé sur wikipédia :
Dresden Codex p09 source wikipediaImpressionnant, n'est-ce pas ! Et ce n'est qu'un tout petit fragment !
Imaginons que les habitants de ce continent, qui sera nommé plus tard Amérique, aient atteint nos rives avant Christophe Colomb !
Après tout, les Gaulois, tribu assez réduite du temps des Gaules (notez bien le pluriel), ne sont que très peu dans notre héritage culturel et génétique.

Sans remonter aux migrations entre celtes et bretons, les hommes du Nord, autrement dit les Normands north's men en anglais moderne tiens donc ? avaient bien fini par s'installer dans les provinces des côtes d'opale et de nacre après avoir mené des expéditions de rapine depuis la Scandinavie.
Les Normands, encore eux, ont migré vers les îles britanniques au XIème siècle depuis les côtes des environs de Dives sur Mer. Quand je pense que les descendants de frères et de cousins se feront plus tard une guerre de cent ans !

Donc rêvons que ces fiers peuples, ces civilisations lettrées, savantes, qui avaient su établir une connaissance des étoiles et des planètes avec une précision qui devrait forcer l'admiration, inventons qu'ils aient réussi à fabriquer des navires capables de remonter les vents et les courants pour parvenir jusqu'en Europe.
Des questions se posent par exemple sur l'origine des Guanches des Îles Canaries.

********
Du ponant au levant (5 octobre 2008)
Voilà plus de deux mois que j'ai planté là mes navigateurs au bord du rivage et au seuil d'un voyage vers l'inconnu. Certes, les traversées sont sensées être plus longues à cette époque hypothétique, mais tout de même, j'ai équipé leur navire d'un moteur à eau construit d'après l'observation de la propulsion du calmar et son efficacité allait décupler leur vitesse. Il ont donc atteint depuis deux mois une drôle d'île flottante en plein milieu de l'Atlantique, c'est d'ailleurs pour cela qu'ils vont nommer ainsi cet océan car les occupants de cette plateforme d'une centaine de kilomètres carrés se désignent comme les Atlantes.
calamar des caraibes
le calmar est un céphalopode décapode voisin de la seiche mais qui peut atteindre plusieurs mètres de long pour les calmars géants
  
Mais zut, ce récit ne respecte pas les codes du roman. Il me faudrait des personnages qui se singularisent dans cet équipage. Certes, la flottille est composée de plusieurs navires et si la hiérarchie n'existe pas dans leur civilisation au sens d'une supériorité de certaines fonctions ou de certaines positions sociales sur d'autres, il n'en est pas moins nécessaire de coordonner ces quelques 300 hommes, sous la houlette d'un commandement efficace. Mener des hommes, qui plus est sur des flots tantôt dociles et tantôt déchaînés, demande une expertise qui s'acquière durement et en plusieurs années de navigation. S'y ajoute la nécessaire connaissance de la géométrie, de l'astronomie, et de l'usage des instruments de bord.
.
Sur Atlantis, la venue de tant d'inconnus a été observée avec prudence mais sans hostilité. La crainte des maladies et de comportements inadéquats a malgré tout conduit à une mise en quarantaine sur une annexe de 25 km2 confortable certes, mais confinant vite à l'ennui dans un temps où il n'y avait plus d'autre tâche à accomplir que les diverses occupations d'entretien. La nourriture était abondante et bonne, l'agencement des locaux et les diverses machines à disposition limitait le ménage au minimum. C'est vous dire que les plages horaires de liberté étaient grandes. Une vaste bibliothèque était bien à leur disposition mais les signes leur étaient une énigme à chaque page et la graphie leur semblait bien différente de celle des codex que les savants du navire avaient l'habitude d'utiliser.
.
Personne n'était resté sur l'île de peur des contagions et les objets qui les entouraient gardaient pour la plupart d'entre eux leur mystère. Comment auraient-ils pu deviner qu'ils auraient pu entendre à distance et voir des images animées plus vraisemblables que nature sur ces drôles de draps blancs qui se déroulaient sur la verticalité des murs et que du son sortait de ces globes suspendus dans les coins des plafonds ? 
Habitués au commandement au cœur même des plus dramatiques tempêtes, les hommes de l'amirauté avaient bien du mal à maintenir un calme relatif parmi ces hommes contraints à l'oisiveté.
Retour au réel ou plutôt à ses représentations.
Navires selon les époques :
1er siècle avant JC :
brendan Ier siecle avtJC  
XIème siècle (tapisserie de Bayeux) souvenez-vous des Normands :
180px-Tapisserie bato1 
XIXème siècle :
350px-Bateaugoelettewikipedia

Humains, rien qu'humains (10 octobre 2008)
Deux mois d'oisiveté relative ont paru bien longs à ces navigateurs de l'extrême. Du moins se croyaient-ils tels dans l'ignorance d'autres performances plus accomplies dont ils commençaient à appréhender la possibilité.
Le commandement a fini par trouver avec les plus sages et influents d'entre eux un mode de fonctionnement qui satisfasse une vie apaisée malgré un horizon vide. Il y eut bien aussi quelques procréations dont les œuvres se formaient lentement au creux de ventres encore silencieux de leurs précieux secrets.
.
 - Comment ? N'avais-je pas écrit qu'ils étaient 300 hommes ?
C'est que vous êtes victime de ce double glissement de sens des doctrines judéo-chrétiennes, mais bien d'autres civilisations ont eu la même étroitesse de pensée, qui a conduit à considérer les femmes comme inférieures aux hommes (masculins) et par extension à confondre le genre humain avec sa moitié masculine, et encore, c'est faire abstraction du manque de considération pour les "métèques". (la suite n'est pas retranscrite ici, digressions trop éloignées de la construction du roman en lui-même)
.
Attendre le sésame (17 octobre 2008)
Attendre le sésame, pour être autoriser à faire étape ou pour un retour ou la poursuite vers l'inconnu ! Le grand saut, quoi !
La vie s'écoulait paisiblement entre loisirs et conversations. Certains appareils commençaient à livrer leurs secrets comme ces émetteurs de sons dont l'alternance supposait des musiques, bien loin de leurs rythmes et mélodies et des prosodies faisant plutôt penser à des langues, assez différentes les unes des autres, quoiqu'il fût  possible d'y déceler des similitudes. Mais il leur était impossible d'en comprendre le sens !
Centre de Vincennes - reduc
Photo extraite du rapport 2007 de la Cimade  (ce cliché n'est pas de la fiction !)
Sur l'île principale, on s'activait bien autrement autour de cette arrivée singulière.
Voilà plusieurs décennies qu'aucun vaisseau ne s'était aventuré jusqu'à leurs rivages, comme le témoignage d'un de ces reculs historiques que le temps produisait par cycles. Au-delà de l'horizon, des avancées avaient dû être perdues. Des crises, des cataclysmes, et les générations survivantes en  revenaient à des frontières indépassables.
chambre famille - reduc
Même source
(ce rapport rend compte de faits réels, on n'est pas dans la fiction ici)
Les épidémies ravageuses cinquante ans plus tôt avaient contraint les Atlantes à reconstruire ce sas d'accueil, évidemment désagréable et même violent dans son isolement vécu par les intéressés comme une méfiance désobligeante, sinon comme un rejet. Et ils en étaient sincèrement désolés.
.
Le confort et les possibilités de distraction avaient été mis là en abondance, comme en excuse à cette situation d'attente. La mémoire collective et le conservatoire des sources audiovisuelles étaient là pour leur rappeler l'indignité dans laquelle on parquait les immigrants informels dans ces camps de transit dont la population pour l'essentiel ignorait ou occultait l'existence. Cette époque était révolue pour leur Histoire mais les nouvelles d'un futur qu'ils estimaient à plus de cinq cents ans les avertissaient qu'on n'en avait pas fini avec ces traitements détestables. Rien à voir, donc, dans les aspects matériels avec ces parcs. Mais la contrainte d'isolement restait pesante.
.
Pourtant, la « quarantaine », dont le nom était une survivance de ces pratiques ancestrales d'isoler les contagieux 40 jours, n'aurait pas dû s'éterniser ainsi. Les possibilités de contamination microbiennes avaient assez vite été neutralisées par la production de vaccins.
Un autre motif, beaucoup moins désintéressé, avait poussé les Doctes à se pencher avec curiosité sur leurs drôles de machines de propulsion. Des travaux de recherche sur archives avaient bien mis à jour l'existence antique de tels moyens de locomotion, efficaces et peu coûteux, dont des civilisations ultérieures  avaient perdu le savoir faire.
Ce peuple avait un degré de civilisation élevé dont il serait utile de puiser des connaissances nouvelles.
Il convenait aussi d'étudier avec soin leur mode de fonctionnement social pour mesurer leurs apports bénéfiques ou perturbateurs. De cette étude aussi discrète que scrupuleuse, dépendait leur autorisation à débarquer sur Atlantis.
.
Le long du rivage (23 novembre 2008)
Nos navigateurs commencent à faire des progrès dans la compréhension de la langue de leurs hôtes. Il faut dire que les moyens les plus étranges ont été mis à leur disposition. De ce fait, ils comprennent comment utiliser ces curieuses machines qui leur facilitent les tâches les plus banales comme le nettoyage ou l'alimentation mais aussi leur ouvrent un champ de connaissances insoupçonné de leurs terres d'origine.
        .
Ainsi, les plus curieux suivent avec intérêt et étonnement les rebondissements des crises financières et matérielles présentées en parallèle à différents moments de l'Histoire. La plus saugrenue peut-être est celle des années 2000 selon la datation chrétienne, qui n'est pas sans rappeler à leurs guests celle qui avait suivi en Espagne la découverte des Amériques dans un avenir proche par rapport à leur propre aventure. Les archives proposées sont étonnamment muettes sur l'Histoire dite précolombienne, mais les plus savants d'entre eux pourraient relater des catastrophes similaires qui avaient en leur temps redéfini la carte géopolitique de leur continent.
 
Une autre perspective qui les interpelle comme une étrangeté anecdotique est la perspective qu'ont certains Corses vers la fin du XXème siècle se considérant comme colonisés. Ce qu'ils semblent pourtant avoir compris, c'est que la France était (serait plutôt) dominée par le code napoléon et l'organisation mise en place par leur ancêtre Napoléon Bonaparte.
 
Quant à l'annexion d'un littoral de libre circulation par les spéculateurs immobiliers, ils auraient certes raison de préserver les sentiers du littoral, mais outre que l'exception corse avait mis à mal sa protection élaborée dans les années 1970, bien des zones de leur métropole avaient privatisé leurs rivages notamment en méditerranée mais pas seulement.
 
Sur leur île artificielle, eh oui, ils disaient déjà leur île, même s'ils n'avaient pas l'intention d'y rester, un sentier permettait d'en faire le tour sans l'obstacle de constructions ou de terrains privés.
 
 
pastel-2e---reduc.JPG
deuxième essai de pastel (novembre 2008)
 
 
Ils avaient aussi cherché dans les informations du futur, des solutions aux imperfections de leur système de propulsion. Et là quelle n'avait pas été leur stupeur de constater que dans les années 2000, leur système n'était utilisé, et à grands frais car hors de l'élément naturel aquatique, que pour la propulsion de la fusée Ariane dans l'espace avant la mise à feu des moteurs principaux ! 
.
Il faudrait attendre sans doute encore, mais leurs loisirs ne leur avaient pas encore laissé explorer un avenir plus lointain. Pourtant, cette époque qui curieusement semblaient tant les intéresser, menaçait d'être bien malmenée par une catastrophe écologique annoncée par la plupart des savants et qui commençait tout juste à être envisagée par les responsable de la planète Terre.
.

Partager cet article
Repost0
22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 08:30

 

avatar-blog-1170648801-tmpphpMB7iXu croqueurs

 

 Oyez oyez les joyeux CROQUEURS DE MOTS sur la Coquille d'over-blog ou dans le sillage sous d'autres pavillons ...

C'est Hauteclaire qui nous a mitonné une feuille de route digne des époques de grandes découvertes ... 

 

Je ne vous en dévoile pas plus, à vous de vous rendre sur le blog de Hauteclaire et plus précisément son article A l'abordage ! défi N° 101 : Les routes du temps

 

Un beau titre, n'est-ce pas Les routes du temps ...

 

petit rappel :

 

LES CROQUEURS DE MOTS est une communauté de blogs d'Over-blog née sous l'impulsion des Mots de tête de Brunô (l'Encre des mots), dont Tricôtine a repris la barre depuis ... je ne sais plus.

Depuis longtemps, et sans doute depuis ses débuts, d'autres blogs peuvent y participer. Le seul souci étant de faire connaître leurs participations

Un lundi sur deux un meneur de défi propose un sujet dont les participations sont à publier le lundi suivant.

S' est ajouté la publication de poèmes lors des 2 jeudis de la quinzaine. L'idée est de partager avec ses lecteurs des poèmes coups de coeur de poètes connus ou non* (ou les siens). Des thèmes en rapport avec le défi du lundi peuvent être suggérés mais ce n'est pas une obligation.

De même qu'il n'est pas indispensable de participer aux 3 publications.


* attention à respecter la législation sur les droits d'auteurs et le copy right

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 02:00

eh oui, c'est le défin°100 des CROQUEURS DE MOTS  et pour la centième c'est Amirale Tricôtine en personne qui tient la barre d'une main énergique, la tête dans les embruns. 

Voilà de quoi il retourne :

Pour la 100 ème et pratiquement 3 ans de capitainerie je vous propose de vous pencher sur les "Môts de Tête"en hommage à notre amiral Brunô !

Trouvez trois  mots (maxi) de.... tête 

(ce peut-être un sentiment, un mot visuel, auditif, une sensation... Lié à la mémoire etc...

ou bien un mot lié à la tête dans des expressions courantes

 (ex: tête à queue, peloton de tête, tête de cochon, pâté de tête ou l'inverse etc...)

Bref trois mots (maxi) qui aient un lien direct ou lointain avec la tête

écrivez un texte court qui évoquera vos liens à ces trois mots

    sans  trop vous prendre la tête !

Vous écrirez un texte sous la forme qui vous plaira

 

 la honte me monte au front, néon, tu lui diras à Tricôtine, d'être indulgente, dis, j'avais la tête en l'air, comme d'habitude, , j'en ai les joues roses de confusion. Dis, tu crois que je peux quand même lui soumettre mon texte ? 

 

Repéré par un chasseur de tête, il était maintenant dans le peloton de tête. Ce début de succès ne manquait pas de lui monter à la tête. Pour l'heure, il aurait dû garder la tête froide. La tentation était grande de faire un tête à queue pour éviter de se retrouver en tête à tête avec son (sa) challenger. Elle avait sûrement une idée derrière la tête, cette tête de mule qui n'en faisait qu'à sa tête, en lui disant soudain tout sucre qu'ils avaient tous deux la tête de l'emploi et que le ou la vainqueur ne l'emporterait que d'une courte tête. Aux recruteurs, il lui fallait prouver que, non, il n'avait pas de petit vélo dans la tête, même s'il déclamait de la poésie à tue-tête, que ça ne lui arrivait jamais d'avoir la tête dans le guidon. Pourtant oui, ça lui arrivait d'avoir une araignée au plafond mais c'était pour ne pas avoir la tête dans le seau les lendemains de prises de tête, ce qui lui faisait un crâne d’œuf. Il sortait la tête hors de l'eau en ayant souvent la tête dans les nuages, quand ce n'était pas dans les étoiles. Ça lui coûtait les yeux de la tête mais, ma tête à couper, Ça en valait la peine. Il regarda la tête des recruteurs dont les yeux sortaient de la tête. Ils avaient su lui sortir les vers du nez et maintenant il ne pouvait plus que les regarder avec des yeux de cocker. Il avait même dû dire à la dame qu'elle avait une tête à chapeau, comme celle qui était à la tête des miss et ça n'avait pas l'air de plaire à cette femme de tête ! A moins que le compliment ne lui soit monté à la tête. Elle a promis de ne plus se cogner la tête contre les murs à chercher la tête de pont idéale et qu'elle lui confiait la tête des opérations. Il sut alors qu'elle n'avait plus toute sa tête et que cette proposition n'avait ni queue ni tête. Devant son refus, le jury fit bonne figure mais on ne leur ferait pas sortir de la tête que décidément, celui-ci était une vraie tête à claque.

Sur ce, il prit ses jambes à son cou et rentra dans sa tanière ventre à terre et, j'ose le dire, la queue entre les jambes.

 

Ceci est une élucubration sans intention de sens autre que de toucher du doigt le non-sens d'une grande partie des  agitations de ce monde.

 

l'autruche

Partager cet article
Repost0
1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 01:00

ABC lance le défi n°99 des CROQUEURS DE MOTS sous le signe du poisson-cravate

consigne courte et nette :

"En quelques vers,

vous parerez votre poisson d'avril d'une cravate

et vous lui en expliquerez l'importance."

Désolée, ABC, mes neurones n'en ont fait qu'à leur tête et sont partis en quenouille ...

 

A l' aquarium

Le pOisson vOlant

Entend les pas lents

D'un baba au rhum

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Dans son petit bocal

Le poisson papillon

Ne tourne pas rond

Berné sans moral

§§§§§§§§§§§§§§§§§

Y pas de moral

sans morale

normal

Au fond d'un dressing

Des cravates chutent

Et puis se disputent

Chut !

)))*(((

Monsieur met son noeud de travers

Madame fait sa grenouille de bénitière

Le poisson se veut bien cravate pour le standing

En avril                                            Sur le fil

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 03:00

 

Que d'émotions avant que les quarts ne soient pris aux CROQUEURS DE MOTS ces derniers temps ! Turbulences de OB, vers quels courants marins emmènez-vous notre Coquille ?

Ceci nous vaut Quichottine à la barre de cette quinzaine en attendant ABC pour le 99ème défi et Tricôtine notre amirale en titre herself pour le centième ...

Au programme du Défi n° 98 de Quichottine : "Langage de fleurs"

 

On dit que les fleurs ont un langage, mais qu'en font-elles quand elles sont au jardin ?

 

Imaginez un dialogue entre les fleurs de votre choix,

en tenant compte de ce qu'elles sont censées exprimer dans un bouquet.

(langage des fleurs info)

 

 

Lieu : à proximité d'un tarmac d'aéroport, quelque part dans le monde

Décor : de l'herbe en veux-tu en voilà, émergeant du dernier manteau neigeux. Quelques lapins de garenne que n'affrayent même plus ces grands oiseaux de métal. Des pieds de violettes, qui blanches, qui violettes et même quelques pensées sauvages.

Sur la piste, un convoi de cageots qui attendent le dégagement de la neige.

 

- psittt, bonjour les roses ! bonjour les oeillets ! Vous en avez de la chance de faire tous ces voyages !

- Qui nous appelle ? Les violettes ? ce n'est pas possible, elles sont si timides ! Ah c'est vous les pensées ! eh bien dites-moi, vous ne réfléchissez guère. Votre cerveau est congelé ou quoi. De la chance ? On dure ! mais à quel prix ! Des milliers de kilomètres dans des soutes d'avions-cargos, de l'air conditionné, raréfié, irradié. Nés sous des tunnels chauffés au soleil mais où ? malmenés par des petites mains esclaves là où elles ne sont pas ou si peu payées !

- Hélas, se risquent les violettes, nos ancêtres s'offraient, impériales.

- Et nous, renchérissent les oeillets, tassés comme des sardines, nous n'ornons même plus les boutonnières. Il parait que nous offrir porte malheur. Nous ne servont plus qu'en couronnes mortuaires ...

- Oh ! c'est assez de jérémiades essaient de crâner les roses. Nous au moins nous sommes toujours ambassadrices d'amour et de beauté.

- Les lapins de garenne s'esclaffent, assis sur leur petit derrière : des beautés bien frippées alors ! regardez-vous en train de congeler sur place. ...

Les oeillets panachés, les plus demandés, réfléchissent. Les oeillets roses sont d'accord avec les roses rouges et les oeillets rouge rêvent de leur voler la vedette à ces fleurs de passion, tout ardents de colère envers ces orgueilleuses.

Violettes et pensées rêvent de voir le monde. Oeillets et roses envient leur vie sauvage et simple ...

- Adieu les adventices, on nous enfourne déjà dans un nouveau ventre !

- Vous allez où ?

- à Aalsmeer il me semble, a murmuré une rose blanche

Tous en choeur :

- Encore !

 

Aalsmeer-marche--aux-fleurs-le-plus-grand-au-monde-.jpg

 

violettes blanches - reduc

 

Pour en savoir plus sur les Parcours de fleurs coupées ...

Partager cet article
Repost0
4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 03:00

 

"Faisons la part belle à nos envies", c'est la consigne que nous propose Francine depuis son blog Un Soir bleu, pour fil conducteur du défi n°97 des CROQUEURS DE MOTS, sous la férule badine et douce de notre amirale aminaute Tricôtine.

 

Dans le miroir de mes envies

 

A l'âge des contes de fées

Mes envies en forme de voeux

Se conjugueraient à Je veux

Ce merveilleux bonheur garder

 

A l'âge des renoncements

Il m'aurait fallu de l'audace

Pour choisir d'avancer sans trace

Libre de tout engagement

 

A l'âge où tout se délitait

Quel fragile fragment d'envie

A su me retenir en vie ?

 

A l'âge où je n'attends plus rien

Je garde envie de ne pas taire

Mes indignations nécessaires.

Jeanne Fadosi, samedi 2 mars 2013

pour le défi n°97 des CROQUEURS DE MOTS

 

bibi lessive 

Partager cet article
Repost0
25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 08:57

 

Oyez oyez aminautes des CROQUEURS DE MOTS affiliés sur OB ou d'ailleurs

 

Le défi n°97  est lancé par Francine sur son blog Un soir bleu

 

Je rappelle le principe des défis des Croqueurs de mots :

des consignes publiées un lundi sur deux

un défi à croquer avec des mots (logique !) et à publier tôt le lundi suivant

un poème à mettre en ligne le jeudi du lancement et le jeudi suivant illustrant les thèmes suggérés dans les consignes du défi. Ce peut être un poème choisi (attention aux droits d'auteurs) ou écrit par vous.

 

Il n'est pas obligé de participer à tout.

 

Vous voulez découvrir les consignes de cette quinzaine ? 

 

Je vous laisse découvrir les consignes sur son blog, Défi n°97 pour les croqueurs de mots, chez Francine.

et lui signaler votre envie de participer en commentaire sous son article.

 

Je relaie aussi l'inquiétude de notre amirâle Tricôtine qui a bien du mérite à garder l'oeil sur la feuille de route de la Coquille et de sa flotille :

 

PS : PAS D'EMETTEUR POUR LES DEFIS SUIVANTS ,

LE COMBAT CESSERA-T-IL FAUTE DE COMBATTANT ?

 

 

Il y a plus de 500 blogs inscrits aux CROQUEURS DE MOTS. une quinzaine de quart, ce n'est pas la mer à boire si chaque participant signale bien sa participation au marin  qui tient la barre du défi !!!

 

avatar-blog-1170648801-tmpphpMB7iXu croqueurs

clic sur la coquille pour accéder au blog de la communauté CROQUEURS DE MOTS    

Partager cet article
Repost0
18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 03:00

 

Difficile challenge proposé par Lilou pour le défi n°96 des CROQUEURS DE MOTS à qui Tricôtine a confié la barre de la Coquille des croqueurs !

« Rupture »

Des ruptures, il y en a de toutes sortes....et certaines sont bénéfiques. Alors une petite histoire à nous raconter.

Faire rimer rupture et bénéfique, même en prose, est un exercice auquel nos éducations ne nous ont guère habitué. Essayons quand même.

 

Ruptures ...

 

Rupture du cordon ombilical :

Ouf ! il devenait bien étroit le bocal !

Rupture d'une fermeture à glissière :

Chouette ! enfin un nouvel imper !

Rupture d'avec la famille :

A nous la ville, la nuit, les filles ! 

Rupture sentimentale :

La liberté d'une vie sociale !

Rupture du contrat de travail :

La preuve que tu en a eu, du travail !

Rupture des ligaments croisés :

Visites gratis d'ascenseurs de musées,

Se garer sur une place pour handicapés,

A condition qu'elle ne soit pas déjà encore squattée.

Rupture d'avec la Société :

C'est sa dernière liberté,

Au moins en tant que SDF

Il (elle) ne paiera pas l'ISF !

Une p'tite rupture d'anévrisme :

Et simuler le gâtisme

Pour bénéficier à vie

D'une charmante auxiliaire de vie.

Enfin, rupture d'avec la vie :

Fatal !

C'est la conclusion de toute vie ...

Animale !

Connaître le dernier voyage ?

Engraisser un vert patûrage ?

Flambée d'une boite en bois tendre ?

Rupture en corps, poignée de cendres ;

Semaines des éternels dimanches ?

Entre quatre planches d'un luxe étanche.

jeanne Fadosi, samedi 16 février 2013

pour le défi n°96 des CROQUEURS DE MOTS

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Fa Do Si
  • : Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
  • Contact

Sur les blogs, les jeux d'écriture témoignent de la vitalité

de la langue française sans tapage

Recherche

 

 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

je n'oublie pas Anne-Sophie

les yeux dAnne-sophie

et ses compagnes d'infortune :

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

N'oubliez pas que

"Tous les matins du monde sont sans retour"

Métiers improbables

TheBookEdition - Les anthologies Ephémères

La 6ème anthologie est parue en mai

Informations sur 

 Les anthologies éphémères