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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 09:10

Les oiseaux se cachent pour mourir, tel est le titre français d'un roman de Colleen McCullough, traduit et paru en France en 1978. Un roman devenu très vite un best seller qui m'a été offert cette année-là.

Son titre anglais est Thorn birds, du nom de ces oiseaux qui s'empalent sur une épine pour réduire leur agonie.

J'ai lu ce livre. Une lecture agréable. Oserai-je dire pourtant que je m'étonnais de l'engouement soulevé parmi les jeunes femmes de ma génération ? Je suis peut-être passée à côté.

L'auteur de ce livre vient de mourir le 29 janvier 2015 à 77 ans.

.

A-t-elle choisi de partir en hiver ?

.

Je me demande si maintenant, les humains se cachent pour mourir, quand ils sentent leur heure venue ou si ce sont les vivants qui se cachent la mort.

La mort des oiseaux

Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois,
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.

Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes.
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que ” les oiseaux se cachent pour mourir ? ”

François Coppée, Promenades et Intérieurs V,
Les Humbles, 1872

François Coppée, wikisource

Les oiseaux se cachent-ils pour mourir ?
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commentaires

E
un titre génial pour un de ces livres au grand souffle romanesque, bien écrit, en cinémascope, qui restent dans nos mémoires sur la même étagere (celle d s illusions perdues ?) que Rebecca ou Autant emporte le vent<br /> "Je vous ai aimé. Dieu sait combien ! Croyez- vous que mon âge me l'interdise automatiquement ? Eh bien, père de Bricassart, laissez-moi vous dire quelque chose : <br /> A 1' intérieur de ce corps ridicule, je suis encore jeune... je ressens encore, je désire encore, je rêve encore, je piaffe et m'irrite encore devant les restrictions imposées à mon corps. La vieillesse est la plus amère punition que nous inflige notre Dieu vengeur. Pourquoi ne communique-t-il pas cette même vieillesse à nos esprits ? (Elle se rejeta contre le dossier de son fauteuil, ferma les yeux, et ses dents apparurent sous un rictus). J'irai en enfer, évidemment. Mais, auparavant, j'espère avoir la possibilité de dire au Très-Haut quel pitoyable, mesquin, vindicatif et piètre personnage il est.
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E
Un jour, un pigeon est venu mourir sur le rebords de ma loggia en hiver. C'est tout ce que je peux dire.
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J
on en voit quelquefois c'est vrai.
Q
Je ne me souviens plus si j'ai lu le livre après ou avant avoir vu les images filmées.<br /> Le feuilleton était servi par de merveilleux acteurs.<br /> J'ai beaucoup aimé.<br /> Mais bon... je suis très fleur bleue, tu le sais. :)<br /> J'aurais mis dans le même lot d'autres sagas... Les &amp;amp;quot;Jalna&amp;amp;quot; de Mazo de la Roche, par exemple.<br /> Passe une douce journée.
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J
je ne connais pas la saga que tu cites
J
oui moi aussi c'est mon côté fleur bleue qui m'a fait aimer le livre mais sans tomber dans l'excès. Mais je suis peut-être passée à côté d'une profondeur à laquelle le côté romanesque a fait écran lors de ma lecture<br /> belle journée Quichottine (beau temps ce matin et gelée blanche
F
Toujours de belles publications Madame !! Amitiés Snow
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J
merci de m'en avoir redonné l'adresse. Impossible d'obtenir quoi que se soit dans le moteur de recherche qui me traduisait ma requête en neige ...
Q
Le blog de Snow est toujours là-bas : http://bellegueuledevie.over-blog.com/<br /> Mais j'ignore si elle a retrouvé le chemin de son administration ou si elle en a ouvert un autre aujourd'hui.<br /> Le passage à la nouvelle version en mars 2014 ne semble pas lui avoir facilité les choses. :(<br /> Snow me manque aussi.
J
ah Snow j'aimerais bien retrouver le chemin de votre blog
M
Je ne connaissais pas la raison du titre de ce livre que j'avais dû parcourir à l'époque sans grand enthousiasme comme toi, merci pour ces infos.
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J
je l'ai lu avec plaisir mais sans céder à l'engouement de la plupart de mes copines de l'époque
D
j'avais regardé le feuilleton puis lu le livre - c'est l'amour sublimé avec toutes ces difficultés qui était grand pour moi à l'époque ; aujourd'hui, je réagirai différemment - merci pour le beau poème .. et souvent quand ma chienne mange de petits os dans les pelouses, je songe à ces oiseaux morts, ces petits volants. Quant à mourir en hiver, c'est triste, triste ... pour ceux qui restent - nous avons enterré le papa d'une nièce le 23/12 ... et je me souviens de l'enterrement de notre voisine, j'avais 16 ans, en janvier, avec la neige - c'était triste, si triste. En janvier cette année, beaucoup d'enterrements. Quand l'heure est venue, l'accepter. Bisous et merci pour ton hommage
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J
oui moi non plus je ne sais pas comment j’apprécierais ce livre aujourd'hui.<br /> La nature en hiver est rude pour les animaux et les plantes. Mais c'est ainsi. Je suis satisfaite aussi quand le gel limite la prolifération des vers et de certains insectes au jardin.<br /> Quant à mourir, y a-t-il une saison ? le mauvais temps et le froid ajoute sans doute au chagrin de la cérémonie. Mais il y a des âges où l'on ne devrait pas mourir, pas encore ...<br /> et puis quand on perd autour de soit plusieurs personnes ... oui c'est dur. Il n'y a pas d'autre choix que d'accepter, sans renoncer au chagrin quand ils nous manquent.<br /> merci pour message
S
C'est vrai qu'on ne voit jamais d'oiseaux morts au printemps, pourtant l'hiver doit leur être bien difficile à supporter. Je n'ai pas lu ce livre.
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J
il y a très longtemps que je l'ai lu et je ne sais pas comment je l'apprécierais maintenant. Il en a été fait un film, diffusé à la télé en 4 fois qui a eu aussi beaucoup de succès
J
Je connais ce poème de François Coppé... Par contre j'avais oublié le nom de l'auteure du roman.... et ces oiseaux qui s'empalent pour.... en finir ! Merci Jeanne, bises du soir
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J
et bises du midi bien passé pour ce dimanche Jill.
E
agréable, pas seulement - un titre admirable, bien plus grand que le poème lui même, du romanesque, de la fièvre, des transgressions, et puis un film avec cette si belle musique https://www.youtube.com/watch?v=JFqIMq24rok
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J
vu comme cela je suis d'accord. encore que le quotidien n'est malheureusement pas toujours tranquille
E
l'enthousiasme n'est sans doute pas lié à la qualité littéraire (quoiqu'elle soit fort honnête dans les deux cas) mais au romanesque des passions, et au souffle épique qui traverse ces sagas liées aux tourmentes de l'histoire - ce sont des livres à grand spectacle en quelque sorte qui &amp;amp;quot;vident la tête&amp;amp;quot; de la &amp;amp;quot;ternitude&amp;amp;quot; du quotidien
J
je te crois sur parole pour le film que je n'ai pas vu. Le roman m'avait plu, oui par la complexité de son histoire. Mais à l'époque, je ne comprenais pas qu'il soulevât autant d'enthousiasme. J'ai d'ailleurs un peu le même étonnement avec Autant en emporte le vent et peut-être pour les mêmes raisons. Il faudrait que je relise ces deux livres.

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