Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
Les oiseaux se cachent pour mourir, tel est le titre français d'un roman de Colleen McCullough, traduit et paru en France en 1978. Un roman devenu très vite un best seller qui m'a été offert cette année-là.
Son titre anglais est Thorn birds, du nom de ces oiseaux qui s'empalent sur une épine pour réduire leur agonie.
J'ai lu ce livre. Une lecture agréable. Oserai-je dire pourtant que je m'étonnais de l'engouement soulevé parmi les jeunes femmes de ma génération ? Je suis peut-être passée à côté.
L'auteur de ce livre vient de mourir le 29 janvier 2015 à 77 ans.
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A-t-elle choisi de partir en hiver ?
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Je me demande si maintenant, les humains se cachent pour mourir, quand ils sentent leur heure venue ou si ce sont les vivants qui se cachent la mort.
La mort des oiseaux
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois,
A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois,
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur le ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes.
Dans le gazon d’avril où nous irons courir.
Est-ce que ” les oiseaux se cachent pour mourir ? ”
François Coppée, Promenades et Intérieurs V,
Les Humbles, 1872
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