Danielle Darrieux : mort de l'égérie du cinéma français
L'actrice française avait fêté ses 100 ans le 1er mai dernier. Elle représentait aux côtés de Micheline Presle et Michèle Morgan, décédée l'an dernier, une certaine idée du cinéma fran...
"C'est la seule femme qui m'empêche d'avoir peur de vieillir",
disait Catherine Deneuve, au moment du tournage du film Huit femmes, de François Ozon
Que dire de plus ?
Elle a fêté ses 100 ans le 1er mai dernier.
Je l'ai vue pour la première fois au cinéma sans doute dans des films d'avant guerre au ciné-club du collège de ma petite ville de province.
C'est dans le rôle de Madame de ... , de Max Ophüls, 1953, tiré du roman de Louise de Vilmorin de 1951 que je l'ai découverte.
Elle y est éblouissante de beauté et de talent en crevant l'écran, même celui du téléviseur un dimanche soir où nous étions restés pour voir le film en hommage au cinéaste. Que pouvait bien en comprendre la petite fille de 7 ou 8 ans que j'étais ?
« Votre tâche sera dure. Vous devrez, armée de votre beauté, votre charme et votre élégance, incarner le vide absolu, l’inexistence. Vous deviendrez sur l’écran le symbole même de la futilité passagère dénuée d’intérêt. Et il faudra que les spectateurs soient épris, séduits et profondément émus par cette image. »
— Max Ophüls à Danielle Darrieux, pour le rôle de Louise
"La femme que j’étais a fait le malheur de celle que je suis devenue." Et humiliée. Danielle Darrieux immortalise cette Madame de…, déesse d’un monde d’apparat, reine des bals et des loges de théâtre. » Jean-Luc Douin, Télérama no 2308, 6 avril 1994.
C'est en illustration du livre de Stendhal que nous avions à étudier en Français et pour Gérard Philippe dont toutes les adolescentes étaient sous le charme que j'ai vu et beaucoup aimé Le Rouge et le Noir.
En dépit des critiques de La Nouvelle Vague et même si j'ai préféré à l'époque La Chartreuse de Parme, autre grand livre de Stendhal. Peut-être parce que je n'avais pas à le disséquer comme objet littéraire.
Que je l'ai beaucoup apprécié dans le rôle de la mamy odieuse de Huit femmes François Ozon qui a réussi l'exploit de réunir au générique huit monstres sacrés du cinéma français sans qu'aucune ne tire la couverture à elle.
Qu'elle m'a encore ému lors de reportages à la télé pour son rôle, seule en scène au Théâtre pour Oscar et la dame rose de Eric Emmanuel Schmidt ou elle est une mamy rose tellement émouvante et généreuse.
Un titre en clin d’œil je l'ai toujours supposé aux Blouses Roses, association créée en 1944 à Grenoble pour rompre l'isolement des jeunes tuberculeux.
film franco-italien de Claude Autan-Lara, 1954, d'après le roman de Stendhal, avec Danielle Darrieux dans le rôle de Madame de Rênal et Gérard Philippe dans celui de Julien Sorel
"Le rouge et le noir" film de 1954 - Bande annonce
Regarder "Le rouge et le noir" le film par Claude Autant-Lara sur http://www.imineo.com/films/drame/rouge-noir-video-14197.htm Adaptation cinématographique de l'oeuvre de Stendhal. Julien Sorel ...
Les Blouses Roses - Combattre la solitude et la maladie
L'engagement de l'association : des bénévoles pour apporter de l'optimisme. Tous les jours, aux côtés des blouses blanches, les Blouses Roses sont présentes ... L'Association fut créée en 19...
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