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Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...

Tribune contre tribune : Elles non ? Elles non plus ? Elles si, aussi ! Moi si, moi aussi

J'aimerais bien savoir ce que France Gall en a pensé.

Voilà des jours et des jours depuis l'automne que je cherche un angle pour me lancer dans le bain du débat (et je n'utilise pas le mot bain au hasard).

Plutôt du non débat devrais-je dire tant la la tribune du mardi 9 janvier 2018 dans le Monde m'a affligée pas seulement émotionnellement mais aussi par l'indigence de ses pseudo-arguments.

J'ai cherché sans succès sur Internet la liste de ces 100 signataires, ces "un peu moins de" 100 signataires ... en vain contrairement à la Tribune sur franceInfo signée d'une trentaine de noms quand on sait les torrents d'injures et de harcèlement sur Internet, anonymes souvent que déclenchent des prises de positions courageuses. 

Je mettrais volontiers en lumière l'attitude solidaire, sobre et éclatante tout à la fois des femmes et des hommes du Golden Globes à Los Angelès dimanche dernier, touS habilléS de noir en signe de solidarité avec les victimes de harcèlement sexuel dans les milieux des médias et du cinéma et en tant que Grands Témoins de toute société.

J'aurais préféré l'usage de la traduction littérale de la fabuleuse déferlante "Metoo" grâce aux nouveaux réseaux sociaux permis par les nouvelles techniques de l'information. 

"Moi aussi", sobrement, cela aurait eu du sens  et même du panache ... mais au pays de France et de Sade aucun succès et aucune efficacité.

"Balancetonporc", je n'aime pas l'expression.

Le porc n'est pas l'animal qui m'évoque spontanément un comportement sexuel. Je l'associe plutôt à la saleté (injustement) et à la goinfrerie. 

Et surtout, c'est devenu depuis quelques années un enjeu de stigmatisations d'interdits ou d'obligations culinaires politiques, quand on refuse des menus alternatifs à la cantine ou quand les croisades contre les souffrances animales, qui sont réelles et mériteraient d'être dénoncées sans arrières pensées ne sont souvent rien d'autre qu'une croisade contre certaines mises à mort d'animaux rituelles.

Ces multiples sens et sous-entendus polluent ce qui devrait être un débat sur les comportements adéquats ou scandaleux entre hommes et femmes. Car je le vois ou l'entend ici ou là bien trop timidement, si l'immense majorité des gestes incongrus, des harcèlements et des violences sont le fait d'hommes envers des femmes (ou d'autres hommes), il existe aussi des femmes prédatrices.

Pourquoi ai-je parlé de bain au début de ce billet ?

Voilà plus de quinze ans que je n'ai pas mis le bout d'un orteil dans une piscine. Voilà presque quinze ans que j'ai oublié pourquoi et que j'évoque simplement 

ma frilosité

les verrues plantaires dont je me souvenais vaguement

les conjonctivites et rhinites systématiques.

La vraie raison m'est revenue en pleine figure à l'occasion de cette campagne de prise de parole enfin exprimée. La dernière fois que je suis allée comme toutes les semaines faire quelques longueurs dans le grand bassin après mon travail, je me suis faite lourdement importunée comme dit si malencontreusement la tribune du Monde titrée "Nous défendons une liberté d'importuner ..."

Les nageurs étaient rarissimes à cette heure de la journée et en cette période de l'année.

Qu'aurais-je pu faire si 'l'importun" s'était montré encore plus entreprenant.

Je suis sortie du bain et de la piscine en rage. J'ai tremblé au volant de ma voiture tout au long du retour. Je crois que j'ai passé comme si de rien n'était ma soirée à dîner et à regarder la télé du soir. Je ne me suis écroulée en pleurant qu'une fois la tête dans mon oreiller.

C'était un moment de polémique où des femmes, je crois que c'était en région Nord-Pas-de-Calais réclamaient des créneaux horaires de piscines non mixtes. Inutile de vous dire que je comprenais cette demande mais je n'ai pas eu à l'époque l'occasion d'en discuter.

J'ai rapidement oublié. Complètement. ...  jusqu'à il y a un mois.

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J
A tout ceci Jeanne je ne sais pas tjs quoi répondre, le vrai du faux dans les dénonciations, en chaîne, parfois... Le sexe et le fric font tourner ce monde, mais j'ai horreur qu'on me forcerai la "main" côté coucherie... Ado au bal ma mère me faisait ses recommandations, méfie-toi des garçons, surtout imbibés !! Bref, la société sur pas mal de points de vue n'est pas drôle, femme et homme confondus !
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