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Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...

Viol ! c'est toujours non !

Il y a deux ans déjà et on l'a complètement oublié, l'Etat s'apprêtait à lancer une nouvelle campagne de lutte conte le viol.

 Viol : Non c'est non !

Quand la parole des femmes est enfin (un peu plus) entendue, je ne pourrais que m'en réjouir ...

si elle n'était pas en danger de discrédit par instrumentalisations malveillantes.

Mais surtout, si les arbres mis en avant dans les médias et sur les réseaux sociaux ne cachaient pas la forêt des violences ordinaires, accompagnées, précédées ou suivies de violences sexuelles, minorées et alibi pour occulter le viol.

Alors bravo  d'aller au delà des apparences et je m'en fais volontiers le relais..

en le complétant par quelques repères historiques de l'évolution du Droit et de son application.

et aussi, acheté comme chaque semaine chez ma marchande de journaux, souvent le samedi jour de marché

que je me procure chez ma marchande de journaux souvent en allant au marché. Parution le mercredi

que je me procure chez ma marchande de journaux souvent en allant au marché. Parution le mercredi

Jusque vers la fin des années 1990, j'étais convaincue pour l'avoir entendu dire y compris par des juristes que "Le viol entre époux n'existe pas", en renvoyant au "devoir conjugal" accepté lors de l'échange des consentements lors du mariage après lecture des droits et des devoirs des époux.

Hors, en toute discrétion et négligence, la loi du 23 décembre 1980 a permis d'envisager le viol autrement même si la sanction est encore relativement faible.

Il faut pourtant attendre 1990 pour que La Cour de Cassation prenne en compte le viol entre époux et encore, et plus tard encore pour une prise en compte plus sérieuse et complète.

Quant à son application lorsque les victimes de viol portent plainte, ce qui est très rarement le cas, et que la plainte aboutit à des poursuites pénales, ce qui est encore trop rarement le cas, on est encore loin du compte avec une requalification fréquente en agression sexuelle, pour des raisons budgétaires (un procès en correctionnelle coûte moins cher qu'en Assises) mais pas que. Alors si en plus il s'agit de son conjoint ou ami (marié ou pacsé ou concubin). Et je suppose que ce doit être aussi difficile lorsque la victime est un homme.

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Z
Perso, j'ai vécu un épisode conjugal lamentable qui m'a occasionné 15 jours d'ITT. Il a fallu que je me batte comme une tigresse pour faire reconnaitre par la justice ma plainte déposée à la gendarmerie et qui a fini par être jugée en correctionnel. Mais quel parcours du combattent dans ce système judiciaire qui nomme en premier lieu des médiateurs pour décourager les femmes d'aller plus loin ! . J'ai tenu bon, et j'ai eu gain de cause. Je ne regrette rien ! <br /> Bisous Jeanne
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J
Respect et bravo !
E
oui , tu as raison, et ces articles sont édifiants - ce qui est quand même bizarre c'est de croire qu'une loi puisse éradiquer le fléau - tant qu'il y aura des hommes probablement, ce sera ainsi. Il y a plus de 2000 ans quelqu'un a dit "tu ne tueras pas". Et quel en est le résultat ?
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J
une loi ne suffit pas évidemment cela se saurait. Le "tu ne tueras pas", loi religieuse dans de nombreuses religions n'est certes pas respectée mais au regard de l'Histoire, il semble que le nombre de crimes de sang est dans beaucoup de régions du monde moins important qu'il y a encore 100 ou même 50 ans. Alors c'est vrai il y a encore fort à faire ...