(Image peinte sur un post it à quatre mains, celles de mes enfants droite ou gauche selon et la mienne en aide)
La mer
dont Charles Trénet a immortalisé les flots bleus en 1946, destination impatiemment attendue des étés des années vingt pour les plus chanceux puis des années trente avec la généralisation des congés payés en 1936. 15 jours à l'époque.
La mer
nourricière donnant le poisson et surtout le sel gorgé des sels minéraux indispensables au bon fonctionnement de la tyroïde. Dont la carence était cause du crétinisme largement plus répandu dans les régions éloignées de la mer.
La mer
grande pourvoyeuse d'angoisse quand les mères les épouses les enfants attendaient le retour des pêcheurs quand la tempête s'était levée trop tôt avant le retour au port.
La mer
largement convoitée, largement bétonnée avec l'explosion des séjours sur le littoral à partir des trente glorieuses
Déjà pourtant présentée dans sa fragilité par les documentaires du commandant Cousteau
Le monde du silence
et
le monde sans soleil
La mer
qui fait précieusement partie du précieux cycle de l'eau et qui sur nos rivages de l'Europe nous apporte la douceur du Golf Stream.
Toujours et toujours rappeler sa fragilité, rappeler l'urgence nécessaire de la préserver,
non pour sa beauté et celle de ses oiseaux
mais pour la survie de l'espèce humaine.
Joie des bains de mer dans les années vingt
Chateau de sable des années trente
Chateau de sable des années soixante