~ Billet 135 ~
Je ne connais pas bien les caractéristiques de cet oiseau bien réel et j'ai rafraichi, comme vous je le présume, ma mémoire avec mon moteur de recherche habituel.
Je savais qu'il était minuscule, friand de nectar de fleurs et migrait dans le Golfe du Mexique et l'Amérique du Sud.
Je pourrais vous renvoyer au bon article de Wikipédia, comme j'ai pris l'habitude de le faire.
Mais j'ai bien envie de conduire vos pas vers celui de naute.com : il vous suffit de cliquer sur le timbre que j'ai emprunté sur ce site, mais que j'ai déjà vu dans des albums ouverts avec bonheur par des proches collectionneurs soulevant un peu du voile de leur petit paradis.
Je ne connaissais que peu de choses de la réalité de cet oiseau migrateur de nos contrées imaginaires de nos contes, ami des fées et si merveilleusement présent dans les illustrations.
Depuis 1969, ce bel oiseau me réenchante à chaque fois que je vois sa virtuosité à gober le nectar de cette fleur, en lévitation dans une verticale renversée ...
Cette peinture sur toile exécutée par ma soeur Jackie dont je vous ai déjà montré d'autres merveilles, brodées ICI et LA.
Cet oiseau-mouche a connu son trait de pinceau final le 15 juin 1969.
Je ne me souviens plus de l'occasion pour laquelle il a ensuite été offert à mes parents, soit pour le quarantième anniversaire de leur mariage, soit pour les fêtes des mère et des père, l'année suivante, mais il a veillé sur mes gestes appliqués sur d'autres oiseaux, pour l'une de ces tapisseries presque jumelles.
J'ai eu tout le loisir de vivre mes jours de vacances sous les battements d'ailes du colibri, toutes les fois que je suis rentrée au bercail au long de ces années, puisqu'il est resté accroché dans la salle de séjour jusqu'au décès de notre maman.
Depuis, le colibri a retrouvé le giron de sa créatrice et de son homme, et ce sont mes nuits sur lesquelles il veille dans la chambre qui m'accueille quand je leur rend visite.
Voilà pourquoi je leur ai demandé de m'en envoyer une photo par courriel quand j'ai rejoint cette communauté.
Comment échapper à l'appel d'un si joli nom pour porter la bannière du respect de notre matrice, la nature ?
Voilà aussi pourquoi j'ai finalement proposé une bannière au petit challenge lancé par les animatrices de cette toute nouvelle communauté à laquelle je souhaite un bel essor.
Mais pour voir ma proposition, il faudra attendre le 28 sur le blog du Colibri zen.