Réédition du Billet 211 mis en ligne le 1er octobre 2009 pour annoncer une suite restée dans mes brouillons
Comment balayer d'un revers de main l'invitation à dire cinq écrivaines.
C'est Sarah Frane qui me tire cette fois-ci par la manche, plus précisément ICI (lien obsolète donc supprimé). Je crois que vous avez tous compris que j'aime lire.
Vous avez peut-être compris aussi que si j'aime le genre humain, je ne dédaigne pas à l'occasion de plaider la cause des femmes. Un petit tour par ici vous conduira vers une auteure hors du commun dont je regrette que ses oeuvres ne soient pas rééditées en ces temps modernes qui semblent faire peu de cas du genre humain.
Alors je vais faire ce tag avec grand plaisir.
Ouh ! C'est plus difficile qu'il n'y parait. Comment choisir cinq femmes écrivains ? Rien que près de mon lit, j'en ai trouvé plus. Des que vous connaissez, que vous avez déjà cité ...
En voilà déjà trois fois cinq, sans hiérarchie, et parce que j'ai leurs livres sous la main, bon, voici un premier lot :
Elsa Triolet avait déjà publié plusieurs romans quand elle rencontra Louis Aragon qui en fit sa muse.
Roses à crédit, écrit en 1957-1958, dénonce la société de consommation et les dangers du crédit.
Christine Arnothy est l'écrivain au succès international de son roman J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, paru en 1955. Je l'ai connu par ce roman "le jardin noir", où l'héroïne est une jeune femme qui a découvert qu'elle est la fille d'un criminel nazi recherché par une équipe de "vengeurs".
Muriel Barbery, c'est L'élégance du hérisson, un petit bijou de connivence entre une petite fille surdouée et triste et une concierge fort cultivée qui joue à merveille son rôle de concierge benête.
Mais Une gourmandise est aussi d'une belle écriture en posant des problèmes graves et rarement abordés, surtout sous cet angle.
Les pirouettes de Bigornette, sont d'un genre beaucoup plus léger, elles m'aident à me rendormir quand la nuit me tient éveillée à une heure indue (voir pour cela la recette d'un rire léger). Amis lecteurs, vous connaissez au moins Bigornette pour les prénoms du mercredi.
Elle vient de commettre deux autres livres avec du papier, un dans la suite logique des pirouettes, l'autre davantage à l'intention des enfants. Bon, je ne les connais pas car j'ai eu bien d'autres soucisen tête ces derniers temps.
Si vous habitez du côté d'Angers, vous pourrez la voir le dimanche 4 octobre, renseignements sur son blog où elle fait sa PUB
Quant à Pearl Buck, j'espère que les jeunes générations ont encore l'occasion de la lire.
C'est vrai que l'Histoire chinoise de la deuxième moitié du XXème siècle a son comptant de pages noires.
Il ne faut en oublier pour autant d'où ils venaient. Et pour comprendre un peu mieux ce qui a rendu possible la fin de l'empire, je viens de le racheter. Vous le voyez sur la photo : il est tout neuf.
Pearl Buck a eu un succès mondial et a été prix Nobel de littérature en 1938.
Si elle a été la première femme à se voir décerner le prix Pulitzer en 1932 pour La terre chinoise, le prix Nobel de littérature avait été attribué à une Suédoise dès 1909 !
Blogs concernés par les livres, je vais maintenant laisser ce tag ouvert à tous les amis des livres qui passeront par ici, si le coeur leur en dit.
Et je vous avais dit que j'en avais bien plus de cinq. J'y reviendrai, pas tout de suite sans doute mais j'y reviendrai.
Voilà, la suite n'était jamais venue. Je suis ainsi. Cette fois je vais publier la suite qui était dans mes brouillons