Voilà un titre bien énigmatique me direz-vous !
Aujourd'hui et pour la 5ème année, depuis la décision de l'UNESCO du 10 novembre 2009, le 18 juillet est la journée internationale Nelson Mandela. C'est l'anniversaire de cet homme hors du commun, mais qui refusait d'être considéré au-dessus des hommes qui a été choisie d'abord par l'UNESCO puis par l'ONU dans sa résolution 64/13 du 1er décembre 2009.
En ce jour d'une actualité lourde de larmes et de morts des faits des guerres, (ou est-ce une seule guerre ?) faut-il rappeler le sens de cette commémoration ?
Il s'agissait, il s'agit toujours, de saluer la contribution de Nelson Madiba Mandala, militant de la cause anti-apartheid et premier président de l'Afrique du Sud, en mémoire des 67 années qu'il a vouées à la lutte pour l'égalité des peuples et la réconciliation,
à La promotion d'une culture de paix
Chaque année le clin d'oeil est de consacrer 67 minutes de son temps au travail à aider les autre au plus près de soi.
Un thème porteur qui malheureusement est utilisé par des entreprises pour faire leur propre promotion.
Sur le site de la fondation Mandela, le but est que chaque jour devienne un jour au service des autres, pour un monde sans violence et sans haine.
en se rappelant ce qu'il a compris en un lent processus de maturation depuis sa prison et consigné dans ses discours et ses mémoires :
« one is born hating another person because of the colour of his skin or his background or his religion. »
Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion.
« People must learn to hate and if they can learn to hate they can be taught to love for love comes more naturally to the human heart than its opposite. »
Les gens doivent apprendre à haïr, et s'ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l'amour naît plus naturellement dans le cœur de l'homme que son contraire.
.