Eh bien voilà, il va sûrement me falloir encore des jours et des jours ... sans les compter, pour que me viennent des idées de chapeau ...
Après le Un ou 1, ou I, j'ai laissé passer plus de deux fois sept jours et quelque heures et encore plus de minutes.
Que dire des secondes qui se sont écoulées depuis mais en années-lumière, c'est si peu, jusqu'à l'insignifiance ...
A ma première requête avec deux + poésie, je croyais naïvement recevoir une avalanche de titres de poèmes d'amour ... L'amour, heureux ou malheureux, est l'un des sujets principaux de quelques poètes et de beaucoup de poéteurs.
Que nenni ! En tête de la Une, le merveilleux "Deux et deux quatre ... " de Jacques Prévert, mais je vous le réserve pour plus tard, ce qui connaissent La page d'écriture devinent peut-être pourquoi ...
Puis Les deux Mulets, de Jean de La Fontaine et Les deux voyageurs, de Florian
il a fallu la deuxième page pour voir citer les poèmes d'amour, pas pour longtemps ...puisque le navigateur me proposa Les deux Coqs, de La Fontaine.
Et quelques lignes plus haut, Les deux sorcières, de Corinne Albaut, "se disputaient pour un balai"
Alors j'ai laissé passer un peu de temps. J'ai formulé ma requête différemment. Je ne comprends pas encore les logiques à l'oeuvre dans les sélections de Google.
Mais aujourd'hui, comment bouder cette occurrence offerte sur la première page au quatrième lien proposé.
Comment ne pas partager avec vous quelques vers de Victor Hugo, en attendant de les resituer dans leur "jus". Pardon pour l'expression. Dante a inspiré à Victor Hugo, mais apparemment, la précision n'est pas la qualité première sur Internet.
Dante écrit deux vers
Dante écrit deux vers, puis il sort ; et les deux vers
Se parlent. Le premier dit : - Les cieux sont ouverts.
Cieux ! je suis immortel. - Moi, je suis périssable.
Dit l'autre. - je suis l'astre. - Et moi le grain de sable.
- Quoi ! tu doutes étant fils d'un enfant du ciel !
- Je me sens mort. - Et moi, je me sens éternel.
Quelqu'un rentre et relit ces vers, Dante lui-même :
Il garde le premier et barre le deuxième.
La rature est la haute et fatale cloison.
L'un meurt, et l'autre vit. Tous deux avaient raison.
Victor Hugo, extrait de Religions et Religion, IV, Des voix,
publié en 1880 (écrite de 1870 à 1880)
Victor Hugo, 1802 - 1885
Deux (2) coquelicots (et quelques camomilles)