L'automne dernier, j'avais ouvert, à la suite d'un alphabet en poésie égrené tout l'été, cet alphabet et poésie des nombres que j'ai laissé en carafe à Trois.
C'est Lénaïg, avec son très joli Un, deux, trois ... qui m'a fait retrouver la mémoire, ayant elle-même voulu faire trois p'tits sauts à partir d'un "magnifique et sombre poème de Stellamaris", comme elle le dit elle-même.
Vous retrouverez les premiers en allant (sur la droite du blog) à la catégorie "Alphabet en poésie des nombres", j'avais commencé par le Zéro.
Pour le rythme de mes parutions dans cette rubrique, c'est ici :
Oyez, oyez CROQUEURS DE MOTS et les autres
Le sixième jour, Livre de la genèse revu par Dracontius et traduit par Stanislas Gamber
Le sixième jour, dans Le livre de la genèse
Le soleil se levant radieux avait ouvert le sixième jour, quand, du sein maternel de la terre, la nature enfanta les animaux. Le front armé de cornes, le jeune taureau s'élance ; la jeune génisse suit, à travers les prés, ses traces vagabondes. Le cerf, au bois découpé en palmes, s'échappe dans les champs, et plus loin bondit l'animal, né pour les batailles, le rapide coursier. Sans pitié, la terre produit les terribles lions. Puis, c'est la brebis, avec son innocence, dévouée aux ruses du loup, et le daim qui s'enfuit devant les rauques abois des molosses. Le sanglier écume et, menace mortelle, montre ses défenses recourbées ; il se replie sur ses flancs et, farouche, se prépare au combat : malheur si, contre ses rudes flancs, la faim pousse un lion de Numidie, ou si un autre sanglier vient en écumant le provoquer à la guerre !"
traduction d'une poésie latine du Ve siècle de Dracontius, par Stanislas Gamber (extrait livres Google)
jeune cervidé sur une vieille couverture de livre (anthologie de Buffon)
et aussi :
Les six cordes (Las seis cuerdas), de Federico Garcia Lorca, sur le blog de Mimi des Plaisirs
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six (6) coquelicots (et quelques fleurs de camomille)
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