Voilà encore un billet resté dans mes brouillons depuis au moins novembre 2009. C'est la réaction de quelques candidats au bac de Français de la série S (Celui qui n'a jamais ...) qui le met dans l'actualité. Je ne me souviens plus s'il devait compléter d'autres billets, publiés ceux-là ICI et ICI ou s'il en était une alternative abandonnée.
Billets en liens avec celui-ci :
Celui qui n'a jamais ... ; Du paradoxe à l'oxymore ; Marron paradoxe
Un paradoxe est une vérité qui dérange
un oxymore est une expression qui comprend deux mots opposés le plus souvent un nom et un adjectif.
Mais aujour'hui c'est la contradiction entre une posture générale et quelque chose en particulier qui m'alerte.
paradoxale ou ambigue ? l'injonction paradoxale.
Sur mon blog, je m'efforce de privilégier l'usage de la langue française, je m'en expliquerai sans doute dans un billet. voilà un sujet que j'ai depuis longtemps dans mes carnets.
et en même temps j'écoutais Stéphane Guillon qui jouait les rallonges sur France Inter. Comment est-ce que j'explique que ses détracteurs lui reprochent en premier lieu d'être méchant, que si je crois avoir un sens de l'humour, je n'aime pas le rire méchant, que la plupart du temps, j'appréciais beaucoup les rubriques de Stéphane Guillon ? Et que ses rubriques pleines de sel me manquent ?
Peut-être parce que je devine la complexité pleine de paradoxes, ses contradictions, ses prises de position tantôt pertinentes, tantôt irréfléchies.
Je n'aimais pas quand il attaquait de manière récurrente et injuste de mon point de vue Nicolas Hulot.
Encore moins quand il défendait des personnes indéfendables.
Mais il a eu le courage de s'élever à contre courant de la vox mediati contre l'indulgence envers le tourisme sexuel.
Parce qu'il n'a pas hésité à défier l'un des "puissants de la terre" pour une attitude inqualifiable et qu'il a osé dénoncer en faisant rire.
Sur mon blog, je privilégie la langue française, que les pays francophones défendent bien mieux que les métropolitains. Au point d'en agacer quelques uns par mes "belle fin de semaine" en lieu de bon week end.
N'allez pas croire que je n'aime pas la langue anglaise. Je la maîtrise mal à l'oral mais je la lis assez facilement. Enfin lorsqu'il s'agit de littérature et avec un bon dictionnaire à porter de main. Pas lorsqu'il s'agit d'essayer de comprendre des travaux scientifiques rarement accessibles dans une autre langue puisqu'il est passé dans l'usage courant du monde de la recherche de publier en anglais pour être reconnu.
Il me semble que par cette seule pratique de désertion, on se prive des meilleures idées sur le sujet au profit de la maîtrise d'une langue véhiculaire standardisée. Le contraire de ce qui peut élargir la pensée et appeler à des idées nouvelles !
A l'origine de ces réflexions ? Une carte et son slogan à faire circuler sur les blogs, alternative aux récompenses et autres tags destinés à découvrir d'autres blogs et à faire connaître le sien. Il y a cinq ans ! la préhistoire de la communication avec le web ...
J'adhérais à une moitié du slogan (encore que la pratique généralisée des bisous les vident de leur élan et de leur sincérité) et je rejetais l'autre. Je la rejette plus que jamais, tant ce mot, terrible, (la guerre), ne doit pas être détourné de son sens et de son contenu.
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