l'un des rares billets (le premier) pour Coulisses, contrechamps et contre-chants
Rassurez-vous, rien de grave, du moins je ne le crois pas. Encore que ...
C'est juste une histoire de quelques mots mis à la place d'autres ...
Ce matin pour faire le tapuscrit de ce billet, c'est un peu plus embêtant : j'ai les doigts gourds, légèrement insensibles, légèrement douloureux.
Et alors ! ce ne sont que des petits soucis. Juste un léger agacement du corps ... somme toute assez normal à son âge !
C'est ce que vous pensez, ne le niez pas, vous qui souffrez de plus de maux, vous qui ne souffrez pas mais qui pensez que celle-ci va avec l'usure du temps.
La douleur que l'on dédaignait ou ignorait il n'y a pas encore si longtemps quand il s'agissait de soigner des nourrissons ou des animaux.
Et je ne parle pas des végétaux, qui sont d'autres organismes vivants sans doute sensibles.
Mais pourquoi nous raconte-t-elle cela ? Digressions, pendant que je corrige pour la nième fois ma frappe débordant des touches sur une machine assez réactive pour écrire par exemple "justyer" au lieu de juste, pour me rajouter un q à soucis, un k à normal : ça c'est avec le clavier azerty, évidemment avec qwerty, cela donnerait autre choise chose. Tiens voilà mes doigts encore en flagrant délit de débordement. Et pourtant, "choise" c'est presque, mais presque seulement "choice".
Du coup, j'imagine que si j'avais laissé passer cette erreur, j'ouvrais la porte à la croyance, par erreur de lecture sur mon erreur de frappe, que je me mettais à mélanger anglais et français. Et si je vous apprends que plus haut j'ai dû rectifier le pas de "ne le niez paz" car mon doigt avait atterri un peu trop haut sur le clavier.
Que nenni non ! Prudence, avec des mots si anciens, certains vont croire que j'écris des gros mots ou que je suis réac, voire ultra réac campant sur la "pureté" de la langue française. Je reviendrai peut-être sur ce sujet au moment de la journée semaine de la francophonie. Nenni, c'est juste un mot dont j'aime la musique et que je fréquente à travers les grilles de mots fléchés.
Mais revenons à cette histoire de mot remplacé. Un simple mot dans une phrase. Et pourtant ...
C'est dans mon billet Rêver pour bien commencer l'année, j'écrivais selon les mots de Bigornette, du moins c'est ce que je pensais de mémoire, sans prendre la peine d'aller vérifier sur son blog :
[...] Robinson, le compagnon de Bigornette, qui vient, comme elle l'écrit sur son blog, de partir vers d'autres rivages [...]
Eh bien non, Bigornette, et cette fois-ci je vérifie et garde le texte sous les yeux, enfin presque, je n'ai qu'un écran et je suis bien obligée d'alterner en torturant ma mémoire immédiate, la plus déficiente.
Je vais citer sans coupure et avec des guillemets
" Je profite d'un passage chez mon fils pour vous faire part du décès de mon aimé : "Robinson" ... je suis fort mal évidemment ... Il n'était plus lui-même depuis un bon moment et pour lui c'est mieux comme ça, il va atteindre d'autres rivages, où j'espère qu'il sera mieux, du moins je préfère penser ainsi ... "
vient de partir vers, à la place de va atteindre ...
Une toute petite différence s'il s'agit de sauter un ruisseau minuscule, c'est rarement le cas.
Sans conséquence car Bigornette a cette intelligence du coeur qui lui fera accepter cette différence ... et ne pas en faire querelle,
mais qui, l'émotion et le chagrin du moment s'ajoutant à sa sensibilité habituelle, va la troubler, peut-être la blesser, même inconsciemment si jamais elle vient lire mon billet.
Alors, je vais en faire une correction visible pour que les propos ci-dessus restent compréhensibles et gardent leur pertinence, tout en essayant de rattrapper cette bévue dommageable.
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