Aimé Césaire fait partie des Grands Hommes qui m'ont servi de référence, qui m'ont aidée à construire ma pensée.
Extraits à lire du Cahier d'un retour au pays natal
Un hommage va lui être rendu au Panthéon cet après-midi, cérémonie symbolique, sans cercueil, car son voeu de reposer en terre natale s'opposait à ce qu'il ait sa sépulture auprès des "Grands noms, la patrie reconnaissante"
Si je publie ce billet dans Contrechamps et contre-chant, c'est que l'actualité du jour m'incite à revenir sur les billets où je l'évoquais et parce que j'ai envie que ce soit l'occasion pour quelques uns de lire ou de relire un de ses poèmes. Je n'ose dire l'un des plus beaux. Il y en a tant qui sont beaux dans leur difficulté même. Une seule lecture ne se suffit jamais.
Son dernier voeu aura été respecté : reposer dans le linceul de son Ile.
J'avais craint l'appétit d'une gloire seconde
Que d'autres courtisent en ce monde
qu'il ait menacé cette calme retraite,
son corps enseveli au sol de ses ancêtres.
Ses racines sont là et sa Terre est immense.
Ses pensées se déploient et partout dansent.
Il clame la douleur des sans-voix de partout
Il redresse la tête des peuples à genoux.
Aimé, prénom si prophétique,
Césaire, chantre par ta poétique.
Aux injures, aux tortures toujours seras rebelle
Eveilleur des consciences universelles.
Jeanne Fadosi, mercredi 6 avril 2011
Billets évoquant Aimé Césaire :
"La carte du printemps est toujours à refaire", Aimé Césaire
J'ai même osé le citer dans la dédicace d'un poème que j'ai écrit en 2007 et offert pour une naissance en 2008 (avant la création de mon blog) et que j'avais remis en ligne ICI