Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
~ Billet 318 ~
Pour les jeudis en poésie des Croqueurs de mots, à l'encre des mots anciens pour Brunô, j'avais prévu d'éditer le poème Note, partage que Liedich avait mis sur son blog pour relever un petit défi de novembre.
Mais ce poème a disparu des radars comme l'essentiel de ses parutions depuis qu'il s'était remis à alimenter son blog.
Sa décision lui appartient et je me sens comme beaucoup de ses lecteurs, un peu orpheline de sa poésie.
Alors, je passe directement à mon intention de puiser dans l'anthologie personnelle constituée en 1966 et 1967.
Pour commencer, un poème dont le choix qu'il peut paraître étonnant pour une adolescente de quinze ans qui avait la vie devant elle.
Clément Marot
De soi-même, 1544
Plus ne suis ce que j'ai été,
Et ne le saurais jamais être ;
Mon beau printemps et mon été
Ont fait le saut par la fenêtre.
Amour, tu as été mon maître,
Je t'ai servi sur tous les dieux.
Ô si je pouvais deux fois naître,
Comme je te servirais mieux !
Et si vous voulez avoir le poème en entier, car je n'avais noté que ces vers, je vous propose la page de Florilège qui est une belle anthologie de la poésie en langue française (voir le sommaire de Florilège
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