Vous qui passez par ici, vous vous souvenez comment l'image de Mil et Une de la semaine dernière est venue se superposer à la découverte que je venais de faire. C'était ici :
Deux vaincus
D'un poème à une toile*
D'une guerre de chimères à l'autre
La même infamie
d'une humiliation à la suivante
Le même cri
Que de paroles inentendues
Alors que le pire
Allait encore être à venir ...
Vaines les paroles des vaincus ...
Jeanne Fadosi, pour Miletune
* Le marchand d'allumettes d'Otto Dix, un tableau allemand de 1920,
Les paroles du vaincu de Léon Dierx, un poème français de 1871.
Auschwitz, Mémorial de Sabra et Chatila
une des 22 plaques commémoratives
Et qu'on ne vienne pas me comparer les nombres des victimes et des jours, tous ces actes, sont immondes.