Dire ou se taire ? ... (2) ; Dire ou se taire ? ... (3)
archivé en brouillon le 28/11/2011 09:48
Ce matin-là j'ouvrais les articles du journal électronique que le Parisien déposait dans ma BALE chaque matin.
Un titre d'une rare ... le mot juste ne me vient pas tant c'est inconcevable !!!
Car dans ce dénouement tragique, comment ne pas se révolter non seulement contre celui qui a commis jour après jour des actes monstrueux, mais contre ceux qui n'ont rien dit et ceux qui, informés, n'ont rien fait !
Aujourd'hui c'est l'enfant qui n'est plus et la mère, brisée, battue, meurtrie, qui va se retrouver complice, malgré elle ...
Malgré ?
Faut-il avoir le cerveau suffisamment anesthésié sous la douleur et la violence de cette douleur, pour ne pas comprendre que ça ne pouvait finir que par une tragédie, celle-ci ou un autre scénario cruel.
Enfant, je m'étais scandalisée que d'autres enfants n'aient pas pensé qu'en mettant leur chat dans la machine à laver, ils le retrouveraient mort.
Ce n'était que des enfants. Ce n'était qu'un petit animal qu'ils aimaient et qu'ils voulaient laver.
Ce me semblait déjà inacceptable.
Mais ce 28 novembre 2011 ! comment qualifier ce fait divers ?
Texte complété le samedi 28 juin 2014 (la date n'est pas anodine)
j'ai mis un certain temps à retrouver de quel fait divers il s'agissait. Heureusement (si je puis dire car cet adverbe en la circonstance est bien malheureux) par chance donc j'ai évoqué cette histoire entendue enfant concernant un pauvre chat victime de la bêtise innocente d'autres enfants.
Mais cela n'aurait pas forcément activé ma mémoire car j'avais tout oublié de ce tragique événement qui ne me concernait qu'en tant que auditeur ou spectateur ou lecteur des informations. Et à ce titre, cela me renvoie à ma posture, à notre posture commune de voyeurs plus que de témoins utiles.
Il se trouve que c'est tout récemment que cet homicide a été jugé, ou jugé en appel je ne sais pas. Effleuré du bout des mots par les médias qui se soucient souvent bien peu de suivre les événements dans le temps, sauf quand cela peut faire de l'audience. Autrement dit faire vendre. ...
... Du papier ou des pages de publicité.
C'est du pareil au même.
J'en connais qui n'ont que mépris pour ceux qui s'intéressent aux faits divers des journaux. Qui même, à juste titre j'en conviens, condamnent ce voyeurisme qu'ils jugent malsain. Comme ils raillent le feuilleton "Plus belle la vie" ou les séries françaises.
Tout en se délectant sans complexe des séries américaines.
Nul n'est à l'abri des contradictions.
If essoré par une bourrasque de vent (cliché sans retouche)
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