un des rares billets de mon éphémère communauté coulisses-contrechamps et contre-chants
Mardi 17 janvier 2012, dix heures du matin
En terminant mon billet de ce jour par "les naufragés de la mer", j'avais la grande naïveté de penser que cette expression pourtant connue suffirait à évoquer les "boat people"* du XXIème siècle. Vous savez, ceux que, depuis les nouveaux textes de la honte, on prive de leur élémentaire recours à l'accès au droit des réfugiés.
Mais non, j'aurais dû m'en douter, on pense seulement aux plaisanciers malchanceux malheureux ...
Rage, Honte endossée, Tristesse, Despérance de la laideur de l'âme humaine.
* J'utilise à dessein cette expression vulgarisée en 1976 pour désigner les populations du sud-est asiatique qui fuyaient leur pays dans des barques et d'autres bateaux surchargés. C'était loin, ils ne risquaient pas d'échouer sur nos côtes. On pouvait s'offrir le luxe de la compassion verbale !
Quand des barques, par chance, ont réussi à traverser la méditerranée et atteignent les côtes de Malte, de Sicile ou de Corse, ce n'est plus la même histoire !
Rage, Honte, Désespoir de la laideur de l'âme humaine !
J'ai emprunté cette photo au site de Bruz Solidarité, trouvé sur Internet.
Un clic sur l'image pour la retrouver sur ce site
post scriptum, mardi 10 avril 2012
Lorsque j'ai écrit ce billet en complément de Il était des petits navires ... le naufrage du Concordia, paquebot de croisière transportant 3200 touristes et un millier de membres d'équipage, venait de se produire le 13 janvier
Il faudrait aussi dire le tribu que les marins -pêcheurs ont de tout temps payé à la mer et, de plus en plus aux gigantesques navires de frêt sur les grandes routes maritimes.
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