un des rares billets de mon éphémère communauté coulisses-contrechamps et contre-chants
Je vous l'ai promis à la fin de La disparition, pourquoi cette petite expression, Et après ... comme support aux contraintes que j'ai ajoutées à partir de la proposition de pour le défi n°60 des CROQUEURS DE MOTS
Non, pour le moment, je ne vous conterai pas de nouvelle histoire. Car il m'arrive aussi et surtout de lire les histoires des autres.
Contes, légendes, romans anciens et récents, nouvelles, ...
C'est vrai je préfère d'autres lectures aux romans d'espionnage et aux polars même si cet été, j'ai finalement apprécié le millénium 1 et 3 de Stieg Larsson, dont les millions d'exemplaires vendus ne semblent pas avoir détourné les critiques littéraires.
Non, je n'ai pas lu le n°2. J'attends de pouvoir l'emprunter ou qu'il paraisse en format de poche, plus économique.
A l'écriture froide, presque sans affect de Larsson, j'ai préféré la richesse sociologique et historique du Danois Leif Davidsen dans La Chanteuse russe.
Poésie d'hier, d'avant hier, d'aujourd'hui, en vers ou en prose, libre ou métrique, toujours c'est la musique des mots et la puissance d'évocation visuelle et ou émotionnelle qui en fait la poésie, mots seuls ou en symbiose avec des images, comme ce délicat recueil de Marie N'Diaye Y penser sans cesse, édition L'Arbre vengeur, mots posés en allers retours entre présent et passé (dont la nuit de cristal) sur les photos pleine de mystère de Denis Cointe.
Certains livres d'humour me font le plus grand bien, plus efficaces pour commencer la nuit ou la terminer après un réveil à pas d'heure qu'une potion ou compter les moutons. Non que ces textes soient soporifiques mais ils allègent l'esprit des soucis enccombrants.
Les romans historiques me permettent de mieux retenir des pans d'Histoire que je connais mal ou pas du tout et ce printemps, j'avais un urgent besoin de remettre de l'ordre dans mes connaissances fragmentaires et partiales sur l'Histoire des pays qui faont l'effervescence de l'actualité. J'ai lu Le souffle du jasmin de Gilbert Sinoué après le tome 2 de ce cycle : Le cri des pierres que l'actualité du printemps rendait encore plus intéressant.
Et après ... dans tout cela ? J'y viens.
Vous savez, peut-être pas, comment je choisis ou ne choisis pas les livres que j'achète dans les allées de librairie.
Une couverture, un titre qui m'interpellent, je lis la quatrième de couverture mais pas que ... j'ouvre au hasard deux ou trois pages ... Il arrive que la curiosité m'incite à le mettre dans mon panier, ... ou que la raison me le fasse reposer sur son rayonnage, par raison et à regret ou parce que l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous.
Souvent ensuite, à l'instar d'une bande annonce de film qui ne présente que le meilleur, je suis souvent déçue. Mais pas toujours et j'ai quelquefois découvert ce qui est pour moi des pépites.
Le nom, bien sûr, joue son rôle. Le matracage médiatique ou publicitaire est trop intense pour que certains vous échappent, même s'il ne s'est pas inscrit nommément dans ma conscience. Guillaume Musso, j'en avais sûrement entendu parler, mais je ne connaissais pas.
Juste le titre, qui laisse la porte ouverte à de multiples futurs, la 4ème de couverture qui évoque une NDE (near death experience), expression que je préfère à sa traduction française, sujet qui m'intrigue, et les pages lues, me dévoilant un avocat soumis à un choix difficile, bien révélateur de la façon dont les justices fonctionnent dans le monde dit évolué.
J'étais en train de rédiger le défi n°60 et ce titre m'a donné l'envie d'en faire le fil des contraintes des épisodes suivants. Mais il me fallait attendre de progresser dans ma fiction pour lire ce roman et éviter les interférences inévitables ...
Voilà, j'ai écrit le mot fin sous le chapitre 7 de La disparition et j'ai lu ce roman de Guillaume Musso, ce n'était pas son premier roman, mais c'est avec celui-ci qu'un succès est venu qui ne se dément pas.
Je l'ai lu sans à priori. Je l'ai apprécié. Il faut dire que vers la fin du livre, l'actualité faisait un écho ironique à ce que j'en lisais. Fiction, certes, mais si réaliste !
Je vous en reparlerai. ou pas
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