Le poème dont j'ai mis en ligne un extrait un jeudi récent dernier pour les jeudis en poésie de Croqueurs de mots (La nuit d'octobre) est centré sur les états d'âme d'Alfred de Musset pour surmonter son chagrin et surtout son dépit. Si les réflexions sur les sentiments peuvent être extrapolées de son histoire personnelle, et plus encore, de son point de vue très subjectif, je voulais ici rétablir l'équilibre.
Il n'affleure pas le moins du monde au poète qu'il puisse avoir des torts ; or, s'il est devenu l'amant d'une femme publiquement scandaleuse, et qui assumait cette réputation, du moins qui y faisait front la tête haute avec cran, la vérité historique impose de rappeler que c'est lui qui l'a trompée le premier, alors qu'elle était affaiblie par une maladie.
Et rien n'est dit des divergences qui n'ont pas manqué d'apparaître assez vite entre des idées d'enfant gâté et des idéaux sociaux et politiques bien en avance sur la future maturité du poète.
Tant mieux s'il a pu cheminer et faire évoluer sa réflexion, notamment dans Lorenzaccio. il reste cependant très en retrait des audaces de George Sand, qui rêvait au milieu de XIXe siècle d'une société sans classe et sans conflit.
archivé en brouillon le 20/01/2011 pour 08:00 pour compléter une mise en ligne de Musset que je n'avais jamais faite et que j'ai réparé jeudi 3 juillet 2014 avec La nuit d'octobre, de Musset, en l'assortissant même d'un tanka à Musset de mon cru.
Pour aller plus loin : l'appréciation du blog des livres qui rêvent sur Elle et lui, de George Sand
Bon d'accord, du bavardage de Jeanne ici et George Sand était romancière, n'est-ce-pas ?
A l'occasion, elle savait aussi manier le vers et la rime ... clic ICI
George Sand par Alfred de Musset
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