Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
Une vedette de cinéma et de théâtre de grand, très grand talent.
Une femme d'une beauté douce et généreuse. De celles dont on se dit c'est possible. l'anti-beauté pin-up. De celles qui irradient non seulement la grâce mais la douceur et la bonté, sans la mièvrerie qui en accompagnait souvent (et même encore maintenant) l'image.
Je l'avais déjà vue dans des comédies légères. J'en ai découvert la densité et la profondeur dans Les grandes gueules, avec Lino Ventura qui découvrait aussi une nouvelle facette de son talent et Bourvil, qui n'avait plus à démontrer ses multiples capacités et leur grand coeur engagé.
Je l'ai vue de film en film, toujours avec le même bonheur et bien sûr le regret de ne pas la voir plus souvent jouer.
Dans La grande vadrouille par exemple ou Ce sacré-grand père ou encore dans le serpent.
Je l'ai vu encore dans Mon oncle d'Amérique, entrevu une dernière fois dans Les caprices d'un fleuve.
Elle a longtemps tu sa maladie et mené de front son combat contre la sclérose en plaques et sa carrière jusqu'au moment où la maladie ne lui a plus permis d'apparaître sur les écrans pour des rôles importants. Elle s'est alors engagée en 2001 pour la lutte contre la sclérose en plaques. Est-ce à ce moment-là qu'elle a aussi rendu public cette maladie qui la minait depuis environ ses 25 ans ?
j'ai appris sa mort jeudi matin 16 octobre 2014, survenue la veille au soir dans la maison de retraite qui l'accueillait.
Une belle personne, vraiment.
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