Il y a tout juste une semaine, j'évoquais les difficultés à vivre dans la lumière de la célébrité à l'occasion d'un billet sur Marylin Monroe, ou de celles à survivre avec la baisse ou la disparition de la notoriété (Défi n°128 épisodes 1 à 4).
D'où venait le mal-être de Robin Williams, cet acteur hors du commun qui avait porté à son incandescence une réflexion ou plutôt une sensibilité directe sur le monde tel qu'il va, si bancal ?
Je l'avais découvert magistral en éveilleur dans Le cercle des poètes disparus, en allant le voir au cinéma à sa sortie.
Il a réussi à me faire rire de l'absurdité de la guerre dans Good morning VietNam. Et c'est même étonnant que l'impertinence du film autant que du soldat animateur qu'il interprétait ait eu ce gros succès commercial, y compris aux Etats-Unis. Comme quoi il ne faut désespérer de rien.
Il a fait rêver bien des enfants en incarnant un Peter Pan étonnament touchant.
J'ai aussi beaucoup beaucoup aimé le film Will Hunting, l'un de ceux qui abordent avec sérieux et tact la difficulté d'être un génie mathématique et un écorché social.
Le cinéma n'a sans doute pas sû lui servir des rôles à sa mesure au moment opportun. C'est un vrai gâchis.
Robin Williams, merci pour les rôles que vous avez portés au cinéma. Le monde n'en a pas été meilleur. Il a même empiré depuis. Mais je suis sûre que ces films pourront dans l'avenir retrouver le chemin de messages entendus.
Robin Willams acteur américain, 21 juillet 1951 - 11 août 2014
empreintes de Robin Williams devant le Chinese theater sur Hollywood Boulevard
Carpe Diem ! Robin !
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