Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
~ Billet 461 ~
Hauteclaire notre responsable de quart de la quinzaine a mis le jeudi en poésie des Croqueurs de mots à l'heure d'été en nous suggérant de fêter en poésie la nuit de la Saint Jean.
J'aurais bien voulu vous donner à voir quelques vers de la chanson de geste Mainet, qui chante les faits de gloire du jeune Charlemagne, mais ma recherche sur internet a été vaine.
Vous n'aurez, comme moi que les deux vers cités par Jacques Le Goff dans
La civilisation de l'Occident médiéval, aux éditions Champs histoire, 2009 à la page 149,
"quand le jeune Charlemagne, héros du poème, s'attaque à son ennemi Braimant un jour de la Saint Jean.
Barons ce fut un jour de fête de Saint Jean
Que Mainet descendit près la tente Braimant
Allusion à l'épée joyeuse du jeune homme dont le pommeau renferme une relique : une dent de Saint Jean ? Evocation plus ou moins consciente des rites de Saint Jean et du rôle qu'y jouent les jeunes gens ?"
Mais voyons Jeanne, tu nous parles de jour
quand nous fêtons la nuit de la Saint Jean !
Là-haut, vers le Nord,
la nuit se rétrécit
La nuit n'est plus qu'un point
Sur cette photo mis en ligne Au grand miroir de la nature, j'y avais mis ces mots.
Quand le crépuscule
Cède le pas à l'aurore blême
Terre et ciel s'admirent
Jeanne Fadosi, août 2009
Le soleil m'avait plus inspiré et comme, en mettant ceci en ligne, j'ouvre au hasard la page du Livre d'or de la poésie française des origines à 1940 de Pierre Seghers, Marabout 1972, je vous invite en prime et en fanfare à battre batterie pour le soleil de Jean Cocteau, dans mon billet suivant, Batterie, de Jean Cocteau
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