~ Billet 501 ~
et dernier billet dont j'indique le quantième !
Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que ces derniers temps, avec mes billets programmés, c'est la pagaille dans leur numérotation.
Voici, pour le jeudi en poésie , des Croqueurs de mots, dont le défi n°33 est mené par an ni.
Je vous ai déjà plusieurs fois fait partager des chansons extraites du recueil constitué par mon père pendant qu'il faisait son service militaire à Agadir au début des années 1920.
Je l'avais presque promis à Tricotine, l'on va dire que l'arc en ciel s'est éteint le soir où le gardien de phare ne l'a pas allumé. Beaucoup vont en vacances à la mer et ces tours sur l'eau font partie du paysage. En France, presqu tous les phares ont été automatisé et désertés par les anciens gardiens. Il ne reste plus à ma connaissance que celui qui se trouve dans l'estuaire de la Gironde : le phare de Cordouan
Je n'ai pas eu ni pris le temps de rechercher l'origine de ce chant. Peut-être quelqu'un d'entre vous pourra éclairer ma lanterne.
Dernière minute : Quichottine a trouvé les liens pour moi et les à déposé dans le premier commentaire de ce billet : à consulter pour en savoir plus et même écouter la chanson !
(phare des baleines au bout de l'Ile de Ré, depuis un blokhaus orné de tags et de grafs ; cliché de mon frère Gilles)
L’Océan
1er couplet
Là bas sur l’océan
Dans le phare qui scintille
Le gardien vigilant
Demeure sans famille
Seul dans l’immensité
Quand le flot se soulève
Parfois comme dans un rêve
Il se prend à chanter
L’océan sous sa garde
Le soir fait miroiter
Sous la lune blafarde
Ses rayons argentés
Dans cette apothéose
Porte vers l’horizon
Sa joyeuse chanson
De l’océan grandiose.
2ème couplet
Mais un soir le gardien
Quelque folie en tête
Au village voisin
Va revoir sa brunette
Près d’elle il s’attarda
Car elle était jolie
Mais le phare vigie
Ce soir n’éclaire pas
L’océan sans son garde
Parait désorienté
Les étoiles hagardes
Ont terni leur clarté
Prenez garde au naufrage
Pauvres petits bateaux
Balancés par les flots
Car l’océan fait rage
3ème couplet
Au village voisin
Des gens courent dans l’ombre
On sonne le tocsin
Pour un bateau qui sombre
Pour lui porter secours
Le gars dans l’eau s’élance
Mais les flots par vengeance
Le prennent pour toujours
L’océan n’a plus de garde
Car dans l’obscurité
C’est la folle camarde
Qui vient de l’emporter
Sorcière toujours avide
Elle entraîne au lointain
Celui qui fut gardien
De l’océan perfide