Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
Sherry, ressuscitée après quelques jours de disparition des radars nous soumet cette semaine un drôle de casse-tête pour LE CASSE-TÊTE DE LA SEMAINE.
le sujet de la semaine 22, c'est à dire du 27 mai au 2 juin 2013, sera :
LA BARBE !
Qui dit barbe, dit ... viril.
Quel adolescent (mâle) n'a pas compté avec impatience les trois poils chétifs de son menton ?
Qui dit barbe dit ... corvée
Quel homme pressé n'a pas juré devant sa glace sous le feu du rasoir quotidien ?
Qui dit barbe dit ...aïe, ça pique !
à son Jules au retour du turbin ou à la tante à barbe qui passe dire bonjour un jour de marché.
Mais oui la femme à barbe vous connaissez aussi mesdames qui n'avez pas seulement à lutter contre les poils aux jambes ou dans les oreilles et les trous de nez ...
J'ai la nostalgie d'une époque où les barbes étaient plutôt du côté des babacools, un peu en pagaille, souvent poivre et sel telles celle de Georges Moustaki, ou de Maxime Le Forestier
eh oui, j'ai encore le 33 tours ! et même de quoi écouter le vinyl ...
où les barbes sauvageonnes étaient du côté du progrès des droits sociaux avec Victor Hugo, Emile Zola, Jules Vernes même...
où des barbes bien taillées évoquaient les notables d'une autre époque, de la barbiche de Raymond Poincaré au buisson neigeux d'Armand Fallières, de la fière toison de Léon Gambetta au collier net de Sadi Carnot ...,
Certes, il y avait aussi des barbus peu recommandables : Barbe Bleue, Robert le Diable, Henri VIII, Landru, ...
Un casse-tête qui ne date pas d'hier puisque longtemps le barbier fut un métier important, d'autant plus qu'il était accessoirement chirurgien (barbier-chirurgien) comme Jean Paré, et son frère Ambroise à ses débuts.
Rossini en fit un opéra comique à partir de la pièce de Beaumarchais Le barbier de Séville
revisité par d'autres barbus (Les quatre Barbus), un glabre (Pierre Dac) et un moustachu (Francis Blanche)
Je me demande toutefois si toute l'énergie que l'on porte à la barbe, que ce soit pour la faire pousser ou disparaitre ne serait pas mieux utilisée si l'on s'en souciait moins. Car enfin, n'est-il pas contradictoire que deux expressions telles que :
Oh là là, qu'est-ce que ça me barbe !" et "oh là là qu'est-ce que c'est rasoir !" soient synonymes ?
Ceci était le côté barbe ... de mecs ...
Côté symbolique, j'aurais encore à dire : il y a tant de choses qui me barbent ...
Alors, pour ne pas se mettre la rate au court-bouillon, mieux vaut, avec les Barbus, toujours, prendre
.
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