~ Billet n° je ne sais plus ...~ (brouillon archivé le 15 janvier 2011 pour 8h, sans doute commencé bien avant, actualisé pour le publier près de quatre ans plus tard)
Depuis ce brouillon, j'avais abandonné cette numérotation des billets qui était devenue trop compliquée avec les programmations à l'avance.
Le quatre juillet de cette année-là, l'éphéméride était chez Dany et la semaine suivante chez Indya, qui a fermé son blog happée par d'autres occupations ne lui laissant pas le temps de le poursuivre.
Le quatre juillet ...
Je pense bien sûr à the independence day américain qui ouvrait tous les espoirs d'un monde plus égalitaire et plus juste.
Un regard dans le rétroviseur de l'Histoire rend modeste dans les espoirs que l'on peut mettre à un nouveau départ.
L'american way of life, comme on disait dans les années soixante, n'est pas mon modèle de société, mais je dois à la vérité de dire que d'autres mirages m'ont encore plus cruellement déçue.
Juste une satisfaction d'amour propre, je ne me suis jamais engagée inconditionnellement dans quelque pensée mis en actes que ce soit, j'ai toujours gardé mon esprit critique, voire caustique et je l'ai dit. Sans être comprise sur le moment ni même maintenant bien souvent.
Je souris intérieurement aussi quand on m'assène comme des vérités éternelles de certaines positions importantes, des arguments que j'avançais il y a bien longtemps et qui m'ont valu bien des rejets.
J'avais un certain dicernement et une capacité à faire des ponts audacieux, mais je n'ai pas évité des erreurs.
Il y a trente ans et quelques années, le quatre juillet, je m'apprêtais à faire l'une ou la plus grande erreur de ma vie, aux conséquences irrémédiables sur le cours de ma vie pleine encore des possibles de la jeunesse.
Et pas seulement sur la mienne ...
Je n'en dirai pas plus.
Le six juin 2010, comme un sourire des lutins ou des fées, j'avais fait cette découverte au fond du jardin ...
Comme pour me dire, les petits, on peut te les confier ...
C'était une autre attente qui se jouait incessament , pas une surprise, celle-ci, pas vraiment bienvenue car j'en anticipais avec mon intuition habituelle la tonne de complications dont elle allait être la source.
Le 4 juillet de cette année-là était en train de se jouer une tragédie bien plus terrible dont j'ignorais encore tout. et dont je serai informée dans trois petits jours. Un appel téléphonique qui marquait mon impuissance, qui allaient suspendre les jours d'été à un dénouement inéluctable.
Combien d'espoirs et de désillusions, combien de migrants jetés dans la tourmente du déracinement ? Que de changements dans la carte du monde ?
Le 4 juillet 1776, un jour si plein d'espoir. Faut-il vraiment mettre dans un tiroir les illusions ou les utopies fécondes, ces fruits que portaient les promesses de cette première grande république moderne ?
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