C'était vraiment trop de souffrances
Elle n'en pouvait plus de la vie
l'avait dit avec insistance :
Ils se l'étaient souvent promis
Pour leur ultime liberté.
Il a respecté sa demande
il a apporté les cachets
un dernier verre d'eau en offrande.
Qu'il lui a fallu de courage,
pour taire sa propre volonté,
accepter ce dernier voyage,
assumer de rester à quai.
Elle a esquissé un sourire
figé par la douleur intense,
un "merci, promets-moi de vivre",
un murmure de tendresse immense.
Jeanne Fadosi, mardi 25 novembre 2014,
inspiration libre* sur ce sujet d'actualité (informations CLIC et CLIC)
Goya Deux vieillards mangeant de la soupe, 1819-1823, musée du Prado
*et même très libre et c'est toute la difficulté de ce sujet grave et douloureux. Les deux articles que j'ai pu lire en accès libre et que je mets en lien ne permettent pas d'affirmer la volonté de l'épouse, ni sa douleur et encore moins de justifier entièrement les raisons profondes de sa dépression.
Autant la démarche de la mère de Noëlle Châtelet, dont elle a témoigné dans son livre La dernière leçon, était sans ambiguité, autant il est bien difficile de reconstituer dans l'après coup les intentions.
Pour les participations des écolier(e)s : Rassemblement à la cour
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avec un salut amical spécial à
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