~ Billet 227 ~ (classé dans l'ex-catégorie le geste du colibri)
Dans la volière sans barreaux du Colibri zen, c'est moi qui m'y colle cette semaine d'après le calendrier proposé à la rentrée par Laure H pour les gestes du Colibri.
Je crois que nous en sommes déjà au dix-huitième et peut-être même au dix-neuvième.
mûres pas mûres en début de saison
fruits conservation
acheminement
saisons transformation
en atelier de pastel, notre prof, Katya me montre comment améliorer mon pastel. La photo qui sert de modèle illustre la recette d'un dessert granité aux trois fruits.
Je vous invite, si vous en êtes d'accord, à rebondir sur quelques uns de ces mots.
C'est toujours plus facile de suivre les coureurs que d'attrapper, porter et transmettre correctement le relais. C'est bien souvent l'instant où l'on change de rôle qui conditionne la réussite de la course ainsi que la qualité du chemin et du cheminement.
Car dans le défi pour la planète, il s'agit bel et bien d'une course contre le temps. Le succès ne tient pas forcément, ni surtout, à la vitesse.
Dans la course contre le temps, le vingtième siècle semblait avoir apporté plus durablement qu'avant des solutions diverses à l'une des préoccupations majeures des hommes : se nourrir. Et ce n'est donc pas par hasard si c'est un thème récurrent dans les gestes du colibri.
Le 16 octobre soulignait à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation que la sous-nutrition et la mal-nutrition était toujours d'une cruelle actualité, pour peu qu'on veuille bien admettre qu'il ne s'agit pas seulement de statistiques mais de personnes humaines.
Le 17 octobre criait, je dois dire un peu dans le désert, le refus de la misère.
Le vingtième siècle, avec toutes ses erreurs et ses exagérations délétères, a, malgré tout, fait faire un bond en avant gigantesque dans les luttes contre la famine et les maladies de carence.
Pour revenir à une expression plus triviale, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Aussi, je vous invite, si vous en êtes d'accord, à rebondir sur quelques uns des mots que je sème entre les deux photos sur cette page de pixels, de caractères, de mots, d'idées peut-être, transportée jusque chez vous par tout un tas d'ondes qui auraient semblées magiques à votre arrière- arrière grand-mère, comme encore à mes grand-mères que je n'ai pas connues, dans la perspective d'une vie durable et agréable sur cette terre.
Dernière minute, Le calame et la Plume nous signale au bord du chemin, de fins gourmets de vie et de douceurs.
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