à publier sous le double chapeau des CROQUEURS DE MOTS pour les fenêtres et de LE CASSE-TÊTE DE LA SEMAINE pour illustrer la chance et aussi contre-chants et contrechamps pour la réflexion et les coulisses de la mise en ligne et SCALP comme complément à nos deux billets (Valdy et moi)
Ouvrir les oeuvres de Baudelaire, c'est comme ouvrir une boite de Pandore.
Cet écrit, bien plus encore que les Fleurs du Mal, est, pour reprendre les mots du poète, "de la poudre à côté d'une allumette".
Salutaire au lecteur qui sait, antérieurement, lire avec la distance nécessaire, elle nécessite les garde-fous qui permet la sublimation et les fantasmes et retiennent les passages à l'acte.
Je ne suis pas tout à fait sûre que notre société actuelle, qu'elle se croit protégée par les discours fous des ultra-orthodoxes ou le laxisme débridé des libertaires comme des libertariens (ces deux communautés d'action, en dépit de la proximité des mots, sont aux deux extrêmes du champ idéologique) soit préparée à ces devissages délétères. Que ce soit dans les micro-sociétés familiales ou amicales ou dans les groupes sociaux plus conséquents, jusqu'à la taille d'Etats, de continents, du monde ...
La question que je me pose à l'époque actuelle est la suivante, et je n'ai pas de réponse à cette question :
l'étude raisonnée du texte ci-dessous aurait-il empêché un individu comme le tueur de l'ile en Norvège cet été d'agir ou l'aurait-il conforté dans sa folie meurtrière ? et que dire des événements de cet été, auxquels, j'ai cette impression et cette crainte, il semble que l'on s'habitue.
Avec bien sûr en arrière pensée, toute ma perplexité sur la liberté d'expression et la censure ou l'auto-censure. Réflexion qui découle de celle que je me pose sur ma responsabilité de blogueuse à faciliter, même de manière infinitésimale, l'accès brut à un tel tel dont l'écriture, belle et simple, pour peu qu'il soit lu en diagonale, comme on a appris à le faire dans la deuxième moitié du XXème siècle, c''est-à-dire sans s'attarder sur les subtilités et les mises en garde de l'auteur, comme une chronique de vie ordinaire et comme une blague de potache anodine reproductible.
Réflexion interrompue ici sans le texte de Baudelaire et archivée en brouillon le 22/01/2012 à 10:21 à l'exception de la partie en italique surlignée de jaune complétée le samedi 28/06/2014 et de vert le lundi 04/08/2014
Le texte lu par André dussolier
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