Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
Inutile d'appeler le 115 aujourd'hui. Le SAMU social s'est mis exceptionnellement aux abonnés absents.
A quoi servirait de décrocher quand les opérateurs n'auront de toutes façons pas de réponse de prise en charge à apporter.
Cet après-midi le personnel va maniferster pour réclamer en urgence des moyens de faire leur métier : venir en aide à ceux qui font appel au SAMU social. Car depuis la diminution de leur financement et pire encore depuis la fermeture sans alternative immédiate d'hébergements d'urgence, ils assistent impuissants au désespoir de plus en plus grand de ceux dont une promesse du 18 décembre 2006 disait qu'ils n'existeraient plus.
"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause." Nicolas Sarkozy
Certes, il y a de la mauvaise foi de ma part à citer un texte qui n'évoque que le froid et qui n'indique pas non plus "comment" disparaissent les dormeurs de la rue.
image empruntée au blog de Harmony37 (descendre au bas de ses pages pour accéder au texte libre de bas de page)
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