Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
Lénaïg nous invite au voyage pour le défi n°61 . Alors bien sûr les CROQUEURS DE MOTS on besoin d'un port pour rêver de voyages au long cours sur leur coquille de noix.
Intuition ? J'ai ré-édité Apolline, la coquine mutine ce matin pour la Cour de récré deJB. Cela tombe plutôt bien, non ?
Matin sur le port, d'Albert Samain
Le soleil, par degrés, de la brume émergeant,
Dans la vieille tour et le haut des mâtures,
Et jetant son filet sur les vauges obscures,
fait scintiller la mer dans ses vagues d'argent.
Voici surgir, touchés par un rayon lointain,
Des portiques de marbre et des architectures ;
Et le vent épicé fait rêver d'aventures
Dans la clarté limpide et fine du matin.
L'étendard déployé sur l'arsenal palpite ;
Et de petits enfants, qu'un jeu frivole excite,
Font sonner en courant les anneaux du vieux mur,
Pendant qu'un beau vaisseau, peint de pourpre et d'azur,
Bondissant et léger sur l'écume sonore,
S'en va, tout frémissant de voiles, dans l'aurore.
Albert Samain, 1858-1900
Dans l'estuaire du Tage, le long de l'exposition universelle de Lisbonne, juillet 1998, dans la soirée.
Dans l'ardeur des départs, Sully Prud'homme songe aussi à celles qui restent Le long du quai.
Si vous préférez d'autres "vaisseaux", Robert Desnos et Guillaume apollinaire en rêvent pour d'autres destinations.
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