Métro Charonne, 1962

un des rares billets de mon éphémère communauté coulisses-contrechamps et contre-chants

C'était il y a cinquante ans le 8 février 1962

les hasards des jeux sur les blogs m'ont permis de remettre en lumière Chocolat !, ce billet où j'évoquais mes déliceux souvenirs d'enfance d'un trajet vers cette station de métro.

C'était avant 1962, c'était les années d'insouciance.

Une manifestation se terminait du côté de la place Voltaire vers 7 heures du soir pour protester contre l'OAS

Une manifestation qui s'est terminée dans le sang.

La chocolaterie a fini par être trop à l'étroit dans le quartier et a fini par déménager qulques années après. Ils auraient pu encore prendre ce trajet quelque temps.

 Pourtant, après ce terrible soir de février 1962, ni mon parrain ni ma marraine ne voulurent plus jamais prendre le métro à charonne.

liens :

Commémorations ... Charonnne, 8 février 1962 (lien obsolète dommage !)

1962 Métro Charonne (l'oeil du Jabiru un blog sur la plateforme du Monde)

l'affaire de la station de métro Charonne (wikipedia)

le 50ème anniversaire des événements du métro charonne (France culture : le choix de la rédaction)

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Comments

[Frieda]

Bonsoir Jeanne


Je vais découvrir cette histoire de chocolat


Bisous et bonne soirée


Frieda

[Jeanne Fadosi]

Contraste cruel entre ces deux histoires. Sortir de l'enfance est un réveil brutal


bises

[Quichottine en pause]

Ne jamais oublier... et pourtant, tant d'événements nous obligent à ajouter des pages grises et noires à notre livre d'histoire. Merci pour ce rappel...

[Jeanne Fadosi]

il y a des événements dont il faut garder le souvenir, celui-là me semble en faire partie.

[fanfan]

Il paraît que cela a été terrible d'après ce que j'ai lu et entendu .


Il a fallu du temps pour que l'état reconnaisse sa culpabilité dans cette affaire .


 C'est bien de rappeler  cela. Bises

[Jeanne Fadosi]

je ne suis pas si sûre qu'il ait reconnu ses torts mais je me trompe peut-être


bises

[mansfield]

Il y a des événements qui marquent une vie et font qu'on ne souhaite plus revoir les lieux où ils se sont produits,triste constat. Bonne soirée

[Jeanne Fadosi]

les lieux comme les objets, ont peut-être l'âme de ces gens maltraités

[Monelle]

Il y a des souvenirs heureux, mais d'autres beaucoup moins ! Ainsi est la vie !


Bon fin de journée - bisous



Monelle

[Jeanne Fadosi]

celui-ci est non seulement un bien terrible souvenir mais aussi un crime d'Etat doublé d'un déni


bises

[Nina Padilha]

Ne pas oublier...

[Jeanne Fadosi]

et reconnaitre qu'il y a eu faute pour le moins

[marie chevalier]

J'étais à la  manifestation. j'avais eu la chance d'être claustrophobe et de longer les murs, ce qui m'a  permis de rentrer très vite sous une  porte cochère et d'échapper  à
l'affolement. A
l'enterrement, environ 1.000.000 personnes  étaient là, sans un murmure, sans  un cri, sans un chant, très très  impressionnant pour la  jeune  travailleuse de 20 ans
que  j'étais. 


Nous ne demandions qu'une chose, que cette "guerre" s'arrête et que nos  copains reviennent  ou ...  ne  partent  pas  !

[Jeanne Fadosi]

j'avais 11 ans et habitais en province. mais j'avais des grands frères dont avait passé 27 mois de service militaire et un autre qui était étudiant sinon il serait parti aussi ...


Nous voulions que cette guerre s'arrête oui.