~ Billet 276 ~ (ex-catégorie le geste du colibri)
Pour Colibri zen, Adélys Peppercorn, depuis Planète Nature, donne mission aux colibris de sauver Planète Terre de la pollution qui est en train de la faire mourir.
Oui, j'ai raccourci le titre de ce billet.
S'il est une mission possible quoique délicate, c'est de veiller à ce qu'on ne fasse pas main basse sur les petites phrases, pour récupérer le discours sans se soucier de mettre en actes les idées qu'il sous-tend. Ou pire, s'en servir pour justifier d'autres changements.
"Et si on changeait ?", belle façon qu'avait Laurence Luret de rebondir sur le titre de sa parenthèse "Changer le monde" de ce samedi 28 novembre sur France Inter avec Luc Boltanski comme invité.
A ma petite échelle, je fais ce que je peux et depuis très longtemps ...
J'observe avec inquiétude les signes de la maladie se préciser.
J'observe qu'un peu partout des idées se traduisent en actes, de petits et de grands gestes, des intentions sincères, des concessions faîtes par intérêt, mais si cela va dans le bon sens, surtout ne pas les décourager tout en restant vigilants à débusquer ce qui n'est que maquillage.
J'ai l'intime conviction aussi que la survie des humains dans leur niche terrestre et des organisations sociales plus respectueuses des individus et des groupes ne vont pas l'une sans l'autre.
Alors, je me fais sentinelle et guette les petites lueurs de critiques pertinentes ou d'idées lumineuses.
Un peu tard pour vous signaler à Tours la première édition du salon Euro Gusto organisé par le mouvement slow food, dont j'ai prsi connaissance à travers l'émission Service public de vendredi dernier sur France Inter.
Mais si vous êtes dans la région, vous pouvez encore y aller dimanche.
Caprices de gens qui ont le temps et l'argent pour prendre le temps de ne pas manger à toute vitesse ?
Non ! Ne me dites pas qu'il est difficile et coûteux de faire des carottes rapées plutôt que de les acheter en barquette 10 fois le prix de la carotte à éplucher ! et que dire de croquer dans une bonne pomme mûrie. D'accord, moi, je l'épluche aussi, mais si elle n'a pas été traitée et si elle est saine*, beaucoup la mange avec la peau.
* les taches marron d'une pomme, même si cela fait naturel, sont dangereuses pour la santé.
Mais je peux vous parler en revanche, même si je reste sous mes couvertures jusque vers neuf heures du matin, de ce que j'écoute le samedi et le dimanche. Je laisse mon radio-réveil s'animer vers sept heures moins le quart au son de France Inter. Entendre des gens qui se questionnent, d'autres qui essaient d'apporter des débuts de réponses, peu, je préfère cela aux kirielles d'arrogants qui continuent à raisonner dans le vide.
J'ai bien fait : On pose de mieux en mieux de bonnes questions concernant cette mission.
Encore impossible ? Pas si sûr. Et de toute manière nécessaire.
Ce samedi matin du 28 novembre, j'ai entre autre glané un entretien avec Luc Boltanski au moment de Parenthèse, dont le dernier ouvrage est rien moins qu'un critique sociale, une de plus me direz-vous, oui mais décapante, ou rafraichissante.
Luc Boltanski
De la critique : précis de sociologie de l'émancipation
Gallimard, septembre 2009
Et en fil rouge au long de l'émission le sept à neuf du samedi de Stéphane Paoli et Sandra Freeman, avec des invités autour de leurs ouvrages dont :
Bernard Stiegler et Jean-Paul demoule
L'avenir du passé : modernité de l'archéologie
La découverte, 2008
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