Au fil de mes réflexions, en partant du quotidien et ou de l'actualité, d'une observation, ou à partir de thèmes des communautés de blogs ...
Par Jeanne Fadosi
Pour le sujet d'été semaines 34 - 35 de Mil et Une
Cette lettre imaginaire est inspirée par la publication le même jour, en un écho involontaire, de mon billet Un lieu au fil du temps et de la lettre À... de ABC. J'ai eu l'idée de broder sur l'histoire qui se cache derrière cette grille mystérieuse.
Remarque : Pour ne pas perdre le fil de ce petit texte énigmatique, ne vous préoccupez pas, en première lecture, des nombreuses notes. Dans un deuxième temps, elles vous permettront de mieux comprendre ce courrier.
Mon cher Mimi,
J'ai reçu avec grande émotion la partition. C'est mademoiselle Pincenez1 qui va être étonnée de me voir reprendre goût au piano. Je ne sais pas pourquoi vous dédiez ce morceau à ce prénom2 qui sonne moins bien et beaucoup trop solennel à mon oreille que les doux "mimi" que nous nous échangeons et qui ne sont que de nous. A moins qu'en écho à Hélène, je vous susurre Riri3.
J'aurais rêvé plus enjoué comme déclaration, un peu comme la lettre à Elise4 ...
Mademoiselle Pincenez1 prétend que Ludwig avait écrit cette bagatelle à une certaine Thérèse.
Rassurez-vous je vous taquine. Je préfère mille fois ces notes savoureuses à des bonbons5. Vous auriez été capable de m'adresser le mot d'accompagnement à "ma chère Germaine"4. j'ai aussi horreur des sucettes à l'anis6 et ne m'appelez plus jamais France6,7. J'espère que c'est de l'histoire ancienne et j'ai hâte de venir au château.
Aucun risque de déclencher une nouvelle guerre de Troie3 de mon côté. J'ai bien quelques flirts sans conséquence qui papillonnent de leur côté. Rien de sérieux. Promis, je ne ferai plus de stop2. Vous avez eu raison de m'en décrire les risques mais comment aurais-je rencontré mon prince charmant2 ?
A très bientôt,
votre Mimi
Jeanne Fadosi pour Miletune
1. Vous n'allez pas me croire et c'est pourtant vrai, j'avais dans le flou de ma tête un sketche des années 1950 ou 1960 d'un humoriste concernant la personne qui tenait l'harmonium pour la messe, tout en n'arrivant pas à me souvenir ni du nom de l'humoriste, ni de celui du sketche. C'est Emma qui m'a rafraichi la mémoire dans son commentaire. Avouez que mademoiselle Pincenez n'était pas mal trouvé ! Pour faire écho à Mademoiselle Lelongbec, à l'harmonium de la messe de Un mariage en grandes pompes, de Fernand Raynaud.
2. Ce texte est écrit dans le prolongement de mon billet Un lieu au fil du temps ... à la fin duquel je mets en lien le morceau de piano écrit et joué par Michel Magne et intitulé Ma chère Hélène, ce thème étant la BO du film Fantomas se déchaïne.
En 1970, sur la route de Rouen, à la sortie de Pontoise, une jeune fille est prise en stop par le propriétaire du château d'Hérouville qui n'est autre que le compositeur déjà célèbre pour ses musiques de film (Un singe en hiver, Le repos du guerrier, Les tontons flingueurs, les Fantomas, les Angelique, ...). Ils se marient deux ans plus tard avec pour témoins Jean Yanne et Nicole Calfan
3. Riri pour Pâris, le prince troyen qui enleva la Belle Hélène, femme de Ménélas, roi grec, déclenchant ainsi La Guerre de Troie (conflit légendaire ou réel de l'antiquité)
4. La lettre à Elise, Bagatelle en la mineur Wo0 59, de Beethoven, 1810. (l'Ecouter)
5. Clin d'oeil à Jacques Brel et à sa fameuse chanson "J'vous ai apporté des bonbons". Clic
6. Cette fois il s'agit de la chanson écrite par Serge Gainsbourg pour être interprêtée par France Gall Les sucettes, 1966 (l'écouter)
7. Ne m'appelez plus jamais France est une chanson de Michel Sardou en hommage désolé à ce qu'était devenu le paquebot France. (écouter la chanson)
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