A la devinette posée dans mille et un billets...
Le carabe a dit
Que ton suc est succulent !
Et l'iris l'a ouï,
ravi.
Jeanne Fadosi, jeudi 27 octobre 2011
Je ne vous fais pas languir plus longtemps.
Mais j'espère que le petit poème prenant des libertés avec le haïku vous a éclairé ou au moins mis sur la voie.
En faisant des mots fléchés l'autre jour, en 3 lettres : entendu ! ... et par extension c'est d'accord ...
Sauf qu'à l'origine, j'ai entendu n'entrainait pas automatiquement l'assentiment, d'où la confirmation par oui da (oui c'est d'accord, bon, là, je brode peut-être ...)
Eh oui ! Oui est tout simplement le participe passé du verbe ouir, qui a été détrôné au XVIIème siècle par le verbe entendre.
Ouir ou ouïr vient lui même de l'ouie (l'audition) : percevoir par l'ouie.
Son utilisation est certes devenue plutôt rare, mais il se rencontre au détour d'un texte un peu plus ancien, en poésie et ... les cruciverbistes le connaissent bien à l'infinitif.
Ceci n'invalide en aucune manière la réponse de Monelle que j'ai également trouvé sur le Net :
De l’ancien français oïl, du latin hoc ille est (« c’est cela ») racine latine plustransparente dans òc de la langue d’oc.
Ce qui me plait dans cette dernière explication, c'est la parenté que l'on peut faire au OK américain qui viendrait d'une déformation du oc occitan. (désolée pour l'absence d'accent, c'est un peu compliqué d'insérer des caractères spéciaux sur ma machine à clavier standard azerty)
Dérivés connus oui-dire : entendu dire
inoui : qui est incroyable littéralement inentendable ou inentendu