Je suis agnostique, je ne m'en cache pas. Même si en ces temps d'intolérances (j'insiste sur le S), c'est une position, non pas difficile à tenir, c'est de mon point de vue non pas la plus sage mais la moins insensée, mais dangereuse à exprimer.
Je ne me sens autorisée ni à juger ceux qui ne croient en aucun dieu, je me sens proche de leur non croyance, ni à jeter l'anathème sur ceux qui croient en une transcendance. Je suis émue par ceux qui ont ce qu'on appelait dans mon enfance la foi du charbonnier.
Je connais des athées généreux et des croyants égoïstes et réciproquement.
L'Ave Maria de Schubert m'a presque toujours ému aux larmes
par Nana Mouscouri, mais oui, elle l'a fait connaitre aux gens de ma génération, du moins ceux qui n'écoutaient pas spontanément du chant lyrique
J'ai glané quelques écoutes sur google
par la sublime Jessye Norman, habitée de l'intérieur
par Joan Baez, surtout Joan Baez
ou encore l'incomparable Maria Callas
ou par Roberto Alagna
par Placido Domingo
par Andrea Bocelli désolée pour ce lien, il y a de longues secondes de pub qui ne peuvent pas être ignorées. L'occasion pour moi de rappeler que les droits d'auteurs, une invention louable à sa création, sont captés comme d'autres richesses par les pouvoirs de l'argent et non (ou si peu) par les artistes.
J'aurais pu faire la même démarche pour l'Ave Maria de Gounod. Rien ne vous en empêche.
Prenons le temps encore d'écouter l'Ave Maria de Charles Aznavour, accompagné par les petits chanteurs à la croix de bois, dont on trouve les paroles ICI
A toutes les mères courage, quelque soit leurs us et leurs croyances, leurs servitudes.