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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 18:00

~ Billet 347 ~

La semaine du Casse-tête de la semaine s'achève déjà sur une tête un peu brumeuse de fatigue, plus pleine de souvenirs que de projections. c'est que Lajemy  nous proposait de soulever le voile sur nos désir(s) d'avenir :

Et le sujet m'a drôlement inspiré. Si, si je vous assure ! J'ai rédigé plein de billets ... dans ma tête.

Ce n'est pas pour rien si à sept ans je chantais dès le matin, sinon en son entier au moins jusqu'à la fin du premier couplet une chanson connue de l'époque où il était question de Châteaux en Espagne.
Je ne sais pas si j'en rêvais, mais c'est une certitude que je m'entrainais avec assiduité et grande efficacité à perfectionner mes talents de rêveuse.

Et pourtant, pour ce billet, j'avais pris la sage résolution de m'en tenir à un aspect, tel qu'il apparaît sur cet échange de commentaires :

 

Je souris au com de Cathy Montier, j'ai déjà mis en ligne que j'aurais voulu être photographe animalier (va falloir que je retrouve où et la petite poule rousse Apolline du dernier prénom du mercredi qui rêvait de visiter le monde, on dit que les écrits sont toujours un peu autobiographiques, n'est-ce pas ?

Bon, je n'ai jamais rêvé d'être violoniste, mais ...

et puis j'avais d'autres rêves farfelus ou sérieux ...

Intéressant ton sujet, mais dur de trop de matière, à alléger, forcément ...

bises

Commentaire n°24 posté par Jeanne Fadosi le 25/01/2010 à 16h25

 

Tu t'en es très bien sortie sur le dernier, je suis sûre que tu vas nous faire un billet étonnant comme tu sais si bien les faire !

Les rêves farfelus peut-être hi hi !

Bises à toi

Réponse de ☼♥ Lajemy ♥♪ le 25/01/2010 à 20h17

 


Les rêves farfelus, chiche ! Déjà là, un élagage était nécessaire !

Je partais avec un handicap de taille : mon destin était tout tracé. Voilà que depuis ce jour où nos parents nous avaient trouvés Petit Paul et moi, chacun de son côté du grillage, tout noirs de poussière de charbon dans nos beaux atours du dimanche, tout l'entourage ne nous appelaient plus que

                                       La princesse et le ramoneur.

Non, ce n'est pas une erreur, c'est bien ainsi qu'on nous moquait gentiment

D'abord, il est bien connu que dans la plupart des contes les bergères deviennent des princesses.  Ensuite, le méchant roi voulait épouser la petite bergère et usait de tout son pouvoir autocrate pour arriver à ses fins.

Ce jour-là, j'avais sans doute une robe de princesse, en l'honneur de je ne sais quelle fête de famille., communion ou fiançailles peut-être ...

Il n'y a que lors de fêtes que les adultes de l'époque baissaient quelquefois imprudemment la garde vers la fin du banquet, quand les desserts laissent la place aux discours, aux chansons, au café et aux digestifs.

Je ne sais plus si je vous avais dit que je donnais tous les jours (accompagné de ma maman un oeuf tout frais de nos poules à notre voisin Petit Paul. C'était un rituel et l'oeuf passait de ma main à la sienne à travers le grillage qui séparait nos deux cours.

Petit Paul avait voulu me faire à son tour un cadeau et nous avions transféré patiemment, boulet après boulet, tout un sac de coke récemment livré. Les parents de Petit Paul ont été pour la première fois contents de ne pas avoir eu assez d'argent pour acheter leur réserve de charbon en plus grande quantité !

Alors, même si la référence était tentante, vu l'actualité cinématographique, il aurait été plus réaliste de nous appeler

                                La volaillère et le charbonnier.

Mettons tout de suite un terme à mon destin de princesse : le peu que j'en verrais dans ma tendre enfance ne me faisait guère envie.
La pauvre princesse Anne, qui avait tout juste mon âge, était enfermée dans un protocole éprouvant pour une petite fille qui ne pourrait jamais éprouver les délices de jouer au charbonnier et à la volaillère.
Eh bien oui, la télévision n'était pas arrivée dans nos foyers mais j'ai vu le couronnement de la reine d'Angleterre aux  actualités qui étaient projetées avant le film.
Au cinéma, devenir princesse conduisait à être épouvantablement malheureuse. Je fais allusion aux Sissi, évidemment !
Et dans la réalité, devenir princesse, c'était renoncer à la gloire du cinéma. Là, je pense à
Grace Kelly, même si je n'avais pas vu les films de Hitchcock dans lesquels elle avait connu la célébrité.

L'occasion me fut donnée un temps d'être princesse rebelle car la jeune soeur de la reine d'Angleterre renonça aux honneurs de son rang pour épouser un roturier, photographe qui plus est. Car dans la roture, même de l'autre côté de la Manche, il y a aussi des hiérarchies dans les mésalliances !

Toujours est-il que j'ai prénommé une de mes deux poupées
Margaret !

Reste que princesse ne me convenait toujours pas et que je n'ai gardé que rebelle, et pas seulement dans mes rêves.

Quant à ma vocation de volaillère, j'aurais pu la cultiver à loisir grâce au petit poulailler de mes parents.

                                            Mais elle fut tuée dans l'oeuf,
                             Car un jour, dans le poulailler,
                             Je fus fort pincée au mollet
                             Par un jard furieux d'être veuf !

oie blanche - reduc1

Je profite de ce souvenir cuisant pour l'illustrer d'un pastel incroyable de réalisme d'une de mes copines d'atelier de pastel sec
____________________________________________________________________________________

La bergère et le ramoneur est un
conte d'Andersen (1845)

Paul Grimault et Jacques Prévert ont fait La bergère et le ramoneur en dessin animé en 1952. Mais la production de l'époque leur a imposé un montage qui ne leur convenait pas.
Il a entièrement été refondu pour reparaître sous le titre
Le roi et l'oiseau en 1979.

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commentaires

<br />  je ne regrette pas de t'avoir mis ce com sur les rêves farfelus ! Tu as raison finalement princesse c'est un destin<br /> bien malheureux et pour la volaillière je comprends, j'ai une peur bleue des jars hihihihi<br /> bisous à toi !!!<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> Oups oui tu a raison pour les jars, je m'étais fait sévèrement pincer. Pas content du tout cette bête là ! et je m'aperçois que j'ai fait une belle faute d'orthographe !<br /> bises et belle fin de soirée<br /> <br /> <br />
J
<br /> N'y a-t-il pas en chaque volaillère ( ou bergère, ou...) une princesse qui sommeille?<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> cela dépend de ce que l'on met derrière le mot princesse. Pour ma part, je voudrais être dotée d'une baguette magique plutôt !<br /> <br /> <br />
I
<br /> Quelle histoire...heureusement que tu n'es pas devenue princesse parce que tu ne serais certainement pas ici à nous raconter des histoires si bien écrites et d'un humour subtil toujours.Je te<br /> souhaite une très bonne soirée chère Jeanne<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> Il n'y avait aucun danger ! ecellente soirée, Indya à toi aussi<br /> <br /> <br />
A
<br /> Je me suis mal exprimée, je voulais dire qu'une fois expliquer la thématique des contes et légendes, on pouvait apprécier d'autres choses dans la vie avec cette connaissance. Quand à la<br /> manipulation, elle sera toujours pratiquée par l'humain, heureusement pas tous ! <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> Je crois que j'avais compris. Tu ne t'étais pas mal exprimée. et j'étais d'accord avec toi, avec la réserve que je t'ai indiqué en réponse. A savoir, on ne paut pas faire l'économie de certains<br /> chemins de vie par soi-même.<br /> Tout le monde, heureusement ne manie pas la manip, au moins consciemment, mais ce n'est pas l'aspect le plus positif de nos civilisations dites avancées que d'avoir progressé dans ce domaine<br /> <br /> <br />
A
<br /> Que de fils s'entrecroisent dans ton texte alerte et agréable à lire. Retour sur les princesses, les contes, et ta propre histoire. Les enfants devraient le  lire aussi car il démystifie<br /> bien des choses et apporte le sel de la vie. <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> Je n'avais pas d'objectif particulier, mais si cela sert ainsi pourquoi pas. Je ne  crois pas beaucoup à cette voie là. On y arrive chacun par sa propre confrontation à la réalité.<br /> Les contes et les légendes sont comme tu le dis, le sel de la vie. Mais depuis que l'on progresse dans la connaissance humaine, enjeu aussi de beaucoup trop de manipulations.<br /> <br /> <br />
M
<br /> Peu importe qui a écrit ce conte (j'ai cru un moment que c'était de toi qu'il s'agissait !)<br /> <br /> c'est très mignon ; j'imagine la petite fille qui tend un oeuf à travers le grillage, tous les jours, à son petit voisin !!<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> mais si mais si. C'est authentique. Petit Paul avairt la maladie bleue. A cette époque on atteignait pas l'âge adulte. et même quand il n'y avait qu'un seul oeuf de pondu il était pour notre petit<br /> voisin.<br /> <br /> <br />
H
<br /> Voilà un rêve de princesse qui s'est envolé, il ya bien longtemps.<br /> tout à fait d'accord avec toi, c'est un rêve à double tranchant.<br /> Gros bisous<br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Je ne suis pas sûre d'avoir suivi vraiment la consigne ou alors j'ai écrit un anti-rêve : ce que je ne voulais pas devenir ...<br /> bises<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> J'aime beaucoup les contes, car ils racontent des rêves et de la réalité. <br /> bonne nuit<br /> clem <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> Les contes étaient un moyen de faire passer des idées et un support pour les mémoriser lorsque la majorité des gens qui les entendaient ne savaient pas lire ou n'avaient pas accès aux livres.<br /> L'essentiel de l'éducation et de la transmission se faisait par tradition orale.<br /> belle journée. Ici dans la neige et le froid !<br /> <br /> <br />

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