Pas eu le temps de faire un billet pour le Casse tête de la semaine.
Obnubilée par mon dépit récent, lorsque j'ai voulu renouveler ma carte d'identité, de faire pour les autorités une signature minuscule pour la faire rentrer dans une case minuscule, une signature qui n'a qu'une vague ressemblance avec ce qui fait ma griffe depuis près de cinquante ans. Comment laisser le geste automatique s'épanouir dans sa spontanéité quand il ne faut pas déborder ni même toucher les bords du cadre !
Déjà que je trouvais ma tronche sur la photo assez lugubre, (défense de sourire !), qu'il avait fallu retirer mes lunettes ...
Où est mon identité sur cette carte qui est supposée me représenter !!!
Ouf, voilà un coup de gueule sans importance qui me défoule d'autres indignations plus fondamentales.
Comme celle de mon billet précédent.
Comme celle de ne pas me sentir du tout représentée en temps qu'humaine dans le lieu où je vis !
Signature: j'ouvre le petit larousse :
" 1 action de signer un texte" je vais à signer "1 marquer revêtir de sa signature"
Nous voilà bien avancés !
" 2 nom ou marque personnelle qu'on appose au bas d'un document ou d'une oeuvre pour attester que l'on en est l'auteur"
Voilà qui est mieux. Mais qu'est-ce qu'une marque personnelle ?
Et si l'oeuvre n'est pas écrite mais dite ?
Le dimanche matin, je règle mon radio réveil afin d'être réveillée pour la revue de presse de 8h30 de France Inter. Oui, ceux qui me lisent souvent savent que j'écoute beaucoup cette radio.
Pas besoin de savoir l'heure qu'il est sa voix est sa signature reconnaissable entre toutes.
Ce matin j'ai particulièrement apprécié le kiosque de Ivan Levaï.
Et vous savez quoi, on dit aussi d'un journaliste de renom que c'est une grande signature !
Pour voir la tasse sur toutes ses faces rendez-vous au billet suivant Une tasse insolite