L'original de Hopper ne laissait aucun doute sur la parenté entre ces deux contemplateurs du monde.
Comme Le livre était en vente dans la librairie du musée, nous avons vérifié à la sortie. Ce n'était pas celui de la couverture, non mais mon amie et moi, étions sûres de l'avoir vu en ces pages ...
Et nous l'avons retrouvé ... bien droit, l'écharpe au vent ...
Nous avons regardé la date de l'oeuvre de Hopper. Je crois bien qu'elle date des années 1920 ou 1930.
Mais peu importe qui s'est, inconsciemment même peut-être, sans doute, inspiré de l'autre.
Antoine de Saint-exupéry a illustré lui-même son "conte" Le Petit Prince" avec beaucoup de charme et de sens.
Edward Hopper savait dans sa peinture, dire le rêve dans le quotidien le plus banal voire le plus triste, la lumière dans le paysage, qu'il fut urbain ou de bord de mer ...
Les deux se relient, dans une conscience collective qui a permis ET cette peinture ET ce livre.
Et qui sait de quelle mystérieuse silhouette antérieure leurs doux rêveurs ont-ils surgi.
Oui, c'est bien la même silhouette que l'on retrouve dans le Tableau d'Edward Hopper et dans les pages du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
Aïe, pour ceux qui n'ont jamais vu celui de Hopper et même celui de Saint-exupéry ! (c'est possible ça ? oui c'est possible) Il va falloir me croire sur parole : je ne vous les montrerez pas ici, les deux sont sous copyright.
Et c'est bien comme ça.
Tout autre chose est ... (mais là je vais partir dans une digression qui ne concerne ni Papilio, ni Le Petit Prince, ni l'Homme à l'écharpe de Hopper. Alors j'en ferai un petit billet d'humeur séparé que vous pourrez lire ICI quand je l'aurai mis en ligne).
Alors là, tu aurais pu au moins mettre un papilio en illustration au lieu de ce petit papillon dont tu ne sais même pas le nom.
C'est vrai, si celui-ci m'a surpris un matin d'été, c'est peut-être pour sortir le temps d'une photo de l'anonymat.
Un drôle de clin d'oeil quand j'y pense ... Faut-il le raconter ?