Toute une vie d'indignation,
de résistance,
d'engagement,
de témoignage,
de partage,
de lucidité ...
J'ai bien entendu dans ma tête depuis ce matin l'envie et l'idée d'un billet d'hommage à Raymond Aubrac, né Raymond Samuel
Un commentaire de M'zelle Jeanne sous Le don de sa vie m'y encourage un peu plus
"Je partage ...
Quelquefois s'indigner n'est pas assez fort !
Trop triste "
J'ai appris la nouvelle ce matin. Hier soir, j'ai regardé "Un village français" sur France3,un téléfilm à voir absolument, suivi d'un documentaire de 7 minutes environ de Jean-Pierre Azéma. C'est pendant ce documentaire Les résistances en 1942, mis en ligne sur le site 11 avril 2012
97 ans ... toute une vie riche ... de bien autre chose que ces richesses terrestres possédées ou plus souvent convoitées par ceux que font trembler les sirènes de ce monde de paillettes et de casino sans frontières.
Mille fois cet homme aurait pu avoir la tentation de la capitulation ou du suicide.
Mille fois, il s'est relevé, l'espoir chevillé à l'âme quand tout n'était que ruines et cruauté. (le mot est faible)
et sur son corps a peine raidi, certains journaux n'ont même pas la pudeur de la retenue (Le point, 11/04/2012/16h06 par François-Guillaume Lorrain) en en faisant son titre accroche, allusion que l'article se garde bien de préciser ...
Cette polémique fut provoquée par Klaus Barbie lors de son procès en 1989 puis par la publication d'un livre de Gérard Chauvy* en 1997 qui reprenait cet écrit
Raymond aubrac s'en explique dans les colonnes de Libération "Et si les historiens nous posaient des questions ?" ... un autre 11 avril ... Il n'y a pas de hasard.
Ce matin, j'ai ouvert au hasard ce livre
à cette page
"Il y a des circonstances où l'on ne doit pas chercher la logique"
Cédric Villani, mathématicien
mais on peut quand même essayer de neutraliser les snippers et tirer quelques fils pour démêler un peu la pelote.
En l'occurrence ici la ficelle est grosse :
* Ce livre s'appuie sur "le Testament de Klaus Barbie", écrit par son avocat Jacques Vergès en 1990, lequel a rallié le comité de communication du Front National (celui de maintenant, pas celui de la Résistance dont on aurait dû protéger le nom)