Je remonte des profondeurs de ce blog un article mis en ligne le 26 avril 2012, en écho à celui de Quichottine, Virtuels réédité ce matin de dimanche 8 janvier 2017 et faisant suite à une réédition de Commenter
le thème proposé par Enriqueta nécessitait de déborder dans les coulisses de la réflexion. Ma participation pour les CROQUEURS DE MOTS se trouvait dans mon billet intitulé Fragments d'une chronique japonaise, de Ryoko Sekiguchi.
C'est pour ces envies d'à côtés par rapport aux consignes des défis, jeux ou exercices des communautés, et pour m'en tenir (dans le billet principal) à leurs consignes autant que possible, que j'avais créé Coulisses et contrechamps de nos blogs, (vite abandonné par manque d'échos : le concept était je crois mal compris).
Pour compléter ou revenir sur un billet plus ancien aussi, préciser ou modifier ce qui y avait été présenté.
La possibilité d'y mettre en lumière autrement les commentaires suscités était vite apparu.
Mais peut-être que ces "coups de projecteur" intimidaient-ils : les commentaires se sont raréfiés.Sans décourager les commentaires importuns. Chacun "apprivoisait" les possibilités des blogs et autres moyens d'Internet, leurs inconvénients aussi et les administrateurs des plateformes tatonnaient comme leurs utilisateurs. (ajout du 08/01/2017)
Enriqueta nous avait donc proposé pour ce jeudi en poésie le nom ou l'adjectif "virtuel"
Voilà un sujet vaste, polysémique, et en pleine mutation en ce qui concerne l'espace numérique qui essaime toujours plus dans nos vies et notre planète.
Quand j'ai ouvert mon blog, je l'avais écrit dès mon billet d'accueil comme l'un de mes objectifs ...
"Une réflexion sur le réel et le virtuel que je voudrais plus visible."
Le nez dans le guidon des itinéraires des communautés que j'aime suivre, j'ai depuis trop longtemps perdu de vue cette intention ...
Pour le jeudi en poésie "virtuel" proposé par Enriqueta pour le défi n°80 des CROQUEURS DE MOTS, j'avais utilisé cette photo pour illustrer quelques fragments d'une "chronique japonaise", de Ryoko Sekiguchi
Une photo prise en France, le 11 mars 2011, loin du littoral et de tout risque de tsunami, bien plus loin encore du Japon.
Elle m'avait été envoyée vers la fin de janvier 2012 pour illustrer les mots que je posais à la fin de mon auto-portrait.
à propos des mille petits riens de la vie,
du monde comme il va
des moyens de chacun pour se protéger un peu
et bâtir son cocon.
Je n'avais pas encore lu, ni même acheté, peut-être, "Ce n'est pas un hasard".
Quelques jours plus tard, je recevais de la même provenance ceci :
Cette photo reçue en pixels
dans ma boite à courriels,
accompagnée de quelques mots
(j'ai resserré le cadrage des deux photos)
"la neige va tenir
cette photo pour illustrer le réel et le virtuel"
Ce n'était pas écrit exactement comme cela.
Ici ce ne sont que des images. Avec fleurs et désastre sur la première, avec neige et vol d'oiseau sur ciel d'été pour la deuxième.
En haut simultanéité des temps, incompatibilité des événements, arrêt sur image qui figera l'instant tant que des outils permettront de lire l'image prise à ce moment-là, qui n'est plus.
En bas, rencontre de l'hiver et de l'été, d'un jardin de ville et d'un ciel maritime, par la médiation d'un outil informatique. Réunion dans une même image de deux temps et de deux lieux ...
Quelques liens pour pour alimenter la réflexion
virtuel (wikipedia)
réalité virtuelle (wikipedia)
et si vous avez envie d'aller encore plus loin l'ouvrage en ligne de Pierre Lévy Sur les chemins du virtuel
Attention !
A l'époque, je ne modérais les commentaires qu'exceptionnellement. Mais le premier m'a mené à une minutieuse vérification que je commente en réponse.
C'est un spam publicitaire avec lien pour mener à un site aux élucubrations aussi suspectes que trompeuses sous une apparence scientifique.
Je ne peux malheureusement pas le supprimer car dans l'administration, l'accès aux commentaires n'a pas de pagination (ce qui sature la mémoire de mon navigateur puisqu'il faut charger tous les commentaires plus récents) et il n'est pas prévu non plus de pouvoir désactiver leurs liens.
Voilà, s'il en était besoin, un aperçu de ce qui nécessite la modération des commentaires dès lors que l'on ne peut les suivre à la seconde* et que l'on aborde le moindre sujet qui peut être sensible.
* Même ainsi, ne jamais perdre de vue que ce qui a été rendu public ne serait-ce que quelques secondes est susceptible d'être relié sur la Toile même si on l'efface.
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