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30 septembre 2019 1 30 /09 /septembre /2019 08:00

Je vous avez promis une suite à l'hommage à la 103e ... Elle viendra en son temps. J'ai l'esprit d'escalier et il me faut le recul de la distance des jours ...

Je mettais en évidence l'aspect "rubrique nécrologique" qu'est devenu ce blog et j'aurais pu joindre mon hommage au concert de ceux qui tournent en boucle sur les médias depuis jeudi matin. Ma petite voix n'avait pas d'importance et j'y reviendrai peut-être là aussi plus tard.

Dans les années 1970, je n'avais ni télévision ni enfants mais ma maman recevait en vacances ses petits enfants et L'Île aux enfants était un rendez-vous poétique et souriant des fins d'après-midi comme Bonne nuit les petits donnait en douceur le signal de l'heure du coucher. Et il me semble que dans ce chœur de célébration d'un puissant, la disparition de cette fée du bonheur simple, sans chichi, risque fort de passer inaperçue.

Julie était aussi le deuxième prénom de ma maman ce qui la lui rendait sans doute encore plus sympathique à ses yeux.

J'ai cependant beaucoup apprécié la double Une du Libération du vendredi 27 septembre et la mise en page de la première et de la dernière de couverture de son cahier spécial.

Je le reçois tôt le matin dans ma boite aux lettres ainsi que le samedi.

Hommage à Julie (Eliane Gauthier)
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18 septembre 2019 3 18 /09 /septembre /2019 08:00

Puisque mon blog historique (entendez par là le premier blog que j'ai ouvert sur la Toile et l'unique de juin 2008 à octobre 2012 où j'ai voulu tester la nouvelle formule de la plateforme qui l'hébergeait) est souvent le réceptacle de nécrologies, je laisse aujourd'hui à votre lecture et à votre méditation l'un des articles qui m'ont interpellé ce matin. Il m'inspire beaucoup de remarques qu'il me faut mettre en ordre et qui vont me demander un peu de temps et de recul.

Donc à suivre ...

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31 août 2019 6 31 /08 /août /2019 16:13

Je renoue déjà avec les hommages pour saluer un acteur que j'ai découvert enfant un après-midi où mon parrain et ma marraine m'avait fait découvrir La Comédie Française dans l'Avare de Molière. Inoubliable déjà dans Arpagon que j'avais étudié en classe de 6ème. Une époque où les séances du dimanche après-midi s'appelaient des matinées et où il fallait "s'habiller". Pas question d'entrer au théâtre avec des habits de semaine.

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27 août 2019 2 27 /08 /août /2019 08:45
Incendies de forêt : L'Amazonie, et pas que ...
Incendies de forêt : L'Amazonie, et pas que ...
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26 août 2019 1 26 /08 /août /2019 10:00

Drôle de titre allez-vous penser. Je vais essayer de vous expliquer le cheminement de ma pensée. Tout à l'heure en consultant mes newsletters, j'ai ouvert cet article du Huffingtonpost :

J'ai l'âge d'être grand-mère et ma maman, à mon âge avait même trois ou quatre arrière-petits enfants. Cet article qui répond à certaines de mes réflexions depuis que je vois les gens happés par leurs téléphones portables en tous lieux et en tous temps a eu aussi le mérite de me renvoyer à ma propre enfance.

Point de téléphone mobile à l'époque où moins de la moitié des foyers étaient dotés d'un téléphone fixe.

Avoir une ligne prenait quelques mois, coûtait le raccordement aux lignes téléphoniques sous forme d'un forfait qui permettait la mutualisation des coûts d'infrastructure mais qui était un frein malgré tout pour les bourses les plus modestes.

L'abonnement n'était pas négligeable et surtout les communications étaient facturées à la durée par zone. Tous les deux mois la facture de téléphone était attendue avec crainte quand on en avait usé.

Inutile de vous dire que le téléphone n'était pas un objet en libre service pour les enfants, du moins dans la plupart des familles aux revenus budgétés.

Et la bande dessinée alors ?

J'y viens ! J'habitais en Normandie, une région où les vacances n'étaient pas toujours synonyme de beau temps et où, grâce à l'amélioration des techniques d'imprimerie, et au succès de Walt Disney, la bande dessinée jeunesse s'est développée en force vers la fin des années cinquante et le début des années soixante. 

Il y avait déjà le phénomène Tintin qui a largement contribué à l'épanouissement des la bande dessinée belge.

Il y avait les pro Mickey, dingo Picsou avec le journal de Mickey, et il y avait les pro marsupilami et Spirou et bien sûr le magazine Pilote.

Mais à la maison, le débat se posait en amont entre grand parents privilégiant la lecture de "vrais" livres et des parents appréciant les BD.

L'avantage des étés pluvieux était qu'il y avait du temps à occuper pour les deux formes de lecture. J'ai eu des camarades de classe où les BD étaient proscrites, des oncles qui n'appréciaient pas non plus. Un papa vite rassuré sur mon avidité à lire qui faisait davantage attention aux contenus tant des images que des histoires.

Mais je doute que papa ou maman aient eu le contrôle en amont sur toutes les BD que j'ai lues, ni même qu'il ait été possible d'en mesurer toute la portée. 

Du reste, les journaux avaient leurs planches de BD à la couleur de leurs idéologies et je me souviens avoir lu sur les journaux qui servaient pour s'essuyer dans les cabinets du jardin de ma tante "des voyages de missionnaires qui se terminaient dans les marmites de ces vilains sauvages cannibales." !!! à un âge où j'étais encore tenu à l'écart des BD, à un âge où je savais déjà lire, soit environ 7 ans.

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22 août 2019 4 22 /08 /août /2019 10:00
Ubuesque ou kafkaien ?

Je ne sais si c'est le préfet, le préfet de région ou les lobbies des gros agriculteurs de Bretagne qui sont à l'origine de cette action en justice. Je n'aimerais pas être à la place des juges administratifs qui vont avoir à prendre une décision "en droit".

Car en droit, l'assignation est malheureusement recevable, du moins si l'on s'en tient au pied de la lettre des méandres pointilleux des multiples décrets d'application des lois et décrets, notamment ceux qui délimitent les compétences des différents représentants du pouvoir central déconcentré et des collectivités territoriales décentralisées. Un mille feuilles devenu de plus en plus indigeste au fil du temps et des "tentatives" de simplification.

Mais si l'on s'en tient aux textes généraux (ce qui était l'esprit du grand chantier d'établissement de notre droit moderne par les codes napoléon et pour une fois qu'il a piloté quelque chose de bien ou du moins qu'il a tiré les bénéfices de son aboutissement entrepris sous la première république),

"Le maire concourt par son pouvoir de police à l'exercice des missions de sécurité publique et dispose d'une large compétence en matière de police municipale, puisqu'il est notamment chargé d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques, la liberté de la voie publique, la prévention et l'organisation des secours contre les catastrophes."

"Il publie à cet effet des arrêtés municipaux, pour, par exemple, réglementer la circulation, le stationnement, la baignade et la navigation sur sa commune, autoriser l'ouverture des établissements recevant du public (ERP), prescrire des travaux en cas de mise en danger de la population ou de l'environnement."

 

* La Tribune, journal économique et financier français créé en 1985

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20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 09:41

La création mondiale de sa Symphonie Australe par l'Orchestre symphonique de Bretagne donné le 20 avril 2018 a été retransmise au Concert du soir du samedi 23 avril de France Musique.

Julien Gauthier, vous connaissiez ? Moi non, tant nos modernes civilisations se sont éloignées de la musique vivante. 

Il faut dire que j'écoute rarement France Musique sauf en voiture. Le temps n'est pas extensible.

Mes chers amis,

Je suis profondément attristé de vous annoncer le décès de notre compagnon de route, le compositeur et artiste associé de l'Orchestre Symphonique de Bretagne, Julien Gauthier. Il est parti sur le fleuve MacKenzie dans le grand nord canadien pour collecter des sons et photographier cette terre encore peu touchée par l’homme. Il était accompagné par avec Camille Toscani, chercheuse qu’il avait rencontré aux Iles Kerguelen.

C’était un homme sensible, généreux et talentueux que beaucoup parmi nous ont eu la chance de connaitre par son travail et le don de son amitié. Son œuvre était fidèle à son esprit curieux, humble devant la vaste puissance et beauté de la nature. Il voulait avant tout transmettre par sa musique au public son amour et son respect pour la nature.

Sur une note personnelle, je suis extrêmement heureux d’avoir connu Julien. Il m’a apporté un sens de l’aventure, de l’émerveillement et d’une intelligence rare. Il va me manquer terriblement. On avait encore tellement de chemin à parcourir ensemble.

Nous pensons ce soir à son amie Laura, à son père Alain et tout ceux qu’il a touché.

Marc Feldman

Marc Feldman, administrateur de l'Orchestre Symphonique de Bretagn

Tandis que la famille et les amis d'un randonneur inconséquent (un autre Gautier, sans h qui ne cautionnerait sans doute pas ce bruit, lui qui préférait la solitude) s'acharnent à trouver des coupables de sa mort au sud de l'Italie, les médias nous apprennent sobrement la mort accidentelle d'un musicien de talent qui avait pour habitude d'aller glaner des sons au bout du monde pour les incorporer dans ses compositions. 

L'aventure n'est jamais sans risques et celui-ci en avait conscience. 

Elle s'est terminée tragiquement au milieu de la nuit du 15 août où un grizzli a emporté le campeur. L'alerte a été immédiatement donnée par la personne qui l'accompagnait. Les secours ont été dépêchés. En vain.

Les attaques d'ours sont très rares mais spectaculaires et souvent fatales. Je me souviens des panneaux d'avertissement aux visiteurs à l'entrée des parcs nationaux de l'ouest des Etats-Unis.

 

Le Monde prend conscience de manière abstraite des dérèglements de la planète et encore du genre "après moi le déluge". Bien plus alarmé par le danger couru par les ours blancs et les grizzlis qui voient leur habitat et leur garde-manger menacés par la fonte des glaces que par les oiseaux et insectes de nos jardins. Ces accidents rarissimes et le plus souvent passant sous le radar des medias quand il s'agit d'un autochtone sont en augmentation et j'ai déjà été alertée par des ONG en ce qui concerne des villages du grand nord canadien ou de l'Alaska.

La mort tragique de ce musicien est une grand perte.

Aura-t-elle la vertu posthume de faire connaître son oeuvre ?

Sera-t-elle un indice et une alerte de plus que le temps presse pour traiter autrement notre planète, non pas pour elle, mais pour le genre humain ?

grizzli en train de pêcher

grizzli en train de pêcher

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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 17:45

J'ai beau trouver comme tout le monde que nous sommes bien trop dépendants de ces petits objets connectés qui nous permettent maintenant de communiquer avec si l'on veut le monde entier, je suis toujours agréablement surprise quand mon moteur de recherche, à partir de mes requêtes du moment, m'ouvre de nouvelles fenêtres.

Aujourd'hui, j'ai eu la belle surprise, grâce à Youtube, de redécouvrir un chanteur de mon enfance, Jean-Claude Darnal parce que j'avais cherché des chansons avec des oiseaux. Dans mon souvenir, je l'ai entendu par quelqu'un d'autre et je l'ai même sans doute apprise.

Comme ce nom-là ne me disait toujours rien, vive wikipedia qui m'en a appris bien plus et maintenant la playlist tenant compte de mes préférence du moment m'offre une pépite avec peut-être son plus grand succès chanté par 

Mais là c'est lui qui la chante magnifiquement.

Et maintenant, j'ai une grande envie de revoir le film aussi ...

tandis que décidément youtube qui fait bien les choses m'offre aussi à l'écoute la version chantée par Raoul  de Godewarsvelde dont je n'avais pas retenu le nom.

Et tant pis s'il faut supporter quelques pubs si je contribue modestement à ce que ces magnifiques chanteurs ne tombent pas tout à fait dans l'oubli.

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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 08:00

S'il est un contemporain qui m'a permis de tenir debout dans ma tourmente de la décennie 1990 par les lectures de ses écrits, dans toute la complexité d'une pensée trop souvent réduite à ses petites phrases, c'est l'un des rares noms que je citerais sans hésitation.

Avec d'autres penseurs passés à la postérité. Avec aussi quelques écrivains qui font avancer les idées par le roman, le conte ou la poésie. Mais ceux-là sont bien vivants et j'espère pour encore longtemps.

Le contrat naturel, 1990, Le Tiers-Instruit, 1991 que j'ai lu et relu plusieurs fois, ainsi qu'Atlas, 1994, Hominescence, 2001, Le Mal propre : polluer pour s'approprier, 2008.

Et la série des Hermès découverte à postériori d'une décennie 1980 qui m'avait coupée de la marche de la pensée vivante.

J'avoue avoir été dépitée par ce que j'ai pris pour un excessif optimisme lié peut-être à l'âge lorsqu'il a publié son plus grand succès populaire Petite Poucette en 2012.

Sans aucun doute plutôt parce que je n'ai écouté que les sirènes médiatiques à la recherche de réassurance sur fonds (trop ?) désespérants qui m'ont fait passer à côté de ses autres publications du moment et à suivre ... (Andromaque, Veuve noire, 2012, Les temps nouveaux, 2013, Pantopie, de Hermès à Petite Poucette, 2014, Yeux 2014, Le gaucher boiteux, 2015,  etc. ). J'essaierai de me rattraper car il faut bien avouer que si la parole du philosophe est limpide, sa pensée écrite est d'un abord beaucoup plus difficile et je lis moins vite et moins maintenant.

Du reste, lors de ses entretiens sur les ondes, il cherchait à tempérer ses titres péremptoires et les petites phrases sorties de leur contexte de raisonnement complexe.

Je n'ai pas lu C'était mieux avant ! où il démonte cette opinion répandue et démontre que non ce n'était pas mieux avant, même si certains pans de nos évolutions sociétales montrent l'évidence de régressions et d'impasses très inquiétantes.

J'ai bien envie de lire son dernier livre Morales espiègles, 2019, qui lui a valu son dernier entretien sur France Inter le dimanche 26 mai 2019, à 7 jours de sa mort.

 

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3 mai 2019 5 03 /05 /mai /2019 08:30

A maman qui me disait toujours je n'ai plus de larmes, j'ai tant pleuré après ...

Les mots se taisaient et son regard désignait le cadre du frère que je n'ai pas connu, qui ne m'aurait pas connu, la belle photo passée d'un bébé aux yeux souriants.

A papa, encore plus taiseux, mais qui le présentait à chaque questionnement des jeunes générations.

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