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1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 16:00

Cette vidéo en partage parce que je ne supporte pas cette posture constante de Christine Angot qui, sous couvert de "ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas" (sous-entendu moi je sais) et du "ne parlez pas vous ne savez pas comment le dire", (moi je sais utiliser les mots) fait des éclats récurrents sur les plateaux télé. Son truc c'est de piétiner celui ou celle qu'elle prend à partie, de sa voix toujours neutre qu'elle sait effectivement maîtriser pour ne pas montrer plus de colère qu'elle veut en jouer. Elle est toujours dans la représentation. A sa décharge il faut lui reconnaître que ce qu'elle a vécu est une école de la dissimulation et de l'éteignoir de sentiments.

Mais de quel droit, selon quels ressorts qu'elle maîtrise ou pas s'impose-t-elle en détenteur de la vérité ?

C'est un "moi Je" sur pattes, qui parle pour être entendue, jamais pour écouter les autres.

Qui ne se préoccupe pas plus que ses bourreaux d'avant du mal qu'elle fait à l'autre en face d'elle, sincère, vulnérable bien qu'aguerri(e) à la représentation.

Quant au discours de Yann Moix sur le discours ... no comment !

Sur cet extrait, qui est du côté du discours et qui est du côté de la sincérité sensible ?

“Là où le discours en reste aux mots, la parole engage le corps.”

Jacques Lecoq, Faut-il croire le mime sur parole ?

Merci Sandrine Rousseau d'oser PARLER. C'est si difficile !

Il y a tant et tant à faire pour que les mentalités évoluent. Chaque petit pas en avant, même maladroit, est nécessaire. Ensemble femmes et hommes.

Quand je pense qu'au Tribunal correctionnel de Pontoise cette semaine, "on" a osé parler d'atteinte sexuelle et non de viol et de relation "consentante" entre un homme de 28 ans et une fillette de 11 ans !!!!!!!.

Voilà un exemple de ce qu'il faut parler, même maladroitement et que Madame Angot ferait mieux de se taire.

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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 09:00

qui ont raison de l'être et le courage de le dire.

Elles voulaient venir en robe mais elles sont en jean.
Une autre jeune de vingt ans est en voile mais le voile ne la protège pas. Elle a été harcelée sexuellement plusieurs fois dans le bus en taxi

Education le mot revient

Deux clés, l'emploi bien sûr mais surtout l'éducation et la culture. La culture qui nourrit l'âme et qui permet qu'un adolescent s'épanouisse et devienne un adulte
Il faut qu'on apprenne à nos enfants, à nos jeunes à vivre ensemble, les garçons et les filles.

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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 17:00

qui a raison de l'être et qui a le cran et la notoriété de le dire haut et fort

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2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 10:20

Quand le dernier arbre

aura été abattu

Quand la dernière rivière 

aura été empoisonnée

Quand le dernier poisson

aura été pêché

Alors on saura que l'argent

ne se mange pas

Proverbe amérindien

attribué souvent à Go Khla Ye dit Géronimo

Vexin, 24 avril 2012

Vexin, 24 avril 2012

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 18:13
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9 novembre 2016 3 09 /11 /novembre /2016 14:22
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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 08:10

Ce lundi 3 octobre 2016, il m'aurait fallu ne pas du tout mais pas du tout écouter les informations pour ne pas être informée du nouveau casse du siècle et du malheur de sa victime. Bien que n'écoutant guère la radio le lundi, je l'ai entendu une bonne dizaine de fois ouvrant tous les flashs d'infos quand ce n'était pas la seule "information".

Certes 9 millions de bijoux, ce n'est pas rien ! C'est quand même 10 smicards pouvant vivre pendant 50 ans.

 

Pendant ce temps Alep recevait pour le nième jour un déluge de bombes dévastatrices dans non pas l'indifférence générale, je ne dirais pas cela, plutôt dans un sentiment d'impuissance et de fatalité.

Pendant ce temps le principal hôpital d'Alep Est était transformé en champ de ruines.

Une fin décembre du début des années 1990, les médias parlaient de Sarajevo. Les médias en parlaient.

Avant les marronniers de la noël.

Un jour ou un lendemain de Noël de solitude, je m'émouvais de l'abandon de Sarajevo assiégé, affamé et livré à la violence des snipers depuis des mois.

Avec pour seuls outils alors mon stylo et du papier, relayé par mon ordinateur personnel et mon imprimante à aiguilles.

Des adresses des enveloppes et des timbres pour tenter de partager mon désarroi avec ceux qui avaient accès à la parole publique et que je pensais susceptibles d'y être réceptifs.

Cette année-là Noël me paraissait bien cruel et dérisoire face à l'inhumanité des humains.

 

Aujourd'hui que les outils pour se faire entendre se sont démultipliés et instantanéisés, il me semble que l'indifférence gênée, le fatalisme, le cynisme, la peur imbécile même dans son égoïsme contre-productif, sont plus que jamais assourdissants à en rendre inaudibles ces voix lucides avant même d'être généreuses.

 

Oui, où va le monde dans cette barbarie acceptée à défaut d'être approuvée ?

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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 10:00

Je rêve qu'un jour et tous les jours suivants, tous les enfants du monde puissent s'enthousiasmer pour des Jeux Olympiques ayant trouvé le chemin de l'esprit des jeux pour l'émulation et non contre des adversaires et pour des jeux ayant enfin trouvé le chemin de l'esprit olympique pour toutes et tous.

En mémoire ...

Aujourd'hui, le Brésil est à la fête avec les Jeux Olympiques d'été.

C'est une fête au goût amer qui débute au moment même où les chefs d'Etat qui les ont porté sont traduits en justice, où le chef d'Etat par intérim n'a pas été élu.

C'est une fête au goût amer qui s'ouvrira en l'absence de nombreux chefs d'Etat dont presque tous ceux d'Amérique.

On ne parle guère des années de dictature militaire des années 60-70 et 80.

Ni même des années d'après guerre qui ont porté le Brésil au niveau des "pays émergents", mais à quel prix !

Encore moins des années fascistes d'avant la 2e guerre mondiale.

Plus étonnant, on fait remonter le "retour à la démocratie" à 1985. Certes c'est formellement vrai si l'on réduit la démocratie à un système électoral.

Et l'on occulte les années terriblement cahotiques qui ont précédé l'arrivée au pouvoir par les urnes du président Lula en 2002.

On occulte que c'est à partir de là que l'on n'a plus entendu parler des enfants des rues et de leurs exécuteurs.

(ce qui ne signifie pas qu'ils aient disparu du jour au lendemain ni même qu'ils aient disparu)

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28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 09:00
Comment or no comment ?

Et vous qu'en pensez-vous ?

Quand j'ai ouvert ce premier blog, j'ignorais tout de ce qui m'attendait sur la Toile. Je pensais juste tester un nouvel outil de communication et ouvrir un espace qui soit une bulle salutaire et sans conséquences dans la grisaille chaotique de mon quotidien. J'avais aussi l'illusion qu'il me servirait de lien avec quelques uns de mes proches utilisant ces nouveaux outils et c'est tout.

J'avais choisi cette plateforme pour le bon compromis entre une présentation adaptable et une prise en mains facile. Je n'étais pas armée pour lutter contre certaines pratiques commerciales encourageant le "bloging" quelquefois jusqu'à l'addiction. A l'époque, pour développer la fréquentation sur les blogs, il leur fallait notamment susciter le dépôt de commentaires. Avoir une bonne note de blogrank permettait sur les blogs gratuits d'accéder à une bien meilleure capacité de stockage et à d'autres options que celles de la formule basique.

J'ai vite pris mes distances. D'ailleurs, je ne me suis aperçue qu'avec retard que je bénéficiais de ces avantages. C'était avant que la publicité qui finançait cette offre de gratuité ne devienne trop envahissante.

Ce classement a fort heureusement disparu avant même le grand changement d'Overblog.

Depuis, il est vrai, le développement d'autres réseaux sociaux et de modes d'expression encore plus expéditifs ont favorisé les like et autres joyeusetés.

Je reviendrai sans doute formuler ici quelques unes de mes réflexions sur la pratique de commenter. Tiens, il n'y a pas de mot dans la langue pour dire cette pratique de déposer et d'échanger par des commentaires. Étrange, non ?

Aujourd'hui, mon propos est plus immédiat.

Ayant décoché l'autorisation de mettre des commentaires sur le billet qui présente mes autres blogs, sans autre action de modification sur le paramétrage des commentaires, mes visiteurs d'hier n'ont pas trouvé le formulaire permettant de déposer des commentaires.

J'espère que mon nouveau paramétrage rétablit les choses. Je rappelle que pour tout un tas de raisons qui ont évolué au fil du temps, les commentaires sont systématiquement modérés.

Ce qui implique que vos commentaires paraissent souvent avec un décalage de quelques heures, car je me refuse à céder au tout tout de suite et à la connection permanente et sur tous supports. Je continue à privilégier une vie sans Internet, sans minimiser l'importance de certains partages à travers mes blogs et les vôtres.

Doit-on parler d'amitié ?

Amitié virtuelle certainement pas. Si le Web a dématérialisé les échanges, les outils sont bien réels (demandez à ceux dont l'ordi ou le smartphone tombe en panne) et de part et d'autre de la Toile, ce sont de vraies personnes bien réelles, qui aiment ou n'aiment pas, rient ou pleurent, respirent, dorment, mangent, boivent, ... vivent ...

Amitié ? J'ai une définition très restrictive de ce sentiment partagé et je compte mes amis sur les doigts de la main, allez, des deux mains en desserrant un peu.

Les autres mots pour désigner la sympathie durable qui lie deux ou plusieurs personnes ont vu leur sens perverti ou dévalué ou distordu vers d'autres sens

camaraderie ; copinage ; fraternité ...

à suivre ...

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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 10:00

Encore et encore ...

Liste bien incomplète, trop impersonnelle, que je publie quand même dès maintenant par respect en attendant de la rendre un peu moins lacunaire, seulement un peu moins

.

Une personne, un prêtre âgé, dans l'exercice de son sacerdoce en remplacement du titulaire de la paroisse en vacances (26 juillet 2016, Saint-Etienne du Rouvray, France)

Treize personnes, sans doute toutes somaliennes sinon on le saurait, sans doute toutes musulmanes, qui se trouvaient au mauvais endroit (26 juillet, Mogadiscio, Somalie)

Neuf personnes, handicapées mentales, dans leur sommeil, par un homme seul (26 juillet, non loin de Tokyo, Japon)

Une personne, jeune homme de 25 ans environ, interpellé pour avoir voulu s'interposer lors de l'interpellation de son frère, il n'y avait pas volonté de tuer, j'en suis convaincue, mais il est mort (19 juillet 2016, Persan-Beaumont)

quatre-vingt sept personnes, morts noyés aux corps échoués sur une plage (22 juillet, plage de Sabrata, Lybie)

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.

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quatre-vingt-quatre personnes, de nombreux enfants, de toutes confessions, des pratiquants, des pas pratiquants, des athées, des agnostiques, juste là rentrant d'avoir admiré l'un des plus beaux usages de paix de la poudre, ailleurs utilisée dans les canons (14 juillet, Nice, France)

.

.

.

.

et à toutes les autres victimes de forcenés qui n'ont d'autre religion que la terreur, d'autre de dieu que le Diable, d'autre maître que des diviseurs affamés de pouvoir.

*

Pourquoi en faire par abus de langage des guerriers ? 

Pourquoi tomber dans ce piège et tant d'autres ? 

Ne faisons pas aux criminels cet honneur et cette gloire

qu'ils recherchent et réclament !

*

monument aux morts pacifiste de Château-Arnoux-Saint-Auban, poème de Victorin Maurel

monument aux morts pacifiste de Château-Arnoux-Saint-Auban, poème de Victorin Maurel

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