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8 juillet 2023 6 08 /07 /juillet /2023 17:07
Remonté en tête de blog ce mardi 7 mai 2024,
en contrepoids des lauriers tressés pour une nécrologie toute récente. 
J'ai besoin de recul. J'y reviendrai

Et une femme qui fait honneur au monde entier

Si j'avais suivi Apostrophes ce soir de mars 1990, j'aurais devant mon poste rué comme elle dans les brancards de la complaisance et sans doute en termes moins courtois qu'elle ne l'avait fait alors, n'en déplaise à ce sinistre personnage qui joue les offensés comme "ces déviants sexuels criminels se positionnant en victimes." comme Denise Bombardier les a épinglé dans une autre émission, froissant sans le vouloir par maladresse des personnes tatouées qui n'avaient pas le sens de la métaphore et du second degré.

En visionnant la deuxième vidéo mise en ligne sur l'article de TV Québec, je déplore juste que la seule personne, un homme, qui a pris la parole après elle à l'invitation de Bernard Pivot en disant du bout des lèvres son désarroi et sa répulsion, comme tétanisé par l'esprit graveleux ambiant n'ait pas eu son courage pour reprendre la parole et achever sa phrase alors qu'une femme (eh oui hélas) l'a coupé en pleine phrase. Monsieur Pivot, animateur qui aurait dû lui redonner cette parole, a au contraire renchéri sur ce que disait cette femme prise dans les filets des mots de Matzneff. Voici ce qu'il a dit alors que sa femme ne prend pas la parole :

"moi je reste impressionné par l'aliénation que représente (silence embarrassé) vous savez il y a une sorte de fascination, il y a un aspect démoniaque mais dans lequel il y a un certain plaisir vraisemblablement. ces filles on ne peut pas les empêcher de subir une certaine fascination
comme vous je suis très impressionné, ça rejoint ... quelque chose de de ... très grave et ..."
Sa femme profite de sa nouvelle hésitation pour lui couper la parole en optant pour un discours plus conforme à l'ambiance du plateau et atténuer les propos de son mari et justifier le discours complaisant qu'on accepterait en France
 

Inutile de vous dire que mes recherches pour retrouver les noms des autres invités et de leurs livres n'a pas abouti. 

A cette époque, je ne regardais même pas les programmes, entre un travail qui m'occupait jusque tard dans la soirée, parfois la nuit,  après avoir couché les enfants après la lecture du soir, entre les cours à préparer et les copies à corriger, sans oublier l'actualité dont je devais me tenir à jour.

Madame, votre franc parler et votre conscience si vigilante sans être ennuyeuse ni moraliste va terriblement me manquer

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21 mai 2023 7 21 /05 /mai /2023 05:00

24 octobre 2020, j'ouvrais un article à rédiger en l'intitulant ainsi.

Un brouillon entièrement silencieux tant sur ce vague à l'âme et ses causes (personnelles ? planétaires ? un mélange des deux ?) que sur l'éloge du silence, si ce n'est par une absence de contenu.

Une page blanche qui me rappelle l'anecdote d'un prof de philo au bac, pardon, d'un professeur de philosophie au baccalauréat : réalité ou blague entre ces profs ? à un sujet de dissertation "Qu'est-ce que le courage ?", le candidat écrit une seule phrase sur sa copie, "Le courage, c'est ça."

Et mon collègue de compléter en disant son embarras à noter. Le barème lui enjoignait de mettre un zéro alors qu'une copie vide de sens mais avec une introduction, deux ou trois parties et une conclusion aurait les points de la mise en forme, voire plus s'il n'y avait pas de fautes d'orthographe.

Et j'évoque avec cette anecdote une époque antédiluvienne où la fièvre de tout évaluer en découpant les notes par critères n'avait pas encore trop parasité les directives pédagogiques.

Il y a des jours, depuis toute petite, où une fatigue et un sourd mal-être diffus et reconnaissable dans tout le corps m'alerte sans autre précision sur la tragédie d'un événement.

Une sensation pas vraiment douloureuse mais dérangeante à laquelle l'expression "vague à l'âme" fait sens bien plus que ce qu'on en trouve dans les dictionnaires. Rien à voir avec le moral : c'est physique.

C'est après coup que je peux faire le lien avec ce qui est arrivé à un ou des êtres chers ou  touchant à l'universel. Il m'arrive aussi de rêver. Non pas avant mais au moment de l'événement.

Comme je suis agnostique et pas superstitieuse*, je pense que dans un avenir plus ou moins lointain nous découvrirons une explication logique à cette sensibilité que nos ancêtres devaient avoir en bien plus grande part.

Si nous n'avons pas détruit la vie sur cette planète avant, voire la planète ...

En ce mois de mai, cette sensation de flottement et cette très légère angoisse, m'ont accompagnés plus qu'habituellement. 

* Bon, d'accord, j'évite de passer sous une échelle ... quand il y a quelqu'un qui fait des travaux au-dessus ...

Reste le mystère de la deuxième partie de mon titre d'alors : "éloge du silence" ! ?

Vaste sujet ! Quand faut-il dire et quand faut-il taire ?

Si les secrets pourrissent la vie, si les dénis en détruisent, toute vérité n'est pour autant pas bonne à dire.

N'éveillez pas le chat qui dort ou éveillez le ?

Et que penser de cet adage martelé depuis des générations ?

"La parole est d'argent, le silence est d'or" ?

Rêvons encore

Ecoutez le silence
Le silence de la vie
Sourdre sous la feuille
Qui frémit sous l’hiver
Le silence de la paix
Qui murmure sous vos deuils
Qui gémit sous vos peines
Le silence de la nuit
Qui veille sur nos rêves
Le silence de la faim
Apaisée par le pain
Le silence de la soif
Etanchée à la source
A la source de vie
Partagée entre tous
Différents et pareils
Malgré nous solidaires
Sur cette terre finie
A tous et à personne
Le silence de la terre
Où se sont tues les armes
Le silence du ciel
Où se sont tues les bombes
Enfin

Rêve ?

Rêve…

©Jeanne Fadosi, 31 décembre 2008

Vague à l'âme et Eloge du silence
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11 mai 2023 4 11 /05 /mai /2023 05:00

         C'est ce que j'écrivais le 3 juin 2020, au lendemain de la phase 2 du premier déconfinement et ce brouillon y est resté. Aujourd'hui, cela fait trois ans que nous sortions timidement et pas partout de 75 jours d'une privation de liberté inédite et inouïe, acceptée (même en grognant) pratiquement à l'unanimité, au nom de l'urgence sanitaire.

Au moment où je reprends mon brouillon, le 25 avril 2023, le dernier nombre des décès cumulés en France depuis le début de la pandémie à l'hôpital et dans les Ehpad affiche 166 289. Je m'interroge sur la pertinence de cette précision à l'unité et combien  à domicile et combien d'autres affections dont la prise en charge a été retardée ou tout simplement annulée.

Hommages aux vivants !

Une autre source m'indique ceci avec cette précaution oratoire :

"Les données sont collectées à partir de sources multiples qui se mettent à jour à des moments différents et ne s'alignent pas toujours. Certains endroits peuvent ne pas fournir des informations complètes.

Cas - France
Mis à jour le 24 avr. à 11:05 heure locale
Confirmés
38 843 098
Décès
162 338
 
Cas mondiaux
Mis à jour le 24 avr. à 11:05 heure locale
Confirmés
763 739 376
Décès
6 908 541
 

 

Mardi 2 juin, il y avait longtemps que je n'étais pas allée à pied dans la petite ville proche de mon village. Juste quelques allers-retours pour le ravitaillement et des soins vétérinaires urgents. Depuis quand ce salon de beauté avait-il rouvert ? Depuis combien de temps avait-il cette vitrine hommage ? Je ne saurais le dire. C'était l'heure d'ouverture et j'ai demandé si je pourrais mettre la photo de la vitrine sur mon blog. La réponse a été spontanée

"avec plaisir, pas de souci"

Moi qui ne vais jamais dans ce genre de lieu mais dont je sais qu'un soin esthétique fait du bien au moral en certaines circonstances, cette bonne humeur et ce dessin m'ont réjouie.

Je n'ai pas réussi à faire apparaître le nom du lieu et je ne sais rien non plus de l'auteur(e) de cette fresque. Mais je l'ai retrouvé sur Google

Je dois dire que l'interprétation des multiples symboliques représentées s'apparentait à un casse-tête.

Quand j'ai reçu l'alerte info avec cette autre photo, j'ai immédiatement fait le rapprochement entre les deux. J'ai partagé sans faire de blabla, l'article en premier, la vitrine ensuite, juste localisée.

Quelqu'un m'a répondu avec bonheur

"C'est au-delà des mots"

photo prise mardi 2 juin 2020 à 9h40

photo prise mardi 2 juin 2020 à 9h40

Hommages aux vivants !
Pendant ce temps aux Etats-Unis le 2 juin 2020,

Pendant ce temps aux Etats-Unis le 2 juin 2020,

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, moi oui, en ces moments surréalistes, quelques uns parmi nous dont j'étais, espéraient que ce moment d'angoisse et de grâce pourrait déboucher sur un autre vivre ensemble. 

Qu'en est-il ce 11 mai 2023 ?

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25 avril 2023 2 25 /04 /avril /2023 09:24

En faisant du ménage dans mes boites de courrier électronique, j'avais en 2018 retrouvé dans un courriel de mars 2016 ce lien avec le commentaire suivant 

A l'attention de tous ceux qui pensent que l'école n'en fait jamais assez, et aux autres qui l'imagine toujours libératrice...

resté dans mes brouillons.

Je le complète aujourd'hui

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21 avril 2023 5 21 /04 /avril /2023 05:00

La France ne s'appellerait pas la France sans ces étrangers qui sont venus de l'est et qu'on appelait "Francs", une nom qui conserve lui-même sa part de mystère et alimente toujours les recherches historiques.

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16 avril 2023 7 16 /04 /avril /2023 08:53
Et au milieu de l'horreur, un graf empli de poésie et de tendresse

Et au milieu de l'horreur, un graf empli de poésie et de tendresse

Il y a un siècle, mon père, conscrit de bientôt 20 ans, allait être envoyé au Maroc pour 18 mois de service militaire obligatoire. Son expertise en ferronnerie serrurerie l'a fait affecter aux transmissions où les premiers postes radio nécessitaient de nombreuses et fines réparations. C'est là qu'il a appris ou perfectionné ses connaissances et compétences en électricité notamment.

Dans les périodes de répit, ils réussissaient à capter des émissions de radio récréatives et il notait les paroles des chansons sur un cahier noir dont "Ne jouez pas au soldat".

La France, l'Europe, le Monde pansait (bien mal) les plaies béantes de la première guerre mondiale.

Les vainqueurs effaçaient de leur mémoire les années de conditionnement à la guerre depuis la défaite de 1870, tandis que les vaincus, éreintés sous la dette de guerre, allaient bientôt préparer la suivante.

« Que pour tout le monde il soit entendu que quand en France un citoyen est né, il est né soldat ».
Léon Gambetta, 26 juin 1871 pendant une campagne électorale à la députation
NB : Gambetta n'était pas en France pendant La Commune

wikipedia, Service militaire en France

j'essayais de me souvenir pourquoi je connaissais le nom mais pas l'oeuvre de Jules Romains.


Dans ce billet, j'écrivais en préalable au poème de Jules Romains :
En fait, son pacifisme, (louable et que je partage quand c'est possible), associé à une posture de critique acerbe et savoureuse des mœurs de son temps, mais sans recul sur ce qui était proposé à la place, l'ont conduit à des aveuglements quand d'autres intellectuels dénonçaient ce qui se préparait dans l'Europe des années 1930 ou quand, ayant par la suite glissé vers un conservatisme (au sens strict de "c'était mieux dans le temps"), il continuait à camper sur des positions colonialistes (et élitistes) dans les années 1950.

Il est dommage que ces errements aient éclipsé l'œuvre.

Je témoigne que le soldat ...

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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 09:20

Une fois n'est pas coutume, ce lundi matin j'ai envie de rendre hommage à des vivants.

Vendredi en fin d'après-midi j'ai reçu un appel téléphonique que j'avais attendu sans impatience en janvier et qui ne me souciait plus. Monique avait dû avoir d'autres soucis ou d'autres projets. Mais ce jour-là, à l'approche d'un week-end contraint dans ce Paris qu'elle appréciait tant mais que l'avancée en âge rendait moins facilement accessible, elle a dû téléphoner à plusieurs de ses copines. Le carnet d'adresses se rétrécit au fil des ans, non par rupture de liens d'amitié mais par l'inéluctable. En ce temps de petites vacances d'hiver, elle n'était d'ordinaire pas parisienne mais chez sa sœur, faisant retour au pays natal. D'une fratrie de six, ils étaient encore trois, l'un à Versailles, l'une en pays d'Andaine, elle, parisienne de cœur depuis son admission à HECJF (École de Haut enseignement commercial pour les jeunes filles).

Prise de court et sans me souvenir des prévisions météo qui étaient au retour du froid venteux, j'accepte volontiers en lui proposant de nous retrouver plutôt au restaurant. C'est ce que je lui avais déjà proposé pour janvier sans donner suite. Son quartier est bien doté en tables et pour presque toutes les bourses. De quoi se libérer de devoir faire des courses, la cuisine, la vaisselle ...

Ce dimanche matin, après une bataille homérique avec la machine pour obtenir mes titres de transport  pour aller à Paris, je rate d'une seconde un train. Si en tête de ligne les passagers sont rares, le wagon se remplit vite. Deux ou trois gares plus tard c'est un groupe inter âge de sept ou huit personnes qui s'installe à l'autre bout du compartiment et ceux qui parlent le plus fort ne sont pas les plus jeunes. Bien qu'étant de l'autre côté nous en subissons toute la conversation et apprenons bientôt qu'il a une permission de sortie de l'EHPAD jusqu'à 18 heures et qu'il s'y connait sur la fibre en rouleaux.

Je n'ai pas emporté de livre pour le trajet et je laisse la bride à mes pensées. Je n'ai pas demandé à Monique si son amie de toujours serait là. Je me rappelle que début janvier elle me disait qu'elle avait des problèmes de mobilité et qu'elle ne sortait presque plus. Je pense à ce petit fils que cette amie d'amie a élevé, que j'ai vu chaque année grandir, à cette fille, cette mère, cabossée par je ne sais quelle histoire, fragilisée mais bien prise en charge après des années d'errance et de galère pour sa mère, grand-mère devenue mère de substitution. Pourquoi mes pensées font cette fixation. Je nous revois Monique et moi suivant le rythme rapide de cette amie lors de promenades digestives près du bassin de l'Arsenal et le long du Quai de la Rapée; Je pense à cette femme revue pour l'anniversaire de Monique à la veille du premier confinement. Apaisée mais toujours tellement à fleur de peau. A sa joie de vivre des années avant où elle avait habité sur une péniche et où elle faisait du théâtre, un loisir en plus de son métier de passeuse de savoir. Avant qu'elle ne s'enfonce dans la dépression après la naissance de ce fils qu'elle n'assumait pas.

Est-ce parce que l'annonce de l'attribution de l'Ours d'or à un documentaire de Nicolas Philibert a attiré mon attention ? Est-ce le nom de la péniche-hôpital et sa proximité avec le nom de l'animatrice de l'Herbier de poésies qui m'a intriguée ? Est-ce parce que ce dimanche matin, je me demande si Monique aura assez d'énergie pour accepter une promenade digestive au bord du bassin ?

Ce dimanche en fin d'après-midi, je remonte la rue de Lyon vers la gare pour rentrer chez moi. A un carrefour j'ai rattrapé un groupe de personnes de divers âges, certains presque vieux, d'autres moins sagement rangées et accompagnées. D'où viennent-elles ? Prendront-elles le train comme le groupe de ce matin ? Je les suis à distance. J'ai le temps. Deux rues plus loin le groupe tourne à droite, en direction des quais de Seine, vers le Quai de la Rapée. 

"Au fond, la psychiatrie nous parle de nos failles, de nos limites, de nos peurs, nos fragilités et nos vulnérabilités."

Nicolas Philibert à franceinfo

franceinfo : culture, 26/02/23

Au pied du pont Charles de Gaulle, à quelques encablures de la gare de Lyon, un bateau d’un genre nouveau se coule dans le paysage nautique des péniches environnantes. Patients, soignants et autres visiteurs accèdent à cet étonnant centre de jour de l’hôpital psychiatrique Esquirol par deux passerelles solidement fixées au quai par des câbles d’acier. Cette structure flottante, dotée de larges baies vitrées ouvertes sur la Seine, est un lieu si agréable à vivre et à fréquenter.

Certes, un hôpital de jour reste un hôpital de jour, mais l’originalité de l’Adamant a focalisé l’attention de nombreux médias à son ouverture en juillet dernier. Et, depuis, le regard sur la psychiatrie n’est plus le même pour nombre de visiteurs.

Infirmiers.com, 17 janvier 2011

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 23:00

11022011
Une date pas banale

Une date palindrome

Une date où l'Histoire est en marche,

Entre espoir et détermination,

Entre dignité et fierté légitime.

22022022
Une date pas banale

Une date palindrome

Une date où l'Histoire est en marche,

Entre désespoir et consternation,

Entre indignité et peur légitime.

22022022 : d'un palindrome à l'autre ...

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19 janvier 2023 4 19 /01 /janvier /2023 06:00

Allez savoir ce qui me faisait rédiger cet article retrouvé dans mes anciens brouillons enregistré le 25 janvier 2017 ! Au grand Bal des hypocrites il semble que rien n'a changé et j'observe impuissante l'obstiné démantèlement des acquis sociaux, tout imparfaits qu'ils soient hélas, sur l'autel des intérêts des plus puissants au nom d'un hypothétique calcul biaisé

24/01/2017 : archives d'actualités : articles et vidéos (francetvinfo.fr)

25/01/2017 : archives d'actualités : articles et vidéos (francetvinfo.fr)

Les Archives du Monde - 24 janvier 2017 - consultez tous les articles en ligne (lemonde.fr)

Les Archives du Monde - 25 janvier 2017 - consultez tous les articles en ligne (lemonde.fr)

Crise en chinois, s'écrit en deux idéogrammes : danger,  opportunité

Crise (français) crisis (anglais) : période difficile (euphémisme du dictionnaire Larousse)

krisis (grec ancien(?)) : décision

hypo (préfixe) du grec ancien : sous, dessous, en dessous

synonymes sous sub ;

antonymes hyper, sur

hypocrisie (français) : Attitude consistant à dissimuler et à simuler (caractère, intentions, sentiments, opinions, vertus qu'on n'a pas)

23 septembre 1930, Canada : l'Amérique s'enfonce dans la crise. Elle arrive en Europe et avec elle les promesses de futurs dictateurs.

juillet 2016 : des paroles à méditer, bien au-delà de la colère qui s'exprime contre toutes les violences et les hypocrisies

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11 décembre 2022 7 11 /12 /décembre /2022 08:00

En m’accordant la plus haute distinction littéraire qui soit, c’est un travail d’écriture et une recherche personnelle menés dans la solitude et le doute qui se trouvent placés dans une grande lumière. Elle ne m’éblouit pas. Je ne regarde pas l’attribution qui m’a été faite du prix Nobel comme une victoire individuelle. Ce n’est ni orgueil ni modestie de penser qu’elle est, d’une certaine façon, une victoire collective. J’en partage la fierté avec ceux et celles qui, d’une façon ou d’une autre, souhaitent plus de liberté, d’égalité et de dignité pour tous les humains, quels que soient leur sexe et leur genre, leur peau et leur culture. Ceux et celles qui pensent aux générations à venir, à la sauvegarde d’une Terre que l’appétit de profit d’un petit nombre continue de rendre de moins en...

Annie Ernaux, son discours de prix Nobel de littérature 2022

fin de la citation précédente :
(j'en partage la fierté avec) Ceux et celles qui pensent aux générations à venir, à la sauvegarde d’une Terre que l’appétit de profit d’un petit nombre continue de rendre de moins en moins vivable pour l’ensemble des populations.
©LA FONDATION NOBEL 2022

Annie Ernaux, son discours de prix Nobel de littérature 2022

Et peut-être l'occasion de 

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 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

je n'oublie pas Anne-Sophie

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et ses compagnes d'infortune :

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

N'oubliez pas que

"Tous les matins du monde sont sans retour"

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TheBookEdition - Les anthologies Ephémères

La 6ème anthologie est parue en mai

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