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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 17:45

J'ai beau trouver comme tout le monde que nous sommes bien trop dépendants de ces petits objets connectés qui nous permettent maintenant de communiquer avec si l'on veut le monde entier, je suis toujours agréablement surprise quand mon moteur de recherche, à partir de mes requêtes du moment, m'ouvre de nouvelles fenêtres.

Aujourd'hui, j'ai eu la belle surprise, grâce à Youtube, de redécouvrir un chanteur de mon enfance, Jean-Claude Darnal parce que j'avais cherché des chansons avec des oiseaux. Dans mon souvenir, je l'ai entendu par quelqu'un d'autre et je l'ai même sans doute apprise.

Comme ce nom-là ne me disait toujours rien, vive wikipedia qui m'en a appris bien plus et maintenant la playlist tenant compte de mes préférence du moment m'offre une pépite avec peut-être son plus grand succès chanté par 

Mais là c'est lui qui la chante magnifiquement.

Et maintenant, j'ai une grande envie de revoir le film aussi ...

tandis que décidément youtube qui fait bien les choses m'offre aussi à l'écoute la version chantée par Raoul  de Godewarsvelde dont je n'avais pas retenu le nom.

Et tant pis s'il faut supporter quelques pubs si je contribue modestement à ce que ces magnifiques chanteurs ne tombent pas tout à fait dans l'oubli.

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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 08:00

S'il est un contemporain qui m'a permis de tenir debout dans ma tourmente de la décennie 1990 par les lectures de ses écrits, dans toute la complexité d'une pensée trop souvent réduite à ses petites phrases, c'est l'un des rares noms que je citerais sans hésitation.

Avec d'autres penseurs passés à la postérité. Avec aussi quelques écrivains qui font avancer les idées par le roman, le conte ou la poésie. Mais ceux-là sont bien vivants et j'espère pour encore longtemps.

Le contrat naturel, 1990, Le Tiers-Instruit, 1991 que j'ai lu et relu plusieurs fois, ainsi qu'Atlas, 1994, Hominescence, 2001, Le Mal propre : polluer pour s'approprier, 2008.

Et la série des Hermès découverte à postériori d'une décennie 1980 qui m'avait coupée de la marche de la pensée vivante.

J'avoue avoir été dépitée par ce que j'ai pris pour un excessif optimisme lié peut-être à l'âge lorsqu'il a publié son plus grand succès populaire Petite Poucette en 2012.

Sans aucun doute plutôt parce que je n'ai écouté que les sirènes médiatiques à la recherche de réassurance sur fonds (trop ?) désespérants qui m'ont fait passer à côté de ses autres publications du moment et à suivre ... (Andromaque, Veuve noire, 2012, Les temps nouveaux, 2013, Pantopie, de Hermès à Petite Poucette, 2014, Yeux 2014, Le gaucher boiteux, 2015,  etc. ). J'essaierai de me rattraper car il faut bien avouer que si la parole du philosophe est limpide, sa pensée écrite est d'un abord beaucoup plus difficile et je lis moins vite et moins maintenant.

Du reste, lors de ses entretiens sur les ondes, il cherchait à tempérer ses titres péremptoires et les petites phrases sorties de leur contexte de raisonnement complexe.

Je n'ai pas lu C'était mieux avant ! où il démonte cette opinion répandue et démontre que non ce n'était pas mieux avant, même si certains pans de nos évolutions sociétales montrent l'évidence de régressions et d'impasses très inquiétantes.

J'ai bien envie de lire son dernier livre Morales espiègles, 2019, qui lui a valu son dernier entretien sur France Inter le dimanche 26 mai 2019, à 7 jours de sa mort.

 

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27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 17:50
vendredi 25 avril : l'hommage de François Morel à Jean-Pierre Marielle

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 16:05

Puisque ce blog a des allures d'hommages depuis que j'ai migré l'essentiel de mon activité de blogueuse sur Blogger, me voici à saluer ici de vies bien différentes éteintes ce même jour du 29 mars 2019.

L'une a eu mille vies, l'autre a vécu à travers l'amour et l'abnégation de ses parents.

Une vieille dame de 90 ans qui a fait de sa vie un cinéma et une oeuvre d'art.

Sans excès d'ego, juste pour laisser une trace singulière du siècle qu'elle a traversé et dont elle a témoigné derrière ses appareils photo et ses caméras.

A l'économie le plus souvent. Sans grandiloquence. Avec le souci de mettre un peu de lumière sur les invisibles.

Jusqu'à organiser la fin de sa dernière séance Varda par Agnès.

Je m'étais promis d'aller voir Visages, villages, avec JR. Je ne l'ai pas fait, comme tant d'autres films que j'ai manqués.

Et puis il y a eu le même jour Emmanuelle. Je ne sais pas si Agnès Varda en aurait fait une histoire. Ce qu'elle en aurait pensé. J'ai entendu dire par quelqu'un qui la connaissait que la maladie n'intéressait pas Agnès Varda. Quel regard aurait-elle eu sur cette différence, cet empêchement partiel à vivre ?

Et il est vrai qu'on en peut être qu'admiratif en l'écoutant à l'un de ces derniers entretiens à la radio ou en train de préparer une installation, sans souci du crabe qui la rongeait et dont elle connaissait l'issue prochaine.

Une autre vie, celle d'Emanuelle, que les lectrices et les lecteurs de Quichottine connaissent en creux dans ses silences  quand ils ne peuvent plus contenir les mots. Emmanuelle dont il restera l'âme des fleurs d'un hortensia, de son hortensia.

Et puis il y a eu le 30 mars. Et cela fait un an déjà que ma sœur Jacotte les a précédées. 

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 16:13
8 mars : de la journée de la femme à la journée internationale des droits des femmes

A Anne-Sophie

 

Sauf que sur le site de L'ONU, comme le titre est trop long ...

No comment !

Je ne sais pas pourquoi je ne serais pas étonnée, si j'allais fait quelques courses au supermarché, de me voir offrir une rose à la caisse. Sourire.

S'il est de bon ton de se réclamer en haut lieu de la convention d'Istanbul, je vous demande Qui la connait ? Qui en connait la teneur ? Qui sait où elle est sensée s'appliquer ?

La convention d'Istanbul est un traité. Ça commence bien. Je chipote ! Un traité est une convention entre Etats et/ou entités ayant une existence en Droit international. C'est souvent un processus complexe qui est signé puis ratifié puis mis en application par les institutions qui l'ont ratifié.

Signée à Istanbul (d'où son petit nom) le 11 mai 2011 par 13 des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe, son entrée en vigueur le 1er août 2014 pour les premiers Etats l'ayant acceptée, était conditionnée à sa ratification par 10 signataires dont 8 Etats. La Turquie a été la première à la ratifier le 14 mars 2012. Au 5 mars 2019, l'Union Européenne et 45 des 47 Etats du CE l'ont signé et 34 Etats l'ont ratifié.

Sans oublier que au-delà des droits, le chemin des mentalités est encore long contre les à-priori millénaires et les interdictions de fait.

Sans oublier que au-delà des droits, le chemin des mentalités est encore long contre les à-priori millénaires et les interdictions de fait.

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16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 18:00

Dans la nuit du 14 au 15 février, il y a tout juste un an, notre amie s'éteignait. Elle n'aurait pas dû mourir ainsi ... Elle n'aurait pas dû mourir du tout si . . .

Elle est l'une des nombreuses victimes de la dégradation de notre système de santé et notamment des services d'urgence.  Les soignants en sont les premiers malheureux.

Elle est morte d'une suite d'errances et de ratés, pas de la grippe. Peut-être que la grippe l'a achevé. Peut-être ... A-t-elle eu la grippe d'ailleurs ?

Ma colère, contre personne en particulier mais contre tout, n'est pas éteinte. A qui en vouloir ? Et en ce moment, à chaque slogan sur la grippe, c'est une piqûre de rappel qui ravive cette rage. Et je ne dois pas être la seule. Non, on ne meurt pas de la grippe, on peut mourir des complications de la grippe. On peut mourir d'une autre affection grave qu'on a pris pour la grippe. on peut mourir de l'aggravation d'une affection qu'on aurait pu détecter et ou soigner à temps ...

"On", c'est à dire des êtres humains, pas des statistiques.

Pour notre amie
Pour notre amie
Pour notre amie

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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 10:00

C'est l'une des dernières informations que j'ai entendu à la radio en glissant dans un demi-sommeil.

"Son coeur a lâché", une mort que l'on suppose plus douce que d'autres, une belle mort comme on aimerait qu'elle soit pour tous. Mais qui ne console pas ses proches.

Et surtout une belle et bonne vie à enchanter de ses notes volubiles et virtuoses les oreilles et les corps osant suivre le rythme en pas de danse.

Qui sait si en un autre lieu, le bal va pouvoir continuer avec Brel et Barbara et Tati et tant d'autres ...

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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 16:00

On en entendra sans doute (hélas) moins parler sur les ondes et à la télévision, on en entendra beaucoup moins ses airs.

L'opéra, même les opéras contemporains, ne sont plus à la mode.

Ce fut une cantatrice fabuleuse, l'une de celles dont j'ai été capable de citer le nom en même temps que celui de La Callas, Mado Robin et Régine Crespin ou La Tébaldi et Elisabeth Scharwskopf très tôt dans mon enfance ou plus récemment Jessy Norman, Barbara Hendrickx ...

Je n'allais pas à l'opéra, nous n'avions pas de tourne-disques, mais nous avions la TSF et je regardais de temps en temps la télévision chez des camarades ou ma sœur aînée.

Ensuite il y eut Le Grand Échiquier, qui n'hésitait pas à faire entrer ces musiques là dans les foyers à une heure de grande écoute.

J'avoue que l'on m'aurait imposer de n'écouter que de l'opéra du matin au soir, je m'en serais lassée, mais comme une friandise pour les oreilles, rare, j'appréciais d'autant plus que je l'ai écrit ailleurs, on chantait beaucoup à la maison, des chansons, des airs d'opérettes et même des airs d'opéras ...

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 07:45

Cher Maître, c'est ainsi qu'est traduit l'interpellation du premier ministre arménien terminant son discours pour lui dire adieu.

Ce vendredi 5 octobre la France d'en haut rend un hommage national à Charles Aznavour qui est mort à 94 ans lundi dernier. France Inter a choisi de restituer l'hommage des Invalides depuis la Place Charles Aznavour de Erevan en Arménie, où il est considéré comme un héros national pour s'être investi et plus encore à partir du terrible tremblement de terre du 7 décembre 1988.

Dimanche dernier dans mon village, quelques anciens étaient réunis pour un après-midi musical et nous avons chanté (souvent bredouillé certes) quelques unes de ses chansons. Je me suis demandé un temps si ses oreilles en avaient bourdonné et lui avaient chuchoté qu'il était temps de ne plus rester.

Dimanche entre mélancolie et sourire, où certains ont même dansé le tango, la java, le cha cha cha ...

Ce n'était pas mon chanteur préféré et si je trouvais belle sa chanson Emmenez-moi, je me scandalisais à l'époque de ses paroles car je croyais que c'était du premier degré.

Pour le reste, je ne rentrerai pas dans la controverse hautement incandescente sur le nom à donner aux massacres du début du XXe siècles d'au moins les deux tiers des Arméniens de Turquie. Charles Aznavour lui-même dans un entretien compilé lors d'un hommage télévisé de début de semaine a choisi le mot "massacres" pour ne pas froisser les turcs bien que cela revient au même.

Le chemin est quelquefois infiniment long quand il existe et il existe, à avoir le recul nécessaire sur les exactions des puissances anciennes. 

Je me contenterai de citer le président de Turquie quand il était premier ministre en 2014

Pour la première fois le 23 avril 2014, le Premier ministre du pays, Recep Tayyip Erdoğan, adresse, dans un communiqué, les condoléances d'Ankara aux « petits-fils des Arméniens tués en 1915 ». Cela est considéré par certains comme « un premier pas historique vers la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie ». Le texte indique que « C'est un devoir humain de comprendre et de partager la volonté des Arméniens de commémorer leurs souffrances pendant cette époque » puis que « Nous [la Turquie] souhaitons que les Arméniens qui ont perdu la vie dans les circonstances du début du xxe siècle reposent en paix et nous exprimons nos condoléances à leurs petits-enfants. »

wikipedia citant France info

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 14:30

Hommage à Marceline Loridan-Ivens, rescapée d'Auschwitz, grande amie "contradictoire" de Simone Weil qu'elle avait rencontré dans les camps et morte mardi 18 septembre à 90 ans.

Puisse la mémoire écorchée laisser la place à la mémoire vivante de l'Histoire.

De plus en plus les survivants, qui étaient des enfants à l'époque, disent que ce n'étaient pas qu'ils ne voulaient pas parler mais plutôt qu'on ne voulait pas les entendre.

Alors oui, l'effacement des témoins directs n'effacera pas la mémoire non de l'indicible mais de ce qu'"on" ne voulait pas entendre.

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