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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 06:00

 

"Chat alors" tel est le thème du défi n°134 piloté par Jill Bill pour les CROQUEURS DE MOTS; et même que si chat nous va, ce félin domestique peut aussi être le thème de la poésie du jeudi.

Je ne sais pas si ce sujet inspire le compagnon de la maison ...

 

Titof baille - reduc1

Ce n'est pas un fauve

Qui rugirait à son autre

Juste un chat qui baille

Jeanne Fadosi, 28 décembre 2010

Titof rêve à la lune - reduc1

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 06:00

 

Dans le prolongement des cérémonies du 11 novembre et de mon billet sur un monument pacifiste1

 

PAX... VOX POPULI2

Passant incline-toi devant ce monument !...

Vois cette femme en deuil montrant les hécatombes

Ses yeux taris de pleurs, scrutent au loin les tombes

Où dorment tant de preux, victimes du moment !...

Ils firent ces héros le solennel serment

De fermer à jamais les noires catacombes

Arrière, disent-ils, les obus et les bombes

Et sois bénie, ô paix, sœur du désarmement !...

Passant, incline-toi ! Regarde cette mère !...

Elle clame à son fils : « la gloire est bien amère

La gloire, ô mon enfant, est là, chez nos grands morts

Mais, sache désormais, que la guerre est un crime

Qu’elle laisse après elle, à de cuisants remords,

Ceux qui firent sombrer les peuples dans l’abîme.

    Victorin Maurel3

 

1.- Monument aux morts pacifiste

2.- inscription pacifiste du Monument aux morts de Château-Arnoux (Alpes de Haute Provence)

3.- Victorin Maurel, 1868 - 1935, instituteur et homme politique, maire de Château-Arnoux de 1925 à sa mort

 

Chateau_Arnoux_MAM_1_pacifiste.JPGMonument_aux_morts_de_Chateau-Arnoux-Saint-Auban-_plaque.jpg

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 06:00

Réédition : première parution 18/05/2012 11:00

 

C'est le premier vers d'un poème de Jules Romains qu'Emma m'a envoyé hier par courriel en écho à la chanson que j'ai mise en ligne pour le jeudi en poésie.

 

Etats d'âme ...

Mon premier élan a été de le publier pour le faire partager sur la Toile.

 

En même temps j'essayais de me souvenir pourquoi je connaissais le nom mais pas l'oeuvre de Jules  Romains.

En fait, j'ai lu Les copains* (roman de 1913) et j'ai vu Knock ou le triomphe de la médecine (pièce de théâtre de 1923) (au théâtre avec les tournées Baret et à la télévision dans le film avec Louis Jouvet)

 

Son pacifisme, (louable et que je partage quand c'est possible), associé à une posture de critique acerbe et savoureuse des moeurs de son temps, mais sans recul sur ce qui était proposé à la place, l'ont conduit à des aveuglements quand d'autres intellectuels dénonçaient ce qui se préparait dans l'Europe des années 1930 ou quand, ayant par la suite glissé vers un conservatisme (au sens strict de "c'était mieux dans le temps"), il continuait à camper sur des positions colonialistes (et élitistes) dans les années 1950.

 

Il est dommage que ces errements aient éclipsé l'oeuvre.

 

 

 

Je témoigne que le soldat

Qui vient de reposer son verre

Ne veut pas entrer dans la gare

Ne veut pas monter dans le train

 

Il ne veut pas qu’un wagon morne

Le bouscule dans la nuit ; 

Il ne veut pas qu’on le réveille

Sous un hangar plein de caissons.

 

 

Il ne veut pas d’un tas de paille

Dans la masure bombardée,

Ni de l’encoignure de glaise

Qui se dérobe sous les reins.

 

……

 

Ce qu’il veut à en défaillir,

A s’en laisser crouler par terre,

C’est être chez lui, ce soir même,

Chez lui, dans la pièce du fond.

 

 

Il veut mettre sa vieille veste,

Il veut s’asseoir dans le fauteuil 

Qu’on a poussé vers la fenêtre, 

S’asseoir, les jambes allongées..

 

 

Il veut entendre un pas dans l’ombre,

Un meuble qui craque, une voix, 

Un roulement rieur de bille 

Qui va se perdre sous l’armoire…

 

….

Jules Romains, 1928, chant des dix années 

 

voir le poème en son entier sur le blog d'Emma Les arbres temoignent

 

* Ce roman a été porté au cinéma par Yves Robert (le réalisateur de La guerre des boutons) en 1965 avec Philippe Noiret, Guy Bedos, Jacques Balutin, Pierre Mondy, Claude Rich, Christian Marin, Michael Lonsdale ...

Le film est à l'origine de l'une des chansons de Georges Brassens, Les copains d'abord.

 

Nouvelle illustration reçue par courriel le 11/11/14 (2014) ce devait être la "der des der". avec ce commentaire : "aujourd'hui on déploie les drapeaux ..."

 

putanges-Toussaint14i---reduc1.JPG

Monument aux morts de Putanges-Pont-Ecrepin, F-61, détail, toussaint 2014 (cliché de mon frère)    

à l'intention d'Ombre et lumière pour l'hommage aux soldats de 14-18

 

rappel de l'illustration d'origine de ce billet

soldat de plomb devant ordi - reduc1

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 06:00

 

pour le 2nd jeudi en poésie du défi n°133 des CROQUEURS DE MOTS  animé par Harmonie  

 

- Ce qui est important, ça ne se voit pas ...

- Bien sûr ...

- C'est comme pour une fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel. toutes les étoiles sont fleuries

- C'est comme pour l'eau. Celle que tu m'as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde ... tu te rapelles ...

[ ... ]

- Tu regarderas, la nuit, toutes les étoiles.

Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles.Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder ... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau ...

Il rit encore.

- Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j'aime entendre ce rire !

- Justement ce sera mon cadeau ... ce sera comme pour l'eau ...

- Que veux-tu dire ?

- Les gens ont des étoiles qui ne sont pas toutes les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personnes n'en a ...

- Que veux-tu dire ?

- Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !

Et il rit encore.

- Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. tu auras toujours envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois la fenêtre, comme ça, pour le plaisir ... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !"

[ ... ]

Cette nuit-là je ne le vis pas se mettre enroute. Il s'était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre il marchait d'un pas décidé, d'un pas rapide. Il me dit seulement :

- Ah ! tu es là ...

Et il me prit la main. ...

- Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J'aurai l'air d'être mort et ce ne sera pas vrai ...

Moi, je me taisais.

Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C'est trop lourd.

Moi je me taisais.

- Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n'est pas tristes les vieilles écorces ...

Moi je me taisais.

Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, 1943,
Gallimard réédition 1988, pages 86 à 90

 

 

et moi aussi je me tais.

Que dire quand les mots semblent dérisoires ...

 

arc-en-cie2l-05-11-14---reduc1.jpg

 

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 06:00

 

Harmonie, à la barre du défi n°133 des CROQUEURS DE MOTS, nous invite pour ce premier jeudi du défi à un acrostiche avec notre pseudo.

L'occasion de rééditer le double acrostiche que j'avais fait pour Brunô, l'amiral historique de cette vaillante communauté d'écriveurs, pour l'un de ses premiers môts de tête.

 


          Fatras de mots, fouillis d'images
          Amusés aux jeux de langage,
          Défis, coups de coeur ou colères,
          Ordinaire et accrocs de vie,
          Suivez mes phrases solitaires,
          Inspirées de tout petits riens.

          Fugace réflexion
          Aspirant aux vagabondages,
          Déroulant le fil ténu
          Organique de cette toile
          Silences en creux des clameurs,
          Invisible méditation.
                                 Jeanne Fadosi, mercredi 30 décembre 2009

 

et de le compléter pour décliner le prénom de mon pseudo, à la lumière de ce que ce blog m'a fait vivre et partager depuis.

 

Juste un sas,

Espace furtif,

Accessoire détente,

N'osant  

Naviguer,

Explorer

 

Je n'imaginais pas

Espérais moins encore

Avec cette fenêtre

Nommée bien mal virtuelle,

Nourrie de tant d'échanges

Entrouvrir d'autres mondes. 

Jeanne Fadosi, mardi 29 octobre 2014

 

Notez aussi que j'ai réactualisé la bannière pour transformer les milliers d'années de migrations en millions d'années pour essayer d'y intégrer toute l'Histoire de l'Humanité, à tort et par ignorance inévitable des civilisations anciennes qualifiée de préhistoire.

 

banière fadosi millions - 100

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 05:00

 

Dômi, capitaine des CROQUEURS DE MOTS depuis que Tricôtine lui a transmis le témoin de la communauté est pour la quinzaine à la barre du Défi n°132
Le thème général en est d'expliquer à notre sauce personnelle l'origine d'une expression connue.

fil directeur pour le choix des poésies du jeudi, tout en nous laissant libre de voguer à notre guise sur les flots de l'imagination, j'ai surfé sur le blason jeudi dernier pour le redorer lundi. Ce jeudi, je reviens au blason comme court poème célébrant une partie du corps féminin (en mode élogieux ou satirique)

 

Le Front

 

Front large et hault, front patent et ouvert,

Plat et uny, des beaux cheveulx couvert :

Front qui est cler et serain firmament

Du petit Monde, et par son mouvement

Est gouverné le demeurant du corps :

Et à son vueil sont les membres concors :

Lequel je voy estre troublé par nues,

Multipliant ses rides tresmenues,

Et du costé qui se presente à loeil

Semble que la se lieve le soleil.

Front élevé sur cette sphère ronde,

Où tout engin et tout sçavoir abonde.

Front reveré, Front qui le corps surmonte

Comme celuy qui ne craint rien fors honte.

Front apparent, affin qu'on peult mieulx lire

Les loix qu'amour voulut en luy escrire,

O front, tu es une table d'attente

Où ma vie est, et ma mort trespatente.

 

Maurice Scève, 1636.

 

Maurice Scève, poète français, 1501 - 1564, professeur et ami de Pernette du Guillet, poétesse comptenporaine de Louise Labé

pernette du guillet

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 05:00

 

Dômi, capitaine des CROQUEURS DE MOTS depuis que Tricôtine lui a transmis le témoin de la communauté est pour la quinzaine à la barre du Défi n°132
Le thème général en est d'expliquer à notre sauce personnelle l'origine d'une expression connue.

Ce thème sert de fil directeur pour le choix des poésies du jeudi, tout en nous laissant libre de voguer à notre guise sur les flots de l'imagination.

 

En poésie, le blason est un court poème à rimes plates ou suivies en vogue au XVIe siècle surtout, faisant l'éloge d'un objet ou d'une personne. 

Un genre poétique auquel se sont essayé au XXe siècle notamment André breton ("Clair de terre") et Paul Eluard ("Blason des fleurs et des fruits") , en les adaptant à leur sauce.

Ce que ne fait pas ici Cochonfucius qui m'a déposé récemment (03-10-14) ce sonnet en commentaire sous La tulipe, de Théophile Gauthier, à la façon des sonnets du XVIe siècle mais en surfant sur les différents sens des mots blason, éloge et récompense.

 

Quatorze blasons

---------------

 

D’argent à un fouillis de végétaux de sable ;

D’or à deux régiments de licornes d’azur ;

De sinople à deux trolls assis au pied d’un mur ;

D’hermine à un archange à peu près vénérable.

 

D’azur à un pluvian au chant inimitable ;

De sable à un manchot roulant pour Balladur ;

De brique à deux savants dont l’un s’appelle Arthur ;

De plomb à deux seigneurs jouant cartes sur table.

 

De laine à un sonnet de facture incertaine ;

De neige à cent corbeaux qui parcourent la plaine ;

De cuivre à trois chercheurs qui traquent les bosons.

 

D’ivoire à un tercet qui scrute l’héraldique ;

De marbre à un seul vers dodécasyllabique ;

De papier, à un fou qui apprend le blason.

Cochonfucius, Pays de poésie, Quatorze blasons

 

 

Bonus Le blason, de Georges Brassens

 

crin-givre---reduc1.JPG

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 05:00

 

Texte original et liens ICI

 

Traduction d'après la VF du film Invictus 

Dans les ténèbres qui m’enserrent,

Noires comme un puits où l’on se noie,

Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,

Pour mon âme invincible et fière,

 

Dans de cruelles circonstances,

Je n’ai ni gémi ni pleuré,

Meurtri par cette existence,

Je suis debout bien que blessé,

 

En ce lieu de colère et de pleurs,

Se profile l’ombre de la mort,

Et je ne sais ce que me réserve le sort,

Mais je suis et je resterai sans peur,

 

Aussi étroit soit le chemin,

Nombreux les châtiments infâmes,

Je suis le maître de mon destin,

Je suis le capitaine de mon âme.

 

Autres traductions et article explicatif : Invictus (poème) - Wikipedia

 

exposition-nelson-mandela--de-prisonnier-a-president.jpg

une des images de l'exposition Nelson Mandela Hotel de vile de Paris, juin - juillet 2013

 

Cette traduction, poétique ayant pris de grandes libertés avec le texte original, j'ai essayé d'en faire une traduction plus fidèle ICI

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première mise en ligne sur ce blog  30/01/2014 07:00

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 05:00

 

Je l'avais mis en ligne le 30 janvier 2014. Il me semble aussi bien convenir pour le défi n°131 de Martine pour les CROQUEURS DE MOTS, car ici le mot chance, en anglais, est utilisé dans son sens premier de sort ou destin ou hasard et que la volonté inflexible de l'âme de Mandela s'est aidé de ce poème.

Under the bludgeonings of chance

Sous les coups de matraque du sort

(il est difficile de traduire par chance au XXIe siècle)

 

Bien sûr, les thèmes sont libres pour les jeudis en poésie des CROQUEURS DE MOTS. Avec pour le défi n°115 le mot guide destin, en tapant juste Poésies + destin, le moteur de recherches m'avait conduit au poème Invictus.

 

Comment passer son chemin quand on apprend l'importance de ce poème qui a inspiré et soutenu Nelson Mandela pendant ses 27 années de captivité.

 

Invictus  

 

(Texte original de 1931)

Out of the night that covers me,

Black as the pit from pole to pole,

I thank whatever gods may be

For my unconquerable soul.

 

In the fell clutch of circumstance

I have not winced nor cried aloud.

Under the bludgeonings of chance

My head is bloody, but unbowed.

 

Beyond this place of wrath and tears

Looms but the Horror of the shade,

And yet the menace of the years

Finds and shall find me unafraid.

 

It matters not how strait the gate,

How charged with punishments the scroll,

I am the master of my fate :

I am the captain of my soul.

William Ernest Henley 

 

Traductions en français voir mon billet suivant et comme le poème en Français a pris de grandes libertés avec l'original, j'ai essayé dans faire une traduction plus fidèle ICI. Evidemment moins poétique.

 

William Ernest Henley, poète britannique 1848 - 1909

Invictus, article de wikipedia

Invictus, film de 2008 par Clint Eastwood

 

cellule-de-nelson-mandela.jpg

porte de la cellule de Nelson Mandela

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 05:00

 

Voici une tentative de traduction plus fidèle à l'original

L'original est la poésie du jeudi du défi n°131 ICI. une traduction poétique mais aproximative se trouve ICI

 

Invictus

 

Out of the night covers me,

Black as the pit from pole to pole,

I thank whatever gods may be

For my unconquerable soul.

.

In the fell clutch of circumstance

I have not winced nor cried aloud.

Under the blugeonings of chance1

My head is bloody, but unbowed.


Beyond this place of wrath and tears

Looms but the Horror of the shade2,

And yet the menace of the years

Finds and shall find me unafraid.

 

It matters not how strait the gate,

How charged with punishments the scroll,

I am the master of my fate :

I am the captain of my soul.

 

William Ernest Henley

 

1.- chance = hasard

2.- shade = ombre dans le sens de la mort

            Invictus (invaincu ou invincible)

 

En dehors de la nuit qui me recouvre

Noire comme le puits reliant les deux pôles

Je pense à tous les dieux possibles

qui ont fait mon âme indomptable.

 

Dans l'étreinte de la chute de circonstance

Je n'ai ni tressailli ni crié tout haut.

Sous les matracages de hasard

Ma tête est ensanglantée, mais ne plie pas.

 

Au-delà cette place de colère et de pleurs

L'horreur des ténèbres devient imminente

Et maintenant la menace des années à venir

Me trouve et me trouvera sans frayeur.

.

Ca m'est égal de combien l'entrée est étroite,

combien de châtiments  jallonnent le parcours,

Je suis le maître de mon destin :

Je suis le capitaine de mon âme.

 

traduction de Jeanne Fadosi du poème Invictus de William Ernest Henley

 

 

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 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

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145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

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