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2 octobre 2014 4 02 /10 /octobre /2014 05:00

 

Chance, telle est le mot clé proposé par Martine pour le défi n°131 des CROQUEURS DE MOTS

 

Un mot aux multiples facettes et à l'itinéraire linguistique étrange depuis la chute des dés que désignait la chéance au XIIe siècle.

C'est le cnrtl (centre national de ressources textuelles et lexicales) qui me semble en donner les définitions les plus complètes du mot chance et de son usage

 

La chance

 

En tes rêves, en tes pensées, 

En ta main souple, en ton bras fort, 

En chaque élan tenace où s'exerce ton corps 

La chance active est ramassée.

 

Dis, la sens-tu, prête à bondir 

Jusques au bout de ton désir ? 

La sens-tu qui t'attend, et te guette et s'entête 

A éprouver quand même, et toujours, et encor 

Pour ton courage et pour ton réconfort 

Le sort ?

 

Ceux qui confient aux flots et leurs biens et leurs vies 

N'ignorent pas qu'elle dévie 

De tout chemin trop régulier ; 

Ils se gardent de la lier 

Avec des liens trop durs au mât de leur fortune ; 

Ils savent tous que, pareille à la lune, 

Elle s'éclaire et s'obscurcit à tout moment 

Et qu'il faut en aimer la joie et le tourment.

 

En tes rêves, en tes pensées, 

En ta main souple, en ton bras fort, 

En chaque élan tenace où s'exerce ton corps 

La chance active est ramassée.

 

Et tu l'aimes d'autant qu'elle est risque et danger, 

Que balançant l'espoir comme un levier léger 

Elle va, vient et court au long d'un fil qui danse. 

Il n'importe que le calcul et la prudence 

Te soient chemins plus sûrs pour approcher du but. 

Tu veux l'effort ardent qui ne biffe et n'exclut 

Aucune affre crédule au seuil de la victoire 

Et tu nourris ainsi comme malgré toi 

Ce qui demeure encor de ton ancienne foi 

En ton vieux coeur contradictoire.

 

La chance est comme un bond qui s'ajoute à l'élan 

Et soudain le redresse au moment qu'il s'affaisse. 

Elle règne au delà, de la stricte sagesse 

Et de l'ordre précis, minutieux et lent. 

Elle est force légère et sa présence allie 

On ne sait quelle intense et subtile folie 

Au travail ponctuel et chercheur des cerveaux. 

Elle indique d'un coup le miracle nouveau. 

Les hommes que la gloire aux clairs destins convie 

Ont tous, gràce à son aide, incendié leur vie 

De la flamme volante et rouge des exploits. 

Ils ont crié que la fortune était leur droit 

Et l'ont crié si fort qu'ils ont fini par croire 

Qu'ils tenaient l'aile immense et blanche des victoires 

Sous les poings rabattus de leur ténacité. 

Oh ! dis, que n'auraient-ils réussi ou tenté 

En notre âge d'orgueil, de force et de vertige 

Où le monde travaille à son propre prodige ?

 

En ta main souple, en ton bras fort, 

En chaque élan tenace où s'exerce ton corps, 

En tes rêves, en tes pensées, 

La chance active est ramassée.

Emile Verhaeren, Les flammes hautes, 1917

 

Emile Verhaeren, 1855 - 1916, poète belge flamand d'expression française

 

Van de Velde 1673-natGalleryLondon

Trois navires dans la tempête, Van de Velde, 1673

 

pardon de plomber l'ambiance pour un mot dont la modernité a choisi d'en retenir le bon côté, Verhaeren lui garde son intégrité et si j'ai choisi d'illustrer ces vers :

 

Ceux qui confient aux flots et leurs biens et leurs vies 

N'ignorent pas qu'elle dévie 

De tout chemin trop régulier ; 

 

c'est que depuis le début de l'année 2014, l'OIM (organisation internationale pour les migrations) avait, selon une source connue le 29 septembre dernier, enregistré la mort de 4077 migrants irréguliers dans le monde, dont les 3/4 3072, ont péri dans la Méditerranée. Vous imaginez bien qu'il y en a d'autres (combien ?) qui n'ont pas été récensés.

lire ICI (source Courrier International) ou ICI (source RTL)

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 07:00

Ce texte, commandé par une actualité qui ne fait pas la une est le prolongement de mon évasion en jeudi en poésie

 

Quand le dernier arbre

aura été abattu

Quand la dernière rivière 

aura été empoisonnée

Quand le dernier poisson

aura été pêché

Alors on saura que l'argent

ne se mange pas

Proverbe amérindien

attribué souvent à Go Khla Ye dit Géronimo

 

aux-arbres-citoyens-mirabel-lne.jpg

Image empruntée ICI

 

Et il n'y aura plus aucune évasion possible

.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 05:00

 

Evasion, tel est le fil conducteur du défi n°130 proposé par Lenaïg pour les CROQUEURS DE MOTS et pour le 2e de ses jeudis en poésie, on peut sévader en suivant des yeux la ligne d'horizon.

 

Le long du quai

 

Le long des quais les grands vaisseaux, 

Que la houle incline en silence, 

Ne prennent pas garde aux berceaux

Que la main des femmes balance.

 

Mais viendra le jour des adieux ; 

Car il faut que les femmes pleurent 

Et que les hommes curieux 

Tentent les horizons qui leurrent.

 

Et ce jour-là les grands vaisseaux, 

Fuyant le port qui diminue, 

Sentent leur masse retenue 

Par l'âme des lointains berceaux*.

Sully Prudhomme, Mélanges, Stances et poèmes, 1865

 

Ce poème a été mis en musique par Gabriel Fauré. le dernier vers y est doublé.

 

Vous connaissez peut-être l'interprétation de Yves Montand, voici une autre interprétation tout en délicatesse CLIC

 

SULLY PRUDHOMME, poète et écrivain français, 1839 - 1907

Gabriel Fauré, pianiste et compositeur français, 1845 - 1924

Pour prolonger ...

 

L-Hermione--image-en-3D.jpg

L'Hermione en image 3D présenté sur le chantier de la frégate de reconstitution de celle de La Fayette.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 05:00

 

Evasion, tel est le fil conducteur du défi n°130 proposé par Lenaïg pour les CROQUEURS DE MOTS et pour le 1er de ses jeudis en poésie, on peut sévader en suivant la piste de l'herbe et du béton.

 

 

Pas si folles
Colorant le gris
En bouquets fleuris !

ABC


Sur le trottoir 1 - reduc1

 

Sur le trottoir 2 - reduc1 ruisseau de ruelle - reduc1

 

Il faut vous dire que le fil conducteur proposé m'avait à priori fait penser à la chanson de Nino Ferrer, La maison près de la fontaine. un texte qu'il a écrit, un air qu'il a chanté à partir de 1971 (en 45 tours et  qui figure sur son album de 1972, Métronomie

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 05:00

 

 Enriqueta pour le défi n°129 des CROQUEURS DE MOTS nous invite pour le Jeudi 11 Septembre à la même proposition que celle du 4 septembre (Vous vous souvenez d'une poésie que vous avez apprise par coeur à l'école) ou écrivez un poème (ou recopiez un poème célèbre) qui parle de nostalgie.

Je peux joindre ici les deux options, en précisant que la récitation que j'en ai faite de tête (après révision) comprend des hésitations et des trous que je ne reproduis pas ici. En contrepartie, je suis sans doute beaucoup plus à même d'y nourrir ma méditation que je ne pouvais le faire à quinze ans.

 

Clotilde

 

L'anémone et l'ancolie 

Ont poussé dans le jardin 

Où dort la mélancolie 

Entre l'amour et le dédain

 

Il y vient aussi nos ombres 

Que la nuit dissipera 

Le soleil qui les rend sombres 

Avec elles disparaîtra

 

Les déités des eaux vives 

Laissent couler leurs cheveux 

Passe il faut que tu poursuives 

Cette belle ombre que tu veux.

 

Guillaume Apollinaire, Alcools (1913).

 

Guillaume Apollinaire, poète français, 1880 - 1918.

Eilif_Peterssen-Anemoner_1924.jpg

Eilif Peterssen, anémones, 1924    

 

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 05:00

 

La proposition de Enriqueta pour le défi n°129 des CROQUEURS DE MOTS m'incite à rééditer ce que j'avais proposé pour un autre défi  un 30 septembre 2010. Quelles différences ? En ce 4 septembre, l'automne semble à notre porte après cet été bien timide.

Autre nuance notable, quatre ans ont passé. Je n'en garantirais plus la capacité à le réciter encore par coeur sans trous de mémoire ...

 

Il ne vous aura pas échappé que c'est l'automne, le moment de préparer les futures récoltes.
Je me doute bien, j'en suis même sûre,  pour l'avoir déjà rencontré sur certaines de vos pages, que ce poème a déjà été mis en ligne pour le Jeudi en poésie des Croqueurs de mots.
Mais que voulez-vous, je ne m'en lasse pas. C'est le cinquième sur mon anthologie d'adolescente, et je le connais encore presque'entièrement par coeur.

 

Saison des semailles. Le soir.

 

C'est le moment crépusculaire.Saison des semailles 1 - reduc1
J'admire, assis sous un portail,

Ce reste de jour dont s'éclaire

La dernière heure du travail.

 

Dans les terres de nuit baignées,

Je contemple, ému, les haillons

D'un vieillard qui jette à poignées

La moisson future aux sillons.

 

Sa haute silhouette noire

Domine les profonds labours.

On sent à quel point il doit croire

A la fuite utile des jours.

 

Il marche dans la plaine immense,Saison des semailles 2 - reduc1

Va , vient, lance la graine au loin,

Rouvre sa main et recommence,

Et je médite, obscur témoin,

 

Pendant que, déployant ses voiles,

L'ombre où se mêle une rumeur

semble élargir jusqu'aux étoiles

Le geste auguste du semeur.

 

Victor Hugo, 1802 - 1885,

Recueil les chansons des rues et des bois, 1866.

 

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 05:00

 

Vacances estivales pour les croqueurs de mots. L'occasion de lire de la poésie

 

Chatterton

 

Quand vous aurez prouvé, messieurs du journalisme,

Que Chatterton eut tort de mourir ignoré,

Qu’au Théâtre-Français on l’a défiguré,

Quand vous aurez crié sept fois à l’athéisme,

 

Sept fois au contresens et sept fois au sophisme,

Vous n’aurez pas prouvé que je n’ai pas pleuré.

Et si mes pleurs ont tort devant le pédantisme,

Savez-vous, moucherons, ce que je vous dirai ?

 

Je vous dirai : ” Sachez que les larmes humaines

Ressemblent en grandeur aux flots de l’Océan ;

On n’en fait rien de bon en les analysant ;

 

Quand vous en puiseriez deux tonnes toutes pleines,

En les faisant sécher, vous n’en aurez demain

Qu’un méchant grain de sel dans le creux de la main.

George Sand

Poème classé dans George Sand, Malheur, Sonnets, Tristesse.

 

George Sand, 1804 - 1876

Thomas Chatterton, 1752 - 1770, poète et mystificateur anglais

 

Henry_Wallis_-_Chatterton_-_Google_Art_Project.jpg

La mort de Chatterton, par Henri Wallis, 1856, (Birmingham Museum and Art Gallery)

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 05:00

 

Le poème dont j'ai mis en ligne un extrait un jeudi récent dernier pour les jeudis en poésie de Croqueurs de mots (La nuit d'octobre) est centré sur les états d'âme d'Alfred de Musset pour surmonter son chagrin et surtout son dépit. Si les réflexions sur les sentiments peuvent être extrapolées de son histoire personnelle, et plus encore, de son point de vue très subjectif, je voulais ici rétablir l'équilibre.

 

Il n'affleure pas le moins du monde au poète qu'il puisse avoir des torts ; or, s'il est devenu l'amant d'une femme publiquement scandaleuse, et qui assumait cette réputation, du moins qui y faisait front la tête haute avec cran, la vérité historique impose de rappeler que c'est lui qui l'a trompée le premier, alors qu'elle était affaiblie par une maladie.
Et rien n'est dit des divergences qui n'ont pas manqué d'apparaître assez vite entre des idées d'enfant gâté et des idéaux sociaux et politiques bien en avance sur la future maturité du poète.

 

Tant mieux s'il a pu cheminer et faire évoluer sa réflexion, notamment dans Lorenzaccio. il reste cependant très en retrait des audaces de George Sand, qui rêvait au milieu de XIXe siècle d'une société sans classe et sans conflit.

 

archivé en brouillon le 20/01/2011 pour 08:00 pour compléter une mise en ligne de Musset que je n'avais jamais faite  et que j'ai réparé jeudi 3 juillet 2014 avec La nuit d'octobre, de Musset, en l'assortissant même d'un tanka à Musset de mon cru.       

 

Pour aller plus loin : l'appréciation du blog des livres qui rêvent sur Elle et lui, de George Sand

 

Bon d'accord, du bavardage de Jeanne ici et George Sand était romancière, n'est-ce-pas ?

A l'occasion, elle savait aussi manier le vers et la rime ... clic ICI

 

George_Sand_by_De_Musset.jpg

George Sand par Alfred de Musset

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 05:00

 

Pause estivale pour les défis des CROQUEURS DE MOTS avec un rendez-vous concocté par dômi début septembre.


Et toujours dans le sillage du défi n°128, sur le registre des sentiments, je m'interroge souvent sur la honte. Pourquoi certains, dont je suis, avons honte de ce que d'autres font sans une once de honte.

 

Pour les jeudis en poésie, prévu le 23/02/2011 à 15:04 et archivé en brouillon dans la catégorie poésie

 

Un pauvre honteux

 

Il l'a tirée

De sa poche percée,

Il l'a mise sous ses yeux ;

Il l'a bien regardée

En disant : "Malheureux !"

 

Il l'a soufflée

De sa bouche humectée ;

Il avait presque peur

D'une horrible pensée

Qui vient le prendre au coeur.

 

Il l'a mouillée

D'une larme gelée

Qui fondit au hasard ;

Sa chambre était trouée

Encor plus qu'un bazar.

 

Il l'a frottée,

Ne l'a pas réchauffée,

A peine il la sentait :

Car, par le froid pincée

Elle se retirait.

 

Il l'a pesée

Comme on pèse une idée,

En l'appuyant sur l'air.

Puis il l'a mesurée

Avec des fils de fer.

 

Il l'a touchée

De sa lèvre ridée,

D'un frénétique effroi

Elle s'est écriée :

Adieu, embrasse-moi !

 

Il l'a baisée.

Et après l'a croisée

Sur l'horloge du corps

Qui rendait, mal montée,

De mats et lourds accords.

 

Il l'a palpée

D'une main décidée

A la faire mourir.

- Oui, c'est une bouchée

Dont on peut se nourrir.

 

Il l'a pliée,

Il l'a cassée,

Il l'a placée,

Il l'a coupée,

Il l'a lavée,

Il l'a portée,

Il l'a grillée,

Il l'a mangée.

 

- Quand il n'était pas grand, on lui avait dit :

- Si tu as faim, mange une de tes mains.

Xavier Forneret

 

Xavier Forneret, 1809 - 1884, Un pauvre honteux, poème du recueil Vapeurs, ni vers, ni prose, 1838

 

Picasso-le-repas-de-l-aveugle-1903.jpg

Pablo Picasso, Le repas de l'aveugle, 1903

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 05:00

 

Escale estivale pour les Croqueurs de mots

pour les jeudis en poésie de l'été, je l'avais prévu il y a deux ans dans le sillage des chiffres et des nombres en poésie.

Je l'avais mis en réserve d'une publication à venir, si l'occasion s'en présentait et c'est l'actualité du Portugal qui me la donne. Je me disais que depuis le XVIe siècle, la référence aux rois avait perdu de sa pertinence. Je n'osais qu'en privé prétendre qu'il était devenu le Dieu du XXIe siècle.

Le Saint Esprit, "ça l'fait aussi"

 

De l'état de cour

 

Voilà celui qui se dit notre roi

Voilà celui par qui nous vient la guerre

Voilà celui qu'à tous nos biens fait guerre

Voilà celui qui tue ceux qu'il veut

 

Voilà celui de qui chacun se deut1

Voilà celui qui tailles nous apporte

Au feu d'enfer le grand diable l'emporte

Si aurons paix après qu'il sera mort.

 

Qui argent a la guerre il entretient

Qui argent a gentilhomme devient

Qui argent a chacun lui fait honneur

C'est monseigneur

Qui argent a les dames il maintient

Qui argent a tout bon bruit lui advient

Qui argent a c'est du monde le coeur

C'est la fleur

Sur tous vivants c'est lui qui peut et vaut

Mais aux méchants toujours argent leur faut

 

Qui argent a pour sage homme on le tient

Qui argent a tout le monde il contient

Qui argent a toujours bruit en vigueur

Sans rigueur

Qui argent a ce qu'il lui plaît détient

Qui argent a de tous il a faveur

C'est tout heur

D'avoir argent quand jamais ne défault

Mais aux méchants toujours argent leur faut

 

Qui argent a à tous plait et revient

Qui argent a chacun devers lui vient

Qui argent a sur lui n'a point d'erreur

De malheur

Qui argent a nul son droit ne retient

Qui argent a s'il veut a tous subvient

Qui argent a il est clerc et docteur

Et prieur

S'il a des biens chacun l'élève haut

Mais aux méchants toujours argent leur faut.

 

L'argent fait tout car à tout fait injure

Le juge droit il fait tord devenir

L'argent fait tout car il faut maintenir

Rumeurs débats perdre ville et châteaux

L'argent fait tout quand il fait détenir

Entre faignants des traîtres à monceaux.

 

Par argent sont les gens pendus

Par argent sont châteaux vendus

Par argent tout mal est commis

Par argent droits ne sont rendus

Par argent honneurs sont perdus

Par argent l'on vend ses amis

Par argent jadis fut démis

Par argent le bon en vient pire

Par argent est l'homme soumis

A grave douleur et martyre.

 

Jean de L'Espine du Pont-Alletz

Le livre d'or de la poésie française, anthologie de Pierre Seghers, p77

 

1. plaint    

 

 

Jean de L'espine du Pont-Alletz 1490 ?  - 1560 ? poète et comédien français du XVIème siècle, reçu à la Cour de François 1er.

Son livre "Les contredits de Songecreux" fut attribué pendant 3 siècles à son rival Pierre Grindore.

 

archivé en brouillon le 26/07/2012 pour 08:00

 

Bonus en contrepoint suggéré par emma en commentaire : Chômeuse elle gagne au loto et fait don de sa fortune

 

Claude_Vignon_Croesus.jpg

Claude Vignon, Croesus, 1629, Musée des Beaux arts de Tours

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 Ephéméride de ce jour

 

et chaque jour

je n'oublie pas Anne-Sophie

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et ses compagnes d'infortune :

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015 ; 123 en 2016 et en 2017 ; 121 au moins en 2018 ; 150 en 2019 (au moins 122 confirmés)

(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

Profitez des instants de la vie :

le temps s'écoule à sa cadence,

trop vite ou trop lentement,

sans retour possible

N'oubliez pas que

"Tous les matins du monde sont sans retour"

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