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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 12:00

 

 

marqueur de la première édition de ce billet n°90 publié le samedi 11 avril 2009 à pour feue la Tribu de Dana, l'ancêtre du Casse-tête de la semaine

 

Dana a depuis ce temps, fermé son blog et en a ouvert un autre en reprenant son prénom Christine, et non plus un pseudo.

 

Les changements d'adresse, sur les blogs aussi, conduisent quelquefois à perdre des traces ...

Je l'avais retrouvée il y a quelque temps.

 

La deuxième édition de ce billet est ICI

.

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 14:46

~ Billet 83 ~ 
 

Collections de promenades virtuelles pour une collectionneuse de collectionneurs Dana : le Thème de la Semaine et bien entendu pour Bigornette

Oh là là ! Il en a donné du souci à Bigornette la semaine d'avant, celui-là.

Parti le mercredi par la voie rapide, il n'est arrivé que le lundi suivant.

 

Normal me direz-vous pour un cousin marin de l'escargot.

Rien ne sert de courir ...

Certes mais si vous vous en souvenez, entre temps, et pour échapper aux crabes, ils ont appris à sprinter.

Les mardi se suivent, n'est-ce pas ?
D'accord, d'accord ! Sauf qu'il est prudent d'éviter le sprint dans une course de fond.

Eh, Bigorneau, cela fait un sacré bout de temps que la mer s'est retirée par ici !

 

Comme cette histoire de course à pied me tracassait, j'ai eu l'idée lumineuse de faire un petit tour sur mon moteur de recherche préféré et là, je suis en train d'explorer les grottes du savoir.

 

D'accord, il blogue peut être avec ses potes pour le 1er régiment d'artillerie de marine de Laon.

Tiens eux non plus ne semblent pas savoir que l'océan s'est retiré de cette plaine.

 

Pendant ce trajet, le bigorneau devait penser que décidemment pourquoi cette manie de vouloir décheniller les bigorneaux .

Pour la définition, allez voir le dico des mots  

Vous avez la flemme d'y aller. Bon j'ai le droit de l'utiliser sur mon blog à condition d'en indiquer la source. C'est déjà fait :

Quelque chose impossible à réaliser, travaille fastidieux

(Comme corriger son orthographe par exemple.)

 

Entre le site d'une école et le nom d'une garderie, j'y ai tout à fait par hasard trouvé dans les blogs du Monde une autre recette du rire, à base d'eau de nouilles à bigorneaux, enfin, j'ai peut-être touillé la marmite un peu trop. Bon. à déguster sans modération.

 

Et juste au-dessous, sauve qui peut un avertissement : Les bigorneaux contre-attaquent ! là, je ne vous met pas le lien, ça me fait peur !

 

Heureusement, de multiples recettes les exterminent à gros bouillons et sinon, certains alarmistes fustigés par leur hiérarchies prétendaient en 2006 qu'ils devenaient stériles dans les zones chargées en polluants, selon Ouest-France faisant état du rapport explosif sur les bigorneaux transexuels.

 

Mais j'arrive enfin, à la page 9 du moteur de recherche quand même, à l'objet de ma requête :

 

"Or, il y a d'autres animaux qui commencent à perdre la tête... comme en témoigne ce mois-ci le magazine CA M'INTERESSE... à travers un dossier sur les effets inattendus du réchauffement climatique... des effets notamment sur la faune...

[...]

Et ce n'est pas tout... Dans ce dossier, on apprend également que suite au réchauffement climatique, les bigorneaux se déplacent plus rapidement... Les bigorneaux... jusqu'ici, pour résister aux crabes, ils comptaient sur leur coquille épaissie par le carbonate de calcium de la mer... Mais cet élément se raréfiant avec l'acidification des océans... la carapace de ces petits gastéropodes est devenue moins solide... Qu'à cela ne tienne !... Pour échapper aux crabes, les bigorneaux marchent maintenant plus vite... le "marchent" étant bien sûr une expression..."

 

Vous retrouverez la totalité du texte de la revue de presse de Frédéric Pommier du mardi 3 mars 2009 en cliquant sur le lien

Voilà qui me ramène encore sur mon sujet sur le sort de la planète !

 

Mais j'y pense, comme il (le bigorneau) me savait très occupée, il a sûrement voulu s'entraîner sur le parcours du coeur de La Croix de Médavy pour le marathon de Paris de demain !

Oui, je sais, maintenant , il va falloir s'entraîner pour celui de 2010.

 

Alors si avec toute cette collection de liens sur la toile pour le Thème de la semaine vous avez encore les jambes qui vous démangent, allez donc faire un tour du côté de la galerie virtuelle d'utopiste.com, vous y trouverez sans doute parmi d'autres photos, quelques clichés de ces gentils coquillages.

 

Et si par hasard, l'envie d'une pêche à pied vous titille à l'approche des grandes marées,

S'il vous plait, soyez respectueux de notre mère la terre-mer, 

Ne prélevez que le strict nécessaire à une dégustation,

Ne cueillez que ceux d'une taille adulte,

Ne dérangez pas leur écosystème.

Ne ...

 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 09:25

~ Billet 74 ~

Je ne souhaitais pas participer au thème de cette semaine. Non que le sujet ne m'intéressât pas et comme toujours les premières contributions présentent une mosaïque riche de nos différences.
Simplement, j'ai trop le coeur trop gros de joies et de peines pour faire un tri dans mes fatras, même des belles choses.
L'article de Dame de Choeur m'a particulièremen émue et c'est pouquoi je mets en ligne ce qui suit. Les images ne sont là que pour donner de la couleur à mes pensées.
Vous n'en saurez rien de plus, le reste est un partage trop intime.

duvet2 - reduc1

duvet3 - reduc1

duvet4 - reduc1 


Ce fut un bel objet

Ce fut une bien belle idée

Harmonie du geste uni
Jeanne Fadosi, 22 mars 2009

*

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 16:36

~ Billet 67 ~
 

Pour
le thème de la semaine : "La vieillesse et les vieux " de Dana


Le pere F en 73 - reduc1

Cliché du père F. ... par un de mes frères en 1972 ou 73


Du plus loin que je me souvienne, ils ont toujours été vieux dans mon regard d'enfant. Et comme nous avons vieilli au même rythme de l'implacable logique du temps, mon regard s'est ajusté à ce qui devenait doucement leur quotidien. Vieux et dignes. Taiseux comme dans nos régions, restant actifs pour ce que leur permettait encore la raideur de leurs corps rompus aux travaux des champs.

On les appelait le père et la mère F. ..., sans dédain, avec une certaine déférence même, à laquelle j'adhérais sans question et sans réticence.

Il était plus âgé mais je vous parle d'une époque où elle avait à peu près l'âge que je porte en ce moment.

Un lundi matin où je partais vers mon lieu d'études, jeune fille plus studieuse que midinette mais ne dédaignant pas la mode, ma 4L se trouva bloquée par un camion de livraison de fuel dans une rue étroite de Paris.

Le livreur vient s'excuser et engage la causette sur la plaque d'immatriculation provinciale. Prudente envers les inconnus, (ce genre de recommandations nécessaires ne date pas d'Internet), je répond en désignant la petite ville voisine.

- Ah, me répond-il, pendant la guerre (il s'agit de celle de 39-45), j'étais placé chez  la mère ... à  M... à B... . Oui j'étais pupille de la nation et ils prenaient des enfants de l'Assistance, Mais ils ne doivent plus être de c'monde à c't'heure !

La mere F en 75 - reduc1

                                   Cliché de la mère ... d'un de mes frères en 1975

Plus question de rester évasive !  C'est le hameau où habitent mes parents. Ce sont des voisins que je connais depuis toujours.

- La mère et le père ..., bien sûr que je les connais, ...

Et la conversation roule ou plutôt il me raconte ému aux larmes ce passé qui ressurgit comme une déferlante en ce matin de printemps 70.

Oh, ce n'était pas par charité, on trimait dur et fallait filer droit ! C'est que l'père l'était pas là et il fallait bien d'autres bras pour la ferme.

Au moins, on mangeait à notre faim, et les gosses, ils (la mère ... et les services de placement) n'y regardaient pas sur leurs origines. On se disait tous baptisés et on allait à la messe du dimanche. Et puis à sa manière, elle nous aimait ben quand même la mère, el' savait pas l'dire c'est tout.

La « mère », surnom qui prend sens soudain. Il parle et je le regarde dans sa combinaison de travail à peine salie d'un début de semaine.

Et tandis que j'imagine enfin ma voisine dans sa vie d'avant, je vois dans ce regard d'homme mûr, qu'elle était déjà vieille dans son regard d'enfant. A l'âge que j'avais au début de ce texte.

Cet homme qui doit avoir, à peu de chose près, l'âge que la mère ... avait quand il était chez elle. L'âge que j'avais quand je rendais visite à maman à sa maison de retraite, il y a une dizaine d'années, et où les pensionnaires m'accueillaient avec un joyeux

- Ah voici notre petite jeunette ! Et d'où je ne repartais pas sans leur lire quelque extrait pioché dans leur bibliothèque.

Le tuyau bien calé a rempli la cuve et bientôt nous sommes repartis chacun vers nos vies.

Je ne sais s'il a repris contact avec eux. Je ne me souviens plus si j'ai osé en parler à la mère ...

La mère a fait la traite de sa dernière vache à la main, matin et soir tous les jours sans faiblir, jusqu'à cette chute stupide qui l'a privée de sa mobilité et a signé ses derniers mois.

Je lui dois d'avoir donné à mes enfants le goût du lait cru et crémeux qui venait d'être tiré.

Si cet homme vit toujours, il doit avoir à peu près leur âge sur ces clichés.

.

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 15:46

~ Billet 63 ~

 

Pour Le thème de la semaine : A partir d'une ou plusieurs lettres de l'alphabet.

 

A comme Alphabet.

Quel alphabet ? Celui du latin étendu qui permet au lecteur de découvrir des contrées inconnues, des terres imaginaires, des mondes parallèles ?

Créés par tant d'auteurs mystérieusement reliés au sensible ?

 

B comme Braille, qui dans sa géniale trouvaille, a amené la lecture silencieuse à ceux plongés dans le brouillard ou la nuit.

Ce rapport intime entre un texte, son auteur et son lecteur, rien ne vient en médiateur, que la caresse des doigts sur le support.

 

Alors entrons un peu dans cette intimité.

Oh ! Cela se mérite. Il y faudra un long apprentissage.

Après tout, la lecture fluide aussi s'apprivoise sur la durée.

Le principe de l'alphabet est simple.

D'abord une grille unique de 6 points disposés ainsi :

grille braille

Ensuite, chacun de ces 6 points peut ou non former un  relief perceptible au toucher.


 Ainsi voici le a

a braille

Le b

b braille

Le c
c braille
             
Et ainsi de suite.


Et enfin tout l'alphabet :

alphabet braille

Est-ce à dire que tous y ont accès ?

 

Quand le mystère des lettres demeure, il reste les passeurs de rêves.

 

C comme  les conteurs et les raconteurs.

Il en est aussi qui prêtent leur voix aux livres audios.

"La grammaire est une chanson douce", de Erik Orsenna par exemple, encore une histoire de mots et de lettres, j'en ai acquis le livre et le disque sans avoir le temps de l'offrir à sa destinataire. Je le réécoute plus volontiers que je ne le relis, les deux « écoutes » se complètent et dépendent de mon humeur, silence concentré sur les pages pleines de caractères ou oreilles captives et captivées pendant que la main manie l'aiguille sur l'ouvrage de broderie.

 

Le livre-disque, c'est l'ultime ressource de ceux qui au crépuscule de leur vie, voient un voile de brume embrouiller leur vision. Et il y en a encore trop peu.

 

Et quand l'accès au texte n'est pas possible ou non souhaité, il reste encore la musique et le chant pour adoucir le temps.

 

C encore, comme coeur et choeurs, comme
LOGO-MCPR

Mille chœurs pour un regard,

vaste chaine d'amitié et de solidarité organisée par  l'association Retina pour les malades atteints de dégénérescence rétinienne avec des chorales qui chantent dans toute la France autour du troisième dimanche de mars.
Car le chant apporte encore les mots à ceux qui n'y ont plus guère accès par le texte et les lettres.


On aime ou non le chant choral, on supporte plus ou moins les chorales amateurs et les chansons de toutes sortes. Mais si le coeur vous en dit, il y a sans doute un ou plusieurs concerts à proximité de chez vous.

A, B, C, D comme, . . .
         je vous laisse vagabonder à votre aise sur les rives des alphabets 
         comme le i que fera bientôt  la lune sur le clocher jauni.
                                             Bons rêves, belle nuit et bon dimanche . . .

 

                 

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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 14:03

~ Billet 58 ~

Trop tard pour alimenter le thème de la semaine...dernière de nos doigts concentrés sur l'ouvrage lors de nos ateliers de pastels.

Si, repêchée in extrémis par Dana, merci de m'accueillir dans le thème de la semaine.

Comment dire ce temps sans presque rien se dire, où nous partageons cette même joie à apprivoiser la matière, à l'effleurer ou la frotter, à préciser le geste au fil des séances et diminuer la crispation des débuts ?
L'idée m'est venue de zoomer au recadrage sur les mains des clichés pris pour mes collègues de détente lors de deux de nos ateliers.
Je vous les livre sans légende :

pasteldoigt1

pasteldoigt3

pasteldoigt5

pasteldoigt6
pasteldoigt7 - reduc

pasteldoigt8

pasteldoigt15

pasteldoigt12

pasteldoigt16


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(clic sur son regard pour comprendre ... un peu)

 

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