Voilà un sujet qui me met bien dans l'embarras !

Non que je n'aime pas les animaux, bien au contraire, non que je ne sois pas, au quotidien, plus sensible à la présence de mon compagnon à quatre pattes depuis tant d'années ... plus routinier encore que moi, c'est dire.

Comment pourtant oublier les autres chats, les autres chiens qui ont fait partie de ma vie depuis ma toute petite enfance. Sans oublier les volailles du poulailler, les lapins et tous ces animaux de la campagne environnante ...

Ces veaux transits dans le brouillard givrant de décembre 2013 me rappellent le bocage et les vaches au pré juste en face de la barrière de la maison de mon enfance

Depuis deux ou trois ans, peut-être plus, le temps passe si vite ... je déplore la disparition des libellules auprès des mares qui marquent les entrées du village.

et si je me désole aussi quand il arrive une catastrophe à un rucher d'abeilles sauvages

il me faudra faire un très gros effort pour surmonter mon appréhension et trouver des arguments pour défendre les guêpes, élégantes certes ...

mais j'entends la star de la maison qui gronde ...

Non, c'était juste un baillement.

Entre ombre et lumière, quand la lumière se dé-recompose ...

le même cliché avec saturation des couleurs (sans les modifier) plus augmentation de la luminosité et correction des contrastes

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Mardis en photos jouant avec l'ombre et la lumière, prolongés la semaine, co-gérés depuis la page Entre ombre et lumière de Google+, je m'amuse que certains se soucient tant de ces petits désagréments que sont les inévitables évolutions de ces outils modernes qu'on tatonne tout juste depuis quelques années à expérimenter.

Il n'y a pas si longtemps (2008) je vivais sans blog où j'avais attendu l'arrivée de l'ADSL, même poussive pour m'abonner à Internet. Après, je dois l'avouer, une cure salutaire avec une retraite sans ordi. 

Il n'y a pas si longtemps non plus, je vivais aussi sans téléphone portable. C'était ... il y a un peu plus de 15 ans. Hier ...

Cette semaine, Marine Lou Poueyrou (Marine Lou sur les blogs) propose fontaine. Sans s. Vous ne m'en voudrez pas, j'ai envie de vous en proposer plusieurs, déjà publiées sur ce blog ici ou là

Bien tapie le long de la veule dans un patio de salon de thé de Veule-les Roses

ou trônant fièrement au beau milieu de la place Saint-Sulpice, à Paris

protégée comme un rare et précieux don de la nature au Domaine de villarceaux

ou généreusement offerte encore dansles années 1980, sur une place de village de Bretagne

      Un mur clôt la fontaine où, pour l'heure échauffée,

      Folâtre, elle buvait en descendant des bois ;

      Elle prenait de l'eau dans sa main, douce fée,

       Et laissait retomber des perles de ses doigts !

Victor Hugo, Tristesse d'Olympio,

Les rayons et les ombres, 1830 - 1840

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Sous les coupes fraîches

percent les feuilles et l'humus

à défaut de neige

pour Entre ombre et Lumière, transportée sur Google+ par Hauteclaire

Apprentissage tatonnant du fonctionnement sans leader, mais ça va se rôder.

La semaine dernière, Françoise Andersen me suggérait que le premier post de la semaine serait relayé comme thème de la semaine.

Lundi je n'ai rien vu. Ponts ? où ça ?

Aux dernières nouvelles, et peu importe qui a suggéré l'idée, les prochains thèmes proposés sont :

ponts (proposé par Victoria Hope autrement dite Ava), puis fontaine (proposé par Marine Lou Peyrou), puis escaliers.

A bientôt

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Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,

Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue

D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau

D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.

Charles Baudelaire, Brumes et pluies, 1er quatrain

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