Ombre et lumière suite

C'est en cherchant vainement le thème pour cette semaine que j'ai vu que pour le petit patrimoine, il était question de basse-cour le week-end dernier. Alors je reprends d'autant plus volontiers ce thème que j'avais envie de rééditer pour La Cour de récré de JB Igor le ténor, mais je l'avais déjà fait récemment ou Apolline la coquine mutine.

Mais surtout, passant devant la grille d'un château depuis longtemps silencieux, j'avais encore en tête les merveilles de Dom Robert, vues à la Galerie Nationale de la Tapisserie de Beauvais (l'exposition avait lieu jusqu'au 18 août)

Dom Robert, Le printemps, 1942 tapisserie

Détail de la tapisserie.

Comme en écho au coq majestueux de l'horloge astronomique de la cathédrale toute proche du musée

 Est-ce la raison de son enrouement quand il s'est animé à son heure ?

ou à celui d'une vraie basse-cour (ou plutôt ceux car il y en avait deux)

lesquels se pavanaient sous le premier soleil d'avril  au milieu des poules tandis que le paon se pavanait plus loin laissant sa paonne indifférente.

Vague, c'est le mot thème suggéré par Hauteclaire pour ce mardi Entre ombre et lumière. 

Rouleaux d'été en Bretagne. bien à l'ouest de la côte d'émeraude

Ecume blanche d'hiver, côte d'azur la bien nommée (couleurs de la diapo d'origine sans retouche)

Reflets laiteux sur la côte d'Albâtre

Vagues apaisées sur une plage du débarquement de la côte de Nacre

J'ai pensé les vagues de la mer, celles chantées par Serge Lama

"Les vagues de la mer

sont des mouchoirs

Que la mer a tressés

pour consoler les veuves"

Les vagues de la mer, paroles de Serge Lama, 1969,

album "et puis on s'aperçoit", 1970

Vieux murs, c'est le rendez-vous de ce mardi Entre ombre et lumière, pour Hauteclaire, communauté que l'on peut retrouver maintenant ICI sur G+

« Les lézards savent que les vieux murs leur fourniront des lézardes. »

anonyme

Des plantes se contentent du moindre interstice

Longtemps après elles reprendront possession des vieux murs délaissés

« La liberté ignore les serrures du temps et de l'espace. Pour traverser les murs, il suffit d'ouvrir les portes, ouvrir les ailes, ouvrir les rêves. »

Jacques Savoie, Marco Polo ou le nouveau livre des merveilles, 1985 (recueil collectif)

Farniente d'avant-hier, d'hier, d'aujourd'hui ...

« Le farniente* est une merveilleuse occupation. Dommage qu’il faille y renoncer pendant les vacances, l’essentiel étant alors de faire quelque chose. »

Pierre Daninos, Vacances à tous prix**, 1958

* Farniente, nom masculin,  de l'Italien "fare niente" ne rien faire : oisiveté (inaction, état d'une personne qui ne fait rien) à laquelle on prend plaisir (sensation agréable)

** Une époque où des auteurs osaient dans des romans dénoncer la société de consommation qui déjà ne balbutiait plus mais commençait à prendre ses aises et à montrer ses défauts.

Je pense aussi aux romans d'Elsa Triolet, injustenment oubliés

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En l'absence de suggestion rappelée par Hauteclaire pour ce mardi Entre ombre et lumière qui s'est ouvert aussi en communauté sur Google, Clic, je vous propose de revisiter une fleur de saison mise en lumière en mai 2011 par Christiane qui a depuis déménagé sur Ekla et signe feekri

envie de retrouver le billet initial ? Clic sur Champs et coquelicots

NB, je suis en train de fermer les commentaires des billets anciens (sauf exceptions), mais sous ce billet, ils sont bien sûr les bienvenus, même si j'y répondrai sans doute avec retard sur votre blog et/ou ici.

envie de rêve au bord d'un champs de coquelicots ?

cliché de mon frère Gilou, juin 2013, Ars-en-Ré

Et en ces périodes de pauses ou semi-pauses, bien méritée ou/et bien occupées, je vous souhaite à toutes et à tous un bel été, chaleureux dans nos coeurs (à défaut ici ou ailleurs, de se déclarer dans la météo).

Envie d'accompagner ces images en chansons ?

Comme un p'tit coquelicot de Mouloudji

Gentil coquelicot

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